En marge de la liste des établissements parisiens, nous vous proposons, ici, celle des "maisons" de province. Du moins celles que nous avons pu retracer. Là aussi, avec photos et informations, lorsque nous en avons. Bien sûr, si vous en avez à nous proposer, nous les accueillerons avec grand plaisir... Les villes sont classées par odre alphabétique.
Eldorado - 38, Avenue de la République (Rue Nationale)
Aujourd'hui : La Poste
Saint-Aubin-sur-Mer (14 - Calvados)
Casino - 128 Rue Pasteur
Construit en 1891 sur l'emplacement de l'hôtel du Clos normand. Remplacé en 1920 par un nouveau casino, au même endroit.
Aujourd'hui : casino
Saint-Eloy-Les-Mines (63 - Puy de Dôme)
Variétés(Les) - 128 Rue Jean Jaurès (Ancienne Rue Principale)
Aujourd'hui : Supérette définitivement fermée.
Saint-Etienne (42 - Loire)
Casino Lyrique - 5 Rue des Jardins (Aujourd'hui 5 Rue Michel Rondet)
Ouvert en 1856 dans un style mauresque, très à la mode en ces temps-là. On y voit Darcier et d'autres artistes des établissements parisiens. Bals de la jeunesse dorée et de l'Ecole des Mines. Tout cela ne permet pas une gestion saine. Pour se renflouer, le propriétaire ouvre une brasserie au sous-sol, dès 1857 et fabrique sa bière avec l'eau du trop plein de la fontaine qu'il dévie à son profit. Plaintes pour insalubrité et pour s'en sortir, il construit des latrines. Faillite en février 1858, mais les concerts continuent. La veuve de son architecte le poursuit pour recouvrer sa créance. Le Casino est mis aux enchères en avril 1858. Pourtant, malgré le retrait de sa licence, il brasse toujours sa bière au sous-sol. Le lieu a une réputation sulfureuse de prostitrution. Malgré la fermeture des salons particuliers, le maire et le préfet ne donnent pas suite aux demandes de réouverture. Les enchères sont reportées à juin 1858. Rachat par l'oncle du propriétaire. 1859, vente judiciaire du mobilier, de 1 500 bouteilles d'origines diverses, de quatre très grands lustres. Les bals masqués sont maintenus pour une saison encore mais le propriétaire n'obtiendra plus d'autorisation, pas même pour un café concert. ?Grande lutte d?hommes, et assaut g?n?ral de pointe, contre-pointe, canne, bâton, boxe anglaise et française, exercice de haute-force seront les derniers "spectacles". En 1861, une épicerie de détail s'y installe et garde le nom Casino comme enseigne. L'epicerie fonctionnera mieux que la brasserie et ainsi naquit, en 1948, le premier libre-service de France qui donnera son nom au groupe de distribution Casino ! En 1977, c'est une cafétéria qui revendue en 2002, devient une librairie-papeterie.
Aujourd'hui : commerce
Eden 3 Rue de la croix (Aujourd'hui 3 Rue Blanqui)
Inauguré Eden Théâtre en 1882 : un parterre, un promenoir, trois balcons et des loges. Premiers films en 1903. Devient l'Eden-Cinéma en 1938, mais poursuit le théâtre et le music-hall. La salle de 1 450 places ferme en 1968 pour rouvrir en complexe de six salles de 102, 102, 98, 450, 300 et 106 places soit un total de 1 158 places, en avril 1974. Nouveau propriétaire en 1989. Commission de sécurité en mars 2003 et fermeture définitive en avril 2003.
Aujourd'hui :Démoli et remplacé par un jardin et espace vert.
Construit sur les restes demontés du bar-dancing Miramar datant de 1922 et inauguré en 1929.
Aujourd'hui : casino
Saint-Nazaire (44 - Loire-Inférieure aujourd'hui 44 - Loire-Atlantique)
Casino des Mille-Colonnes - Boulevard de l'Océan (aujourd'hui10, Boulevard Albert 1er)
Le casino des Mille-Colonnes, appelé Grand casino, érigé face au front de mer de Saint-Nazaire, a ouvert ses portes en 1896. Figure de la bonne société nazairienne, il a fonctionné pendant vingt ans, puis a été détruit après la Seconde Grande Guerre. De nombreuses opérettes, représentations, galas de charité ou réceptions officielles y ont été donnés. Durant la Première Grande Guerre, l’État-major américain s’y installe, avec, à proximité, le dépôt de remonte pour les chevaux. La paix revenue, le casino peine à reprendre vie. Il est finalement vendu à l’évêché de Nantes en 1922 et l’école pour garçons ouvre en octobre 1924. À l’intérieur, la salle de spectacle devient chapelle, les salles de jeux des dortoirs. Dans les années 1930, de nouveaux bâtiments viennent se construire à proximité. Ce n’est qu'après la Seconde Grande Guerre que le casino est démoli, en 1946. Non pas par les bombardements, mais pour y construire le reste du lycée.
Aujourd'hui : collège et lycée Saint-Louis
Salies-de-Béarn (64 - Basses-Pyrénées aujourd'hui 64 - Pyrénées-Atlantiques)
Casino -
Sarreguemines (57 - Moselle)
Casino de la Faïencerie - 4, rue du Colonel Cazal
Aujourd'hui : un restaurant, une brasserie et une salle de spectacle
Note : Sissonne était connue pour son camp militaire, ce qui peut expliquer la présence de tels établissements dans une si petite commune.
Café-Concert du Père La Prune - Rue de Laon
On pouvait y voir sur scène, des orchestres, des musiciens amateurs qui pouvaient disposer des nombreux instruments accrochés aux murs, des artistes. Le propriétaire y animait des soirées mémorables.
Moulin Rouge - 22 Rue des Moulins
Cette taverne devint très vite "maison de tolérance" avec ses six salles de caf? et trente-et-une chambres privées.
Aujourd'hui : entreprise fabrique de volets
Sotteville-lès-Rouen (76 - Seine Inférieure aujourd'hui 76 - Seine-Maritime)
Eldorado - Place Voltaire
Strasbourg (67 - Bas-Rhin)
Alcazar - Rue Baldner (Neudorf)
Ancien restaurant Stegner
Aujourd'hui : immeuble d'habitation.
L'Aubette - Place Kléber
Café-Brasserie, Restaurant, Cabaret, Dancing et Caveau. Au début des années '30,
Fred Adison et son orchestre étaient "pensionnaires" de son caveau.