FOIRE AUX QUESTIONS


Est-ce que les textes, les enregistrements et les photos contenus dans ce site sont libres de droit ?

videmment non. - Pour tous renseignements relatifs aux droits (copyrights) et aux conditions d'utilisation de ce site, vous référer à notre page intitulée Copyrights. Mais qu'entendez-vous au juste par "libres de droit" ? - Certains documents peuvent l'être sous certaines conditions mais pas sous d'autres (une base de données d'images du domaine public ou une liste d'enregistrements est généralement libre de droits mais pas le format sous lesquelles elle a ou elles ontété publiée[s]). Certains documents sont également libres de droits dans un pays mais pas dans un autre.

Au Canada, par exemple, d'où nous diffusons, les droits d'auteur s'éteignent au bout de cinquante ans. - C'est ce qui nous permet de publier, sur notre site, les Souvenirs de Charlus ou les Mémoires de Polaire décédés respectivement en 1951 et en 1939 (1951 + 50 = 2001 et 1939 + 50 = 1989) alors que ces Souvenirs sont toujours sous copyrights en France (+75 ans) ou au Mexique (+95 ans). [*]

[*] Une polémique a récemment été soulevée aux États-Unis par le petit -fils d'un auteur dont le roman a été publié sur un site canadien, petit-fils qui contestait la validité de sa publication alléguant que le roman en question ne tomberait dans le domaine public que dans une vingtaine d'années. - La réponse de celui qui l'a publié : "Je suis Canadien, j'observe les droits de mon pays et ce n'est pas le Gouvernement américain qui va m'imposer ses lois." - La chose a été référée au Congrès et, compte tenu de ce qui se passe présentement aux USA (et dans le monde), il est peu probable qu'elle se règle dans les prochains mois.

Comme nous le disons ci-dessous par rapport aux enregistrements que nous diffusons, nous ne recopions pas systématiquement tous les textes qui se trouvent dans la centaine de volumes sur la chanson française que nous possédons ou que nous avons consultés (ni les articles de journaux que nous avons recueillis, ni les interviews que nous avons faites, etc.). C'est ce qui nous permet, en second lieu, de mentionner à ceux qui se fient sur des textes quisemblent avoir été maintes fois - et pendant des années - copiés et recopiés d'un auteur à l'autre ou d'un livre à l'autre que, par exemples, vérifications faites:

  • Paulette Darty n'est pas née "de Bardy" mais "Combes" (erreur que nous avons retrouvée dans trois éditions différentes du même volume)
  • Anna Thibaud est vraisemblablement née en 1867 (et non en 1891) et qu'elle est décédée en 1948 (et non 1936).
  • Mayol n'est pas mort pauvre (ce cher Jacques-Charles !) mais toujours propriétaire de son clos que son neveu a habité jusqu'à sa mort ; que non, ce clos n'a pas été incendié mais qu'une partie seulement de son "petit musée" a été détruite par les flammes et tout de suite après reconstruit ; qu'il n'est pas mort seul et oublié mais pendant l'Occupation et que seuls ses voisins et amis de sa ville ont pu suivre son cercueil (la cérémonie a d'ailleurs été filmée pour les nouvelles présentées dans les cinémas de la région).
  • etc., etc.

C'est ce qui fait l'unicité de notre site qui, rendant hommage à des gens parfois oubliés depuis longtemps, a rejoint, parfois par accident, les descendants ou ayants droits de ces personnes qui se nomment : Paulus, Mayol, Polin, Dranem, Charlus, Perchicot et beaucoup d'autres.


Pourquoi vos sources ne sont-elles pas toutes indiquées ?

Pour diverses raisons :

La première est que les renseignements, photos, enregistrements et autres documents qui y sont cités ont, comme point de départ, une collection dont les débuts remontent à la fin des années cinquante (1950) - et même les années trente et quarante car elle a été augmentée au fil des ans par divers dons et legs. - N'étant pas destinée à être publiée (qui, il y a soixante ans aurait pu prédire l'Internet ?), son classement n'a jamais fait l'objet d'annotations précises et si, de mémoire, nous pouvons retracer l'origine d'une photo, d'un article de journal ou d'un enregistrement quelconque toujours contenus dans nos classeurs, la majorité des renseignements pertinents sont, pour la plupart, inconnus.

La deuxième est que, depuis la fondation de ce site, nous sommes entrés en communication avec des dizaines, voir même des centaines, d'amateurs, collectionneurs, fils, petits-fils d'auteurs, compositeurs, interprètes qui nous ont fait parvenir des documents soit en demandant de ne pas être cités, soit nous informant qu'eux non plus n'avaient pas pris note de leur provenance.

La troisième est plus complexe et dépend de plusieurs facteurs. Un exemple, parmi tant d'autres, est celui des enregistrements que nous possédons de Tino Rossi et qui nous ont été légués sur bandes magnétiques. - Nous savons que, pour la plupart, ces enregistrements ont été faits à partir de 78 T (car nous avons personnellement connu celui qui nous les a légués) mais se serait-il ajouté, dans le lot, des repiquages à partir de 33 T qui n'ont pas encore atteint l'âge capital de 50 ans, cela est fort possible. - Un deuxième exemple est celui des petits formats numérisés qu'on nous envoie. Proviennent-ils d'une collection personnelle ?

Les deux règles que nous suivons sont les suivantes :

     1 - Quand nous savons, nous citons, quand nous ne savons pas, nous nous taisons, ce qui implique nullement que tout ce qui n'est pas indiqué fait partie de "notre" collection ;

     2 - En cas de doute, compte tenu de l'âge évident des documents qui concernent l'époque que nous traitons (vous avez noté, n'est-ce pas, que nous nous arrêtons en 1945 ?), nous publions quitte à nous rétracter car nous sommes d'avis qu'il vaut mieux se tromper en publiant que de priver nos lecteurs de choses qui ne méritent pas de rester ignorées ou pourraient disparaître pour toujours si elles ne sont pas assemblées en un seul lieu (ou une seul site).


Est-ce que vous avez en votre possession tous les enregistrements que vous diffusez ?

Non plus. Question de trouvailles, d'espace et surtout d'appareils pour les faire jouer. - Et, avouons-le tout de suite : nous ne sommes vraiment pas versés dans la restauration sonore. - Aussi comptons-nous sur la collaboration de nos nombreux lecteurs pour ce qui est de certains enregistrements qui n'existent, parfois, qu'en quantité extrêmement limitée et qui, souvent, n'ont pas été diffusés ou même entendus depuis des décennies.

Une note importante : nous ne copions pas bêtement les enregistrements contenus dans des CD, même si ces enregistrements proviennent d'enregistrements plus anciens ou si ce nouvel enregistrement est, à nouveau, épuisé. À 99%, tous les enregistrements cités ici proviennent de disques ou cylindres qui ont plus de cinquante ans et nous ne faisons que les diffuser. - Pour les autres que nous n'avons pu retracer, nous ne faisons que citer (voir, par exemple, à La Palma). Nous indiquons, dans ce cas, le titre du CD ou du 33 T d'où ils ont été tirés et, forcément, il nous est impossible de savoir si tous les enregistrements que nous diffusons ont été repiqués ou non : la quantité de diffuseurs de CD qui se spécialisent dans ce genre d'activités est trop importante et puis, parfois, ces CD sont destinés à un marché si restreint que nous n'en entendons même pas parler. - Et puis inutile de nous demander des précisions sur les enregistrements d'origine : certains ne nous appartiennent pas et plusieurs nous parviennent de collectionneurs (Jean-Yves Patte, Marc Béghin † et André Anciaux entre autres) qui ont la gentillesse de nous les faire parvenir et qui, eux-mêmes, parfois, demande notre collaboration pour identifier le chanteur, les auteurs / compositeurs ou pour les dater car - c'est le cas des cylindres en particulier - on n'inscrivait pas nécessairement toutes les informations sur la chose elle-même.

Fait à noter : si le travail de restauration ou de transfert d'un 78 T à un CD est, lui, assujetti à certains droits (encore que, de plus en plus contestés surtout en ce qui concerne les scans ou photos de petits formats), l'on notera que, de maisons de publication en maisons de publication, on utilise de plus en plus des enregistrements qui se ressemblent étrangement d'une édition à l'autre. - Ben quoi ? On ne peut pas réinventer la roue à chaque semaine. - Voir, à ce propos, la page en annexe sur les copyrights relatifs aux enregistrements sonores et les découvertes que nous avons faites en révisant les titres que nous publions, découvertes notamment en ce qui concerne la politique de certains éditeurs. - La question que nous nous posons régulièrement est : jusqu'à combien de temps doit-on attendre avant qu'une restauration puisse être [re]diffusée quand son édition est épuisée depuis vingt, trente ans, quarante ans ?


Je ne connais ni l'auteur, ni le compositeur mais c'était une chanson que chantait mon grand-père et dont le refrain disait : " [ici deux vers ou un verset] " ...

Nous l'écrivons trop souvent : lorsque nous aurons fait fortune en diffusant gratuitement l'information et les enregistrements contenus dans ce site, il se peut que nous prenions l'initiative de [faire] transcrire le texte de tous les enregistrements, petits formats et partitions que nous possédons ou que nous citons non pas pour les diffuser (la plupart de ces textes sont encore la propriété d'un ayant-droit) mais cela nous permettra de retrouver instantanément une chanson par [un passage de] son contenu. Pour le moment, nous n'en sommes (et encore : nous n'avons pas terminé) aux titres, interprètes, années et sources. Quand nous aurons terminé ce travail, nous passerons aux auteurs, compositeurs et distributeurs. - Aussi, quand on nous pose une question au sujet d'une chanson dont on ne connaît qu'une partie des paroles, nous devons nous fier à notre mémoire qui, avec l'âge, commence à avoir des ratés. - Nous conseillons à ceux qui recherchent des informations précises de se servir de Google et de citer entre guillemets les paroles dont ils se souviennent ou, s'ils ne trouvent pas, de donner le plus de renseignements possibles.


Est-ce que vous publiez des photos "empruntées" à d'autre sites Internet, des photos qui sont parues sur eBay, par exemple, sans en demander la permission ?

Oui, non, jamais et, probablement souvent... sans le savoir. - Nous ne copions/collons pas tout ce qui nous passe sous la main et tentons, dans la mesure du possible, de travailler à partir d'originaux SAUF QUE nous ne pouvons pas garantir l'authenticité et la source exacte de tous les documents que publions compte tenu qu'ils nous parviennent de plusieurs sources.

Nos archives, tel que mentionné ci-dessus, ont débuté vers le milieu des années cinquante et quand un lecteur nous fait parvenir, aujourd'hui une photo d'un petit format en disant qu'il en est le propriétaire et que c'est lui qui a digitalisé cette photo, nous prenons pour acquis que c'est le cas et lorsque quelqu'un nous aide à retracer une photo parue dans un magazine en 1957 ou qu'il nous informe que la photo que nous venons de recevoir provient de Gallica (par exemple), nous nous empressons d'apporter les corrections nécessaires. - Qu'aurions-nous comme avantage à prétendre que NOUS sommes les possesseurs d'une image parue chez Gallica ?

Soulignons, au passage, qu'il nous est souvent arrivé de nous faire dire que tel ou tel document / texte / photo / enregistrement est une copie de ce qui se trouve ailleurs pour nous apercevoir que c'est à cet ailleurs que se trouve une copie de ce qui a été, à l'origine, publié par notre site ! - Nous en avons fourni beaucoup pour des sites...largement subventionnés et même gouvernementaux et Dieu sait combien de fois on nous a repiqué le "demi-dieu" dont nous avons écrit par rapport à Tino Rossi.

Disons que... si nous nous en tenions à nous limiter qu'à ce que nous pourrions physiquement et légalement vérifier (ce que nous faisons souvent, surtout quand il s'agit d'importantes collections - jusqu'à nous rendre sur place, en France), notre site n'aurait pas la dimension que la CHANSON FRANÇAISE mérite.

C'est une des conséquences de publier sur Internet et non pas garder dans des fonds de tiroir des choses qui méritent d'être mises à la disposition de tous.

Par ailleurs, il nous arrive de "réparer" une image pour en retirer les taches, pliures et autres outrages du temps. Ceci a pour but de la rendre mieux lisible ou plus "propre".


Finalement, une note à propos de la numérisation de documents

Nous aimerions citer (en partie) un texte publié par le Gouvernement français sur les droits de fonds numérisés :

"Les opérations de numérisation de documents ne confèrent [...] aucun droit de propriété littéraire et artistique sur les œuvres ainsi reproduites.

[On] peut cependant bénéficier d'une protection juridique au titre de la conception et de la production de la BASE DE DONNÉES constituée [à partir de ces opérations], que les œuvres numérisées appartiennent ou non au domaine public.

[...]

La portée de cette directive reste cependant limitée, seule l'utilisation d'une partie substantielle de [cette] base peut donner lieu à des poursuites. En revanche la réutilisation d'une vingtaine d'images numérisées, hors de leur contexte et de leur mise en page, peut difficilement être protégée."

Voir à http://www.culture.gouv.fr/culture/mrt/numerisation/fr/dll/juridi.html#06

et à http://owni.fr/2010/09/29/public-domain-mark-la-piece-manquante-du-puzzle/

où il est clairement indiqué que : "la numérisation - acte de reproduction technique qui n'exprime aucune créativité puisque le but est de se rapprocher fidèlement de l'original - ne donne pas lieu à la naissance d'une nouvelle œuvre" ce que d'aucuns essaient, depuis quelque temps, d'introduire en France (et aux USA) et qui est fortement contesté.