1914 - Paroles de Louis Bousquet et musique de Camille Robert.
uelle que fût la finesse de Polin, que ce soit à lui que l'on se réfère la plupart du temps quand on parle des chanteurs comiques "troupiers", il ne faut pas oublier qu'il n'a pas été le créateur du genre. Cet honneur revient, comme nous l'avons mentionné plus tôt dans cette série, à Ouvrard, père.
Il ne fut pas non plus, ni le créateur d'une série des plus mémorables rengaines succès, ni de ceux qui ont porté l'uniforme sur scène.
C'est ainsi que l'on retrouve ici et au numéro 26 de notre palmarès deux des plus grands tubes du genre, tubes qu'il a chantés, certes, mais qu'il n'a pas créés. - Avec "L'Ami Bidasse", c'est à un certain Charles-Joseph Pasquier, dit Bach, que l'on doit, en effet "Quand Madelon" et "La caissière du Grand Café" écrits par un certain Louis Bousquet qui fut employé des chemins de fer, revendeurs de cyles et puis finalement maire de la municipalité de Beauchamps (Val-d'Oise).
Sur Bach, Polin et la petite histoire de La Madelon (qu'il ne faut pas confondre avec "La Madelon de la Victoire" [de Lucien Boyer]), voir à Bach et à Polin.