Note : cette page et ses annexes seront amendées au fur et à mesure que ce site fera référence, notamment dans ses fiches biographiques, aux Cafés-Concerts et Music-halls. Nous ne pouvons que trop vous recommander de la consulter régulièrement.
Dans la liste qui suit, en rouge, les établissements qui ont gardé leur nom et (ou à peu près) leur vocation première. En gris, les établissements dits "secondaires".
Note : en bas de page, on trouvera des liens vers d'autres photographies d'établissements, de programmes, d'affiches et vers une liste (non exhaustive) des établissements de province.
Un clic agrandit ou élargit la plupart des photos qui suivent.
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Le Tambourin
62 Boulevard de Clichy, 18e
1886-1887, n'a duré que quelques mois ! La patronne des lieux et les charmantes hôtesses accueillaient la clientèle en costume folklorique?. Vincent Van Gogh en était un "pilier" ! Deviendra le Cabaret des Quat'z'Arts
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Tabarin
36 Rue Victor Massé, 9e
Voir Bal Tabarin
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La Tavergne du Bagne
91 Boulevard Beaumarchais, 3e
Ouverte par l'incroyable Maxime Lisbonne en 1885 et fermée en 1886 (6 mois). Portait deux canons sur la toiture et était aménagée comme une prison de Nouvelle-Calédonie. Les portes sont des grilles et les serveurs sont habillés en forçats et traînent tous un boulet au bout d’une chaîne. On ne pouvait en sortir qu’en présentant ce carton où était
écrit :
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Terminus
14Place Musset, 17e
Rond-point de la porte Maillot Neuilly
(Depuis 1929 14 Place de Verdun, 17e)
De 1914 à 1918 |
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Concert des Ternes
5 Place de Verdun, 17e
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La Tertulia
7 Rue de Rochechouart, 9e
Ouverte en 1871, par Victoire Macé et Louis Montrouge. Ces derniers l'abandonnent pour poursuivre leurs carrières lyriques, en 1873. Les Folies Montholon (théâtre et concert) la remplacent, allant d'échec en échec, jusqu'à sa fermeture, en 1879, où elle est remplacée par l'église catholique gallicane du père Hyacinthe Loysson.
Aujourd'hui : commerce & appartements (Retour au plan de Paris) |
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Théâtre Antoine
14 Boulevard de Strasbourg,10e
Voir Antoine
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1825
1900 |
Théâtre de la Porte Saint-Martin
18 Rue Boulevard Saint-Martin, 10e
Construit en deux mois et ouvert en octobre 1781 pour recevoir l’Académie royale de Musique (Opéra) dont la salle du Palais-Royal venait de passer au feu. En 1794, l'Opéra s'en va à sa nouvelle salle, le théâtre est fermé et la salle utilisée pour des réunions politiques jusqu’en 1799, date à laquelle elle est vendue comme bien national. Septembre 1802, la salle rouvre en tant que théâtre sous le nom de théâtre de la Porte-Saint-Martin. On y joue alors des pièces à grand spectacle, des comédies et des ballets. Elle est fermée par le décret impérial de 1807 sur les théâtres, puis rouverte en 1810 sous le nom de Salle des Jeux gymniques. Le privilège accordé portant les restrictions les plus gênantes (pas plus de deux acteurs parlant sur la scène et les autres devant se borner à des rôles muets), ce genre de spectacles peu attrayants est bientôt abandonné. Décembre 1814, nouveau privilège autorisant la représentation des mélodrames, pantomimes et des comédies chantées et dansées. Retrouve son nom de théâtre de la Porte-Saint-Martin.
Passe au feu en 1871, à la fin de la Commune de Paris. Reconstruit au même emplacement. Rouvre en 1873.
aujourd’hui : Théâtre de la Porte-Saint-Martin
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Théâtre de la Villette
29 Rue de Flandre, 19e
(Depuis 1994 110 Avenue de Flandre)
Voir Folies Parisiennes |
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Théâtre de Paris
15 Rue Blanche, 9e
Le duc de Richelieu fit construire en 1730 un lieu de fêtes dans ce qui n’était à l’époque qu’une vaste plaine arborée. A l’emplacement du Théâtre de Paris s’élevait un pavillon isolé dont l’histoire raconte qu’il fut fréquenté secrètement par Louis XV et la Marquise de Pompadour, favorite du Roi. Au XIXe siècle, le lieu a d’original qu’il fut successivement : parc d’attraction, église ou encore Skating-Concerts, patinoire à roulettes durant la Belle Epoque ! Il faudra attendre 1891, pour que prenne place le Nouveau Théâtre. Réjane sera ensuite propriétaire du lieu, rebaptisé Théâtre Réjane, où la grande tragédienne poursuivra son triomphe avec Madame sans-Gêne.
Entre 1906 et 1917 le Théâtre Réjane sera l’écrin des plus grands succès de Paris.
En 1918, la salle change de propriétaire qui lui donnera ce nom qui perdure encore aujourd’hui : Théâtre de Paris
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Théâtre des Gobelins
73 Avenue des Gobelins,13e
Construit en 1869, sa façade sculptée est l'œuvre d' Auguste Rodin.
Les deux figures représentent le drame (l'homme) et la comédie (la femme). D'abord appelé Nouveau théâtre Saint Marcel, prend le nom de Théâtre des Gobelins en 1878. théâtre à l'italienne de 800 places, avec deux balcons, consacré d'abord aux pièces à grand spectacle, puis aux spectacles de variétés.Projection de films documentaires, comiques et de fiction. dès 1906.
Devenu cinéma permanent en 1934, restauré en 1993 (avec deux salles) sous le nom de Gaumont Gobelins-Rodin, et fermé depuis novembre 2003, il a servi d'entrepôt pour un cinéma voisin. Travaux de restructuration en 2010. Inauguration en 2014 de la fondation Jérôme Seydoux-Pathé, centre de recherche, de documentation et de consultation sur l'histoire du cinéma, destiné aux historiens, enseignants et étudiants. la façade de Rodin, étant classée aux monuments historiques, n'est pas modifiée.
Aujourd'hui : Fondation Jérôme Seydoux-Pathé
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Source :
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Théâtre des Nouveautés
27bis Rue Vivienne, 2e
Inauguré en mars 1827. On y donne le vaudeville, de l'opéra-comique et des pièces satiriques et politiques. Changement de directeur en 1828, qui en cède l'exploitation par deux fois en quelques semaines. La censure et la concurrence de l'Opéra Comique le pousse au dépôt de bilan en 1832. Fermeture ! Et.... reprise immédiate par l'Opéra Comique.
Le théâtre fermera définitivement en 1869 et sera immédiatement démoli.
Aujourd'hui : immeuble |
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Théâtre des Nouveautés
6 Rue du Faubourg Saint-Martin, 10e
Deuxième du nom !
Ex Salle Raphaël qui donnait des spectacles de physique amusante. Le propriétaire en fait le Théâtre du Passe-Temps, le revend à un journaliste qui le baptise Théâtre des Nouveautés en 1866. En décembre, il passe au feu. Reconstruit en moins de trois mois, il rouvre debut 1867.Six directeurs jusqu'en 1870 ! Fermé entre avril 1870 et mars 1871. Réouverture en septembre 1871. Changement de direction au bout de quelques mois et encore en 1873. Démoli en 1878.
Aujourd'hui : immeuble & commerce |
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Théâtre des Nouveautés
28 Boulevard Des Italiens, 9e
Troisième du nom !
Voir Fantaisies-Parisiennes
Aujourd'hui : Rue des Italiens
Note : L'actuel Théâtre des Nouveautés, inauguré en 1921, est sis 24, Boulevard Poissonnière, 9e |
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Théâtre des Variétés
7 Boulevard Montmartre,2e
Fondé en 1790 au Palais Royal par Marguerite Brunet, dite Mlle Montansier. Son succès fait de l'ombre à la Comédie Française. Construit et inauguré en 1807 au n° 7 du Boulevard Montmartre (en voir une gravure). On y donne le vaudeville. A la fin du XIXe siècle, la mode est a l'opérette.La Vie Parisienne d'Offenbach est à l'affiche avec Berthelier, José Dupuis, Zulma Bouffar... En 1907, on y projette un film de 90 minutes, qui serait le premier long métrage produit en Europe. Classé monument historique en 1974, il est l'un des plus anciens théâtres de Paris, toujours actif.
Aujourd'hui : théâtre |
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Théâtres du Boulevard du Temple :
De Louis XVI à la monarchie de Juillet, le boulevard du Temple connaît une grande vogue populaire : baptisé alors "boulevard du Crime" sur lequel se trouvaient plusieurs théâtres mélodramatiques dans lesquels étaient fréquemment représentés des faits divers, assassinats et vols. C'est un lieu de promenade et de divertissements, concentrant de nombreux cafés-concerts et théâtres situés précédemment aux foires Saint-Laurent et Saint-Germain. S'y trouvait, dans la première moitié du XIXe siècle, un grand nombre de théâtres plutôt du côté des numéros pairs (Voir l'illustration ci-dessous) :
Café des Mousquetaires,
Théâtre Lyrique (voir à Eden-Théâtre),
Théâtre Impérial du Cirque, (voir à Cirque Olympique)
Théâtre des Folies Dramatiques,
Théâtre de la Gaîté,
Théâtre des Funambules,
Théâtre des Délassements Comiques,
Théâtre Lazary.
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Théâtroscope
35 Boulevard des Capucines, 2e
En 1901 |
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Tivoli
Entre 66 et 110 Rue Saint-Lazare, 9e
Voir Jardin du Tivoli |
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Tivoli Folies du Gros Caillou
21 Rue Duvivier, 7e
Ouvert vers 1870, devient le Cirque Métropole en 1900, puis Cirque de Paris, en 1907 avec entrée aux 18,20, Avenue de la Motte-Piquet. Il revient à la chanson en 1920, mais le cirque y fait son retour dès 1921. Il ferme ses portes dans les années '30 pour être définitivement rasé.
Aujourd'hui : hôtel (Retour au plan de Paris) |
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Tivoli - Waux-Hall
12 -14 Rue de la Douane, 10e
(Depuis 1970 Rue Léon-Jouhaux)
Créé, en 1764, rue de Bondy (aujourd'hui Rue René-Boulanger), le Vauxhall d'été est installé au niveau de l'actuel n° 48. En 1777, le percement de la rue de Lancry le fait disparaître.
Il réapparaît en 1785, Rue Samson (qui devient plus tard la Rue de la Douane, puis la Rue Léon-Jouhaux). Il remplace à la fois le Vauxhall d'été précédent, mais aussi le Vauxhall d'hiver de la Foire Saint-Germain, abandonné. En 1841, il s'installe plus bas, aux 12-14-16 dans la Rue Neuve-Samson devenue rue de la Douane, à proximité du nouveau canal Saint-Martin. Une entrée Rue de la Douane et la sortie Rue du Faubourg-du-Temple. Valentin le Désossé y commence sa carrière. Cet endroit est aussi un haut lieu des réunions politiques (houleuses !) de la seconde moitié du 19e siècle.
Eden Palace (lieu de distraction), puis Tivoli Cinéma jusqu'en 1957, année de sa démolition.
Aujourd'hui : immeuble résidentiel |
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Tréteau de Tabarin
58 Rue Pigalle,9e
Tabarin était un personnage célèbre sous Henri IV. Installé sur le Pont-Neuf, le bateleur proposait des tours de magie.
Un cabaret, Le Tréteau de Tabarin ouvrait en 1895. Le décor du Tréteau de Tabarin a été planté par le peintre et décorateur de théâtre Marcel Jambon. Celui-ci a représenté le Pont-Neuf où le célèbre Tabarin faisait ses tours au début du XVIIe siècle.
Voir au complet, ici
Aujourd'hui : Commerce (Supermarché) |
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Trianon
80 Boulevard de Rochechouart, 18e
Inauguré, en 1894 et construit sur l'emplacement du jardin de l'Élysée-MontmartrePasse au feu en 1900, réouverture, en 1902, mais transformé en théâtre (Trianon-Théâtre puis Théâtre Victor-Hugo, Trianon lyrique et à nouveau Le Trianon) ; redevient music-hall, en 1936, mais peu de temps après, un cinéma (avec tout de même des "attractions" à l'entracte) jusqu'aux années soixante, puis cinéma seulement. Classé à l'inventaire des monuments historiques, le Trianon redevient une salle de spectacles en 1992.
Aujourd'hui : salle de spectacles (Retour au plan de Paris) |
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Trois Baudets
2 Rue Coustou, 18e
et
64 Boulevard de Clichy, 18e
Sur l'emplacement d'un ancien dancing, le Cœur de Montmartre (à la place de l'ancien Cabaret de la Chanson), on construit en 1947, ce qui est en 1949, Les Trois Baudets. Ferme en 1960, pour rouvrir en 1961. En 1967, il devient un salon de thé puis un cabaret de nus, le Toplès. Pour mieux renaître en 2010 !
Aujourd'hui : salle de spectacles |
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Taverne des Truands
(ou Cabaret des)
100 Boulevard de Clichy, 18e
Voir Cabaret des Truands
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