Fernandel á ses débuts.

26  LA CAISSIÈRE DU GRAND CAFÉ

1914 - Paroles de Louis Bousquet et musique de Louis Izoird.

 

ette chanson, du répertoire de deux grands interprètes, Polin et Bach - et que Fernandel n'hésita pas à ajouter au sien - , est bien connue et ce n'est pas rare, lorsqu'un chanteur entame son refrain, que ceux qui l'écoutent disent avec lui : "Elle est belle, elle est mignonne / C'est un' bien jolie personne...") sauf que le tout s'arrête généralement après ses deux vers car si "La caissière du Grand Café" a quatre quatrains, elle a aussi quatre refrains qui, oui, débutent comme nous venons de le dire et qui se terminent à peu près de la même façon ("Avec-que son chignon qu'est toujours bien coiffé / La bell' caissièr' du Grand Café") mais ces quatre refrains sont tous différents et c'est peut-être cela qui fait son charme.

[Elle est belle, elle est mignonne / C'est un' bien jolie personne]

...De dedans la rue on peut la voir
Qu'elle est assis' dans son comptoir.
Elle a toujours le sourire...

...Et quand j'ai des sous pour mieux la voir
Je rentre prendre un café noir
En faisant fondre mon suque...

...Pour lui parler d'puis longtemps j'attends
Qu'dans son café y ait plus d'clients.
Mais j't'en moqu', c'est d'pire en pire...

...,
Voilà qu'elle m'envoie aux cabinets
C'est vraiment pas ça qu'j'attendais
Maint'nant ell' veut plus que j'l'aime,..

[Avec-que son chignon qu'est toujours bien coiffé / La bell' caissièr' du Grand Café.]

Un grand classique de la chanson française.

La voici cette "Caissière", dans toute sa splendeur, version Bach (1919) :

Disque Gramophone - n° 232855

Les paroles sont ici.