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TABLE
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Martini
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NOS ARTISTES
ote : Un moteur de recherche passablement connu qui scanne les livres des bibliothèques, qui laissent faire, indique que cette publication qui date de 1895 appartient désormais au domaine public et la publie. Nous choisissons d'intégrer notre exemplaire in extenso à notre site afin de permettre l'établissement de liens entre ses différents paragraphes et certaines de nos pages thématiques. Des informations brutes à la suite les unes des autres sans autre commentaire! Mais cela reste une source, une somme de renseignements de nature à mieux connaître le métier et ses artistes (notamment leur adresse en ville, nous renseignant sur leur standing !
Dans certaine rubrique, nous ajoutons une information voire une correction ou un oubli en les matérialisant par une couleur orange.
La liste des artistes concernés se trouve dans la TABLE ci-contre à gauche (sous les images des couvertures du livre)
Bonne lecture !
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NOS ARTISTES
PORTRAITS ET BIOGRAPHIES
SUIVIS D'UNE
NOTICE
sur les Droits d'Auteurs, l'Opéra, la Comédie-Française,
les Associations artistiques, etc.
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PRÉFACE
Par M. AURÉLIEN SCHOLL
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Photogravure de H. Reymond
PARIS
LIBRAIRIE DE L'ANNUAIRE UNIVERSEL
31, RUE SAINT-LAZARE, 31
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MDCCCXCV
(Tous droits réservés)
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PRÉFACE
A Monsieur JULES MARTIN
Cher Monsieur,
Je viens de parcourir votre joli volume. Comme d'autres font l' "Annuaire de la noblesse", vous ,avez voulu publier l' " Annuaire des planches" une nomenclature, sans appréciation personnelle, sans critique aucune de tous ceux et de toutes celles qui, sous des aspects di fférents, remplissent el égaient nos soirées. Quand la rampe est éteinte, chacun rentre chez' soi avec une impression d'art ou, au moins, le souvenir d'une jupe soulevée — qui continue — ou l'obsession d'un refrain qui chante encore sur le traversin, après la bougie soufflée. Un gros financier, habitué des coulisses, avait. enrichi plusieurs feMmes de théâtre célèbres par leur beauté. Le petit hôtel, les voitures, les bijoux, semblaient ne lui rien coûter. A cinquante ans, il avait des jalousies, des transports de jeune clerc. Il s'amouracha finalement d'une soubrette assez laide, qui devait son succès ci sa verve originale et à un certain don de singerie.
— Celle-ci ne vous fait pas honneur, lui dit un viveur de ses amis; on est accoutumé à vous voir plus de goût.
— Hé! mon-cher, répartit l'hoMme aux millions, ce n'est pas la femme que j'aime, "c'est la profession ! "
La curiosité, la passion qu'inspirent les femmes de théâre ne se sont jamais autant qu'aujourd'hui étendues aux comédiens. Il n'est pas jusqu'aux cafés-concerts qui n'aient leurs "abonnées" comme leurs habitués. Le 'monsieur en habit rouge et le comique en "piou-piou" reçoivent des petits billets plus ou moins parfumés comme les jeunes premiers et les ténors de nos fraudes scènes.
Il est donc prouvé que le public a soif de renseignements Sur ce monde particulier qui s'agite, qui chante, qui danse sur la scène.
La notice, accompagnée du portrait, met le lecteur en rapports presque intimes avec les artistes applaudis. Votre album resserre les liens tacites qui les unissent.
Le temps n'est plus où Diderot pouvait écrire le "Paradoxe sur le comédien".
Le comédien est devenu un citoyen.. d'aucuns sont officiers dans la réserve, plusieurs sont décorés coMme les grands industriels.
Quant aux actrices, elles se marient volontiers.
On ne les épouse qu'a bon escient et la statistique permet de proclamer que les actrices mariées font de tout aussi honnêtes feMmes que celles qui sortent du Couvent des Oiseaux. Leur gazouillement est même d'une esthétique supérieure. Selon Diderot, le comédien est un être qui se dédouble et chez qui l'hoMme fait mouvoir l'artiste. Il serait impoli d'appliquer la même définition à la comédienne...
Pour
conclure, mon cher monsieur Martin, votre volume, avec ses gracieux portraits, est vraiment un livre d'oreiller.
AURÉLIEN SCHOLL.
ABRÉVIATIONS
Nous regrettons de ne pouvoir donner ici les portraits et les biographies de Mlles ANTONINE, ARNOLDSON,Z. BOUFFAR, DOCHE, FIERENS, FRANCE, D. GRASSOT, HORWITZ, KALM,LANDOUZY, LECONTE, M.-L. MARSY, NEVADA, DE NUOVINA, ED. RIQUIER, ROUSSEIL., M. SAMARY, H. SCHNEIDER, TARQUINI D'OR, D. UGALDE, VUILLAUME et de MM. AMAURY, G. BERR, FRED. BOYER, DEVOYOD, • DUCHESNE, FRANCÈS, HITTEMANS, JOLIET,LAROCHE, LE BARGY, MARQUET, MARTEL, NERTANN, TALBOT, VILLARET, VAN DYCK, etc.; qui, en s'abstenant de répondre à nos lettres. n'ont pas cru — peut-être par une modestie excessive — devoir figurer parmi les artistes qui sont dans ce volume. Nos lecteurs trouveront néanmoins à la fin du chapitre - des Théâtres plusieurs notices sur quelques-uns des anciens lauréats du Conservatoire dont nous avons pu reconstituer les états de service.
J.-M.
Page 9
M. ACHARD (Léon)
Carjat (1864)
N2, à Lyon, le 16 février 1831 — Lic. en dr. (1832), 1** p. d'op.-com., à l'unan. au Conserv. de Paris (1854). Déb. au Th. Lyr., dans le Billet de Marguerite (1854) reste à ce théàtre jusqu'en 1856. Passe ensuite à Lyon (1856-62) y crée : Jaguarita, les Dragons, Faust, les Amours du Diable, Rigoletto, etc.; et joue le rép. Déb. à l'Op.-Com., dans la Dame Blanche (1862), joue le rép.; crée: la Fiancée du Roi de Garbe, le Capitaine Henriot. Mignon, etc. Quitte l'Op.-Com. en 1870 et fait des tournées en France et en Belgique jusqu'en 1872; puis en Italie (1872-73): crée Mignon en italien. Entre ensuite à l'Opéra (1873-76) Déb. dans la Coupe du Roi de. Thulé, chante les Huguenots, l'Africaine, Faust, etc. Tournée du Requiem en France et Belgique (1876). Rentre à l'Op.-Com en 1876 ; y crée Piccolino, crée le Roi de Lahore, à Lyon (1880) — Prof'. au Conserv. depuis 1887. — I.
38, avenue de Wagram — Paris.
Page 10
Mme ADINY (Ada)
Née à Boston (États Unis) en 1863. — Élève d, Mme Viardot. puis de M. Sbriglia. Débuts à l'Opéra, comme grand soprano dramatique, le 6 mai 1887, dans le Cid : rôle de Chimène. Chante à l'Opéra : le Cid, l'Africaine, Don Juan, Henry VIII, Sigurd, Patrie , la Juive et les Huguenots. Y crée Ascanio. Créations: à la Scala de Milan, la Walkyrie (1895) ; au San-Carlo de Naples, les Médicis; à Bologne, Tristan et Yseult, la GotterdaMmerung et Siegfried. Engagée à la Scala de Milan (1894-95) pour y créer Sigurd, Patrie, le Cid et la Navarraise en italien. — .
2, rue Saint-Didier — Paris
Page 11
Mlle AGUSSOL (Charlotte-Marie)
Née à Toulon (Var), le 2t) nov. 1863. — 2e prix de chant et 2e prix d'opéra-comique au Conservatoire (1887). Débute à l'Opéra dans les Huguenots : rôle d'Urbain (19 sept. 1888); chante ensuite Faust (Siebel), Guillaume Tell (Jemmy), Roméo et Juliette (Stephano), l'Africaine, la Favorite, la Walkyrie, etc., etc.
72, rue Condorcet — Paris.
Page 12
M. ALBERT-LAMBERT père (Léon).
Né à Rouen, le 23 février 1847. — Pas de Conservatoire. Débuts à Rouen (1867). Lille (1871). Paris-Ambigu (1873) : la Dépêche, Tabarin, etc. Passe ensuite aux Nations ; crée les Chevaliers de la Patrie. Voyage avec Agar. Troisième-Théâtre-Français; crée l'Amour et l'Argent, l'Obstacle, la Provinciale, etc. Gaité: crée la Sainte-Ligue. Enfin à l'Odéon. depuis 1880: crée : Henriette Maréchal, les Jacobites, Othello, Numa Roumestan, Severo Torelli, Shylock , la Marchande de sourires, l'Argent d'autrui, les Deux Noblesses, Yanthis. Fiancée, Pour la Couronne, etc., etc., joue le répertoire. — .
48, rue Monsieur-le-Prince — Paris.
Page 13
M. ALBERT-LAMBERT fils (Raphaël).
Né à Rouen, le 31 décembre 1865. — 1er accessit de comédie au Conservatoire, en 1882 ; 1er prix de tragédie, en 1883. (Elève de M. Delaunay.) Débute à l'Odéon dans Severo Torelli (création), le 13 novembre 1883. Débute à la Comédie-Française, dans Ruy-Blas, le 17 septembre 1885. Joue le répertoire ; crée: Vincenette, la Bûcheronne, Une famille, Grisélidis, Par le glaive, Jean Darlot, la reine Juana ; reprend Bérénice, Severo, Torelli, Henri III et sa cour, etc. Sociétaire depuis 1891.
8, rue Monsieur-le-Prince — Paris.
Page 14
M. ALVAREZ (Albert-Raymond).
*
Benque.
Chante très longtemps en province avant d'entrer à l'Opéra ou il débute le 14 mars 1892, dans le rôle de Faust. A chanté depuis :Roméo, Lohengrin, la Walkyrie, Samson et Dalila, etc. A créé un rôle dans Thaïs (1894) et dans la Montagne noire (1895).
38, rue de la Muette, à Maisons-Laffitte (S.-et-O.)
Page 15
Mme. AMEL-MATRAT (Louise-Claudine-Prontuat, dite)
Née à Paris, le 19 mars 1859. —1' prix de comédie au Conservatoire, en 1880 (Élève de Regnier). Débuts à la Comédie-Française, en mars 1881. Joue tous les rôles du répertoire de Mme Jouassain. Crée les Rantzau, les Corbeaux, Denise, la Mégère, Mlle du Vigean, la Bûcheronne, Par le glaive, l'Amour brode, le Bandeau de Psyché, etc. — .
9, rue Le Peletier — Paris.
Page 16
M. ANGELO (Émile-Télémaque Barthélemy, dit)
Né à Paris, le 22 avril 1843. Déb. à Montparn. (1863-65) passe ens. au Vaudev. (1866-67) aux Fol.-Dram. (1868), à Cluny, à la Gaité 1869, à l'Odéon (1869-70), à la P. St-Mart.(1870), au Châtelet (1870-72). à la Gaité (1873-74. à la P.-St-Mart.(l875), à Beaumarchais (1876). Tournée de France (1877). à l'Ambigu (1877-78), au Châtelet 1879-80). Tournées en Amérique, en Europe, en Australie (1881-91) Rentre à Paris entre deux voyages et joue le Maitre, aux Nouveautés. et la Petite Mionne au Château d'Eau. A joué success. dans les th. et tournée, désignés plus haut : Giboyer, le Rosse, le Marquis de Villemer, les Sceptiques, Michel Pauper, le Juif errant, la Bouquetière, Patrie, la Maison du Baigneur, Jeanne d'Arc, la R. Margot. Bébé, l'Assommoir (crée Gueule l'or), Hernani, Ad. Lecouvreur, la Dame aux Camélias, Théodora, Lucrèce, Froufrou, l'Abbé Const., etc., etc. Engagé à la Renaiss. dep. 1893; y a joué Fédora, Gismonda, etc. — Méd. de sauvetage.
11, boulevard Montparnasse — Paris.
Page 17
M. ANTOINE (André).
Ancien employé de la Cie du Gaz ; jouait la comédie d'amateur dans les salons lorsqu'il eut l'idée de fonder le Théâtre-Libre; la première représentation eut lieu passage de l'Élysée-des-Beaux-Arts, le 30 mars 1887, avec Jacques Damour; plus tard le Théâtre-Libre se transporta à la Gaité-Montparnasse, puis aux Menus-Plaisirs (qui deviendra le Théâtre Antoine). Dans les trois premières années il a représenté 125 actes inédits : Sœur Philonène, la Puissance des Ténèbres, l'Amante du
Christ, Rolande, la Mort du Duc d'Enghien. le Comte Witold, le Père Lebonnard , l'École des Veufs, la Casserole, le Maitre, etc., etc. En outre le Théâtre-Libre a donné une série de représentations à la Porte-Saint-Martin et a fait plusieurs tournées enprovince et à l'étranger. — M. Antoine est engagé au Gymnase où il a créé un rôle Jans l'Age difficile (1895) — .
96, rue Blanche — Paris.
Page 18
Mlle ARBEL (Marguerite Stokvis,dite)
Née à Paris I Elève de Mme Pasca et, au conservatoire, de M. Worms. 1er prix de piano en 1885 (classe de Mme Massart),organiste, miniaturiste.
— Débute au Gymnase, dans Belle-maman (8 septembre 1889), joue ensuite Paris fin de siècle,l'Art de tromper les femmes. Engagée à l'Odéon depuis 1891 : y joue les Femmes savantes, le Misanthrope, les Fausses confidences ; créé Mariage d'hier, M. de Réboval, le Bourgeois républicain, etc.
Il, rue Saint-Lazare— Paris.
Page 19
Mlle AUGUEZ (Mathilde-Pauline-Lucie).
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Née à Amiens, le 29 mars 1868. — 2* acc. de chant et 2e prix d'op.-com. au Conservatoire (1887). — Débute à l'Opéra-Comique dans Madame Turlupin : rôle d'Isabelle (29 mars 1888) ; crée ensuite le Baiser de Suzon (1er juin 1888), chante Mignon (Frédéric), Mireille (Andreloun), les Dragons (Georgette), etc. Crée la Vénus d'Arles, aux Nouveautés (30 janv. 1889) et revient à l'Opéra-Comique: chante le Sire de Créquy, le Café du Roi et le répertoire. Quitte l'Opéra-Comique en 1891 pour créer le Coq aux Menus-Plaisirs (30 oct. 1891), et passe enfin aux Variétés; débute dans Mamzelle Nitouche : rôle de Mme Judic (11déc. 1891); joue ensuite les Variétés de l'Année, le Premier mari de France, les Brigands, etc. (Chante les chansons 1830 à la Bodinière.)
51, rue de Miromesnil — Paris
Page 20
Mlle AUSSOURD (Antonia-Louise).
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Née à Paris, le 3 sept. 1866. — 2e prix d'opéra-comique au Conservatoire, en 1888. — Débute à la Renaissance, dans Miette (création : 24 sept. 1888); crée ensuite Isoline (26 déc. 1888. reprend Giroflé-Girofla. Passe aux Bouffes-Parisiens; crée le Mari de la Reine, (18 déc. 1889). Crée, aux Menus-Plaisirs : Bacchanale. Tararaboum-Revue; reprend l'Œil crevé (1892); crée Mlle ma feMme (1893), etc., etc.
2, rue Mazagran — Paris.
Page 21
M. BADIALI (Eugène-Charles-Constant Badouaille, dit)
Né. à Paris, le 30 juin 1865.— 1er prix d'opéra-comique au Conservatoire, en 1888 (Elève de Mocker). Débute au Théâtre-Lyrique national, dans Jocelyn : rôle de l'époux de Julie (création : 13 octobre 1888); chante Si j'étais Roi, Joconde, le Chien du jardinier, etc. Engagé ensuite à la Monnaie de Bruxelles (1889), chante : le Songe, Carmen, le Barbier, Siegfried, la Flûte enchantée, Don Juan, la Basoche, etc. Débute à l'Opéra-Comique, dans le Barbier de Séville : rôle de Figaro (3 octobre 1892), chante Richard, les Deux avares, Falstaff, etc.
15, passage Saulnier — Paris.
Page 22
M. BAILLET (Georges-Jules-Victor).
Né à Valenciennes, le 8 juillet 1848. — 1er accessit de comédie, au Conservatoire, en 1872 (Élève de Bressant). — Débute à l'Odéon, qu'il quitte en 1875 pour entrer a le Comédie-Française. Joue tout le répertoire ; a fait de nombreuses créations, notaMment l'Étrangère, (1876), Daniel Rochat (1880), la Princesse de Bagdad (1881), les Rantzau (1888), Denise, Antoinette Rigaud (1885), etc., etc. — Sociétaire depuis 1887. — I .
13 bis, rue d'Aumale — Paris.
Page 23
M. BALTHY (Louise).
Née à Bayonne, le 17 août 1869. — Débute aux Menus-Plaisirs, dans Tararaboum-Revue (décembre 1892); crée ensuite Mlle ma femme. Passe après aux Folies-Dramatiques; crée Cousin-Cousine.
25, rue d'Offémont — Paris
Page 24
Mme BARETTA-WORMS
(Marie-Heloïse-Rose-Blanche).
Née à Avignon, le 22 avril 1855. — Parait pour la 1ère fois sur la scène de la Comédie-Française à 8 ans dans le. Supplice d'une feMme : rôle du bébé. Ent. Conserva-toire (1868). 2e prix de comédie (1870) (CI. Regnier). Déb. Odéon dans la Salamandre : rôle de Marthe (1870); crée Gilbert, le Petit marquis, etc.; va créer Dianah, au Vaudev. Rent.Odéon (1873°, crée : Docteur Gorgibus, la Jeunesse de Louis XIV, la Maitresse légitime, etc. Déb. Comédie-Française dans les FeMmes savantes : rôle d'Henriette (1875), joue répertoire : rep. Fils naturel, crée Luthier, Daniel Rochat, Barberine, les Corbeaux, Raymonde, Antoinette Rigaud, la Bûcheronne, Une Famille, Antigone, Vers la Joie, etc. Nommée sociétaire le 26 mai 1876 — .
38, avenue Gabriel — Paris.
Page 25
M. BARNOLT
(Paul-Fleuret, dit)
Né en 1814.— Un an d'études au Conservatoire (classe de Bataille). Débuts aux Folies-Marigny ; passe ensuite aux Fantaisies-Parisiennes (1866) où il coMmence â jouer les rôles ide trial. — Débute à l'Opéra-Cornique le 23 août 1870, dans Zampa, rôle de Dandolo. Chante depuis tout le répertoire; trente créations, dont les principales sont : le Roi l'a dit, Piccolino, Carmen,l'Amour médecin, la Basoche, Werther, Falstaff, etc. — .
à Bois-Colombes — (Seine).
Page 26
M. BARON
(Louis Bouchêne, dit)
Né à Alençon (Orne) en sept. 1838. Premiers essai- au Th. de la Tour-d'Auvergne (1857) Limoges (1857-58). Troyes (18i8-59). Service militaire dans les carabiniers. Toulouse (1863), Rouen (1864.66). Débute aux Variétés, dans le Photographe (juillet 1866). Codirect. de la Tour-d'Auvergne (1871) Rentre aux Variétés (1872), y crée un grand nombre de pièces : les 30 millions de Gladiator, la Boulangère, les Charbonniers. Ia Cigale. Niniche, le Grand Casimir, la FeMme à Papa, Lili, Mamz'elle Nitouche, le Fiacre 117, Décore, M. Betzy, Ma Cousine, le Premier mari de France. la Rieuse, etc., rep Chilpéric. S'était associé en 1886 avec M. Bertrand, pour la direction des Variétés. Acréé le Petit Poucet à la Gaité (1886).
8, rue de Maubeuge — Paris.
Page 27
M. BARRAL
(Théophile Baillon, dit)
Né à Marseille, le 12 juillet 1852. — 1er prix de comédie au Conservatoire, en 1877 (élève de Monrose). Débute au Troisième-Théàtre-Français (1877).y fait de nombreuses créations; quitte ce théâtre en 1882 et entre au Gymnase, puis fait une tournée en Russie avec Coquelin. De retour à Paris, il entre à l'Odéon où il joue le répertoire pendant deux ans et fait plusieurs créations ; passe ensuite aux Variétés. puis à la Renaissance, plus tard au Nouveau.Théâtre et enfin aux Bouffes-Parisiens où il crée l'Enlèvement de la Toledad. Engagé au Châtelet pour jouter Don Quichotte.
au Théâtre du Châtelet — Paris
Page 28
M. BARTET
(Jean).
Né à Gurs (Basses-Pyrénées), le 13 décembre 1862. — 1er prix de chant et 2e prix d'opéra, au Conservatoire, en 1893. (Élève de MM. Barbot et Giraudet.) Débute à l'Opéra dans l'Africaine : rôle de Nélusko (8 novembre 1893); chante l'Africaine, Thaïs. Faust, Djelma, etc.
rue du Pré-aux-Clercs — Paris.
Page 29
Mlle BARTET
(Jeanne-Julia Regnault, dite)
Née à Paris, le 28 oct. 1854. — Entre au Conserv. en 1872 (Cl. de Regnier);2e acc. de com. (1873). Déb. au Vaudev, dans l'Arlésienne: Rôle de Vivette (sept. 1873) ; crée des rôles dans l'Oncle Sam, les Bourgeois de Pont-Arcy, Dora, Mme Caverlet, le Club, etc. — Déb. à la Com-Franç. dans Daniel Rochat : rôle de Léa (création; 16 fév 1880). Nommée sociétaire le 24 déc. de la même année. A joué successiv. (répertoire, reprises ou créations) : Ruy-Blas, le Gend. de M Poirier, Iphigénie, Jean Baudry, Mlle de Belle-Isle, On ne badine pas avec l'amour, les Rantzau, le Roi s'amuse. la Nuit d'Ortobre, l'Étrangère, Hernani, Denise Chamillac, Francillon. la Souris, les FeMmes sav., Ad. Lecouvreur, Pépa, l'Ecole des maris, Thermidor, Visite de Noces, Grisélidis, le Jeu de l'Amour, Une Famille, Jean Darlo, Par le glaive, la Paix du ménage, Antigone, Bérénice, etc. — .
212, rue de Rivoli — Paris.
Page 30
Mlle BEAUVAIS
(Laure).
Née à Paris, le 28 octobre 1869. — 2e prix d'opéra-comique au Conservatoire (1893); (élève de MM. Crosti, Mangin et Taskin). Débute à l'Opéra, dans Thaïs rôle d'Albine (16 mars 1894); chante Faust (dame Marthe), Roméo (Gertrude), Salammbô (Taanach), etc.
47, rue Bonaparte — Paris.
Page 31
M. BELHOMME (Hippolyte-Adolphe).
Né à Paris, le 2 décembre 1854. — Second prix de chant et d'opéra-comique, au Conservatoire, en 1879 (Élève de MM. Boulanger et Ponchard). Débute à l'Opéra-Comique dans Lalla-Roukh : rôle de Baskir (11 novembre 1879); reste à ce théâtre jusqu'au 30 juin 1886 : y joue tout le répertoire des basses chantantes. Passe ensuite à Lyon (septembre 1886 — mai 1889), et à Marseille (1889-90). Rentre à l'Opéra-Comique le 1er septembre 1891.
1, rue Pernelle — Paris.
Page 32
M. BERNAERT
(César-Désiré-Joseph).
Né à Roubaix (Nord), le 11 juillet 1863 — 1er prix au Conservatoire de Lille. Entre ensuite au Conservatoire de Paris (classes Bax et Ponchard), 1er accessit de chant 2e prix d'opéra-comique (1886) . Débute à l'Opéra-Comique, dans le Médecin malgré lui : rôle de Géronte (1886); chante depuis le répertoire : a créé des rôles dans : Dimanche et Lundi, le Baiser de Suzon, Benvenuto. Enguerrande. Dante, Kassya, etc. — .
8, boulevard Saint-Michel — Paris.
Page 33
Mme BERNAERT
(Magdeleine).
Née à Muret (Haute-Garonne), le 11 février 1867. — Entre au Conservatoire en 1883 (classes Archainbaud et Ponchard); 1ers accessits de chant et d'opéra-comique (1886). Débute à l'Opéra-Comique, dans l'Amour médecin (1887) ; chante les Noces de Jeannette, Zampa, Carmen, Mignon. la Dame Blanche, Dimitri. la Nuit de Saint-Jean, les Rendez-Vous bourgeois, etc.; crée : la Cigale madrilène, l'Amour vengé. Quitte l'Opéra-Comique et entre à la Gaité (1893) : chante successivement Surcouf, les Cloches de Corneville, Rip, etc.
8, boulevard Saint-Michel — Paris
Page 34
Mme BERNHARDT
(Rosine, dite SARAH).
Née à Paris, 2:),. oct. 1844. — Élevée au couvent de Grandchamps, près Versailles. 2e prix de Com. au Conserv.
(Cl. Provost, 1862). Déb. Coméd.-Fr. d. lphigénie (62), puis Gymnase peu de temps) et Porte-St-Mart. (Biche-au-Bois, sous un faux nom). Déb. Odéon (64) ; j. Testament, Phèdre, Roi Lear., Passant, Ruy-Blas, etc. Rentre Com,-Fr. (6 nov. 72), dans Mlle de Belle-lsle ; j. répert. Cr. Rome vaincue, l'Etrangère, etc. Nom. sociétaire (75). Quitte Com.-Fr. pour voy Amérique (1880-81). Russie (81). Direct. Ambigu, sous. le nom de Maurice Bernhardt (82). Cr.Fédora au
Vaudev. (11 déc. 82). Achète Porte-St-Mart. (sept. 83), j. Froufrou, Dame aux Camélias, Nana-Sahib, et Théodora (directions Mayer et Duquesnel). Voy. Amér. (86-87). Rentr. Porte-St-Mart.. créé, Tosca (nov. 87). Voy. Amér. (88-89). Rent. Porte-St-Martin. Jeanne d'Arc (3.janv. 90), Cléopatre (23 oct. 90). Voy. (91-93). Direct. Renaissance depuis nov. 93: Les Rois, Phèdre. Izeïl, la Femme de Claude, Gismonda, Magda, etc. —
56, boul. Pereire — Paris
Page 35
Mlle BERTHET (Lucy-Bertrand, dite).
Née à Dinant (Belgique), le 13 mai 1868. — 2e prix de chant (élève de M. Duvernoy) et 1er prix d'opéra au Conservatoire (1892). Débute à l'Opéra dans Hamlet : rôle d'Ophélie (23 septembre 1892). Chante Hamlet, Roméo, Rigoletto, Lohengrin, Faust, Thaïs, etc. Crée Gwendoline, la Montagne noire, etc.
14, rue de Milan — Paris
Page 37
Mlle BERTHIER (Alice).
Née à Paris, le 10 mars 1860. — Élève de Monrose. Débuts aux Nouveautés en 1891. Puis aux Menus-Plaisirs : Pall mall Gazelle, la Petite Mariée, la Fiancée des Verts-Poteaux, François les Bas-Bleus, la Belle Sophie, etc. Ensuite à Saint-Pétersbourg, à Bruxelles et à la Renaissance: Mission délicate, Lycée de Jeunes filles, les Douze feMmes de Japhet, la Famille Vénus, etc. Engagée, à la Renaissance.
12, avenue Kléber — Paris.
Page 37
Mlle BERTINY (Jeanne-Clémentine-Brognard, dite).
Née le 17 novembre 1872 — 1er prix de comédie au Conservatoire, en 1888 (Élève de M. Worms). Débute à la Comédie-Française. dans Il ne faut jurer de rien : rôle de Cécile (29..déc. 1888). Crée des rôles dans Margot, l'Ami de la maison, Cabotins, les Petites marques, etc.reprend la Belle Saïnara : joue le répertoire.
A la Comédie-Française — Paris.
Page 38
M. BERTON (Pierre-François-Samuel).
Né à Paris, le 6 mars 1842. — Élève de son grand-père Samson; n'a pas été au Conservatoire. Débute au Gymnase en avril 1859, dans Marguerite de Sainte-GeMme : rôle de Cyprien. Reste au Gymnase jusqu'en 1869. Odéon 1869-73, Comédie-Française 1873-75, Vaudeville 1875-85. Depuis 1885 ne s'est plus engagé qu'à la représentation : Porte-Saint-Martin, Vaudeville, Odéon, Ambigu, Porte-Saint-Martin. Très nombreuses créations dans tous ces théâtres, les dernières sont : le Club, l'Aventure de Ladislas Bolski, les Affolés, le Nabab, Odette, Fédora. Conte d'avril, Gerfaut, la Tosca, Gigolette, le Collier de la Reine,etc., etc. — Directeur de la Comédie-Parisienne. Auteur des Jurons de Cadillac (1865), de Didier (1888), etc., à collaboré plusieurs pièces à succès.
54, rue Saint-Lazare — Paris
Page 39
Mme BILBAUT-VAUCHELET-NICOT
(Juliette-Maria-Angélique).
Née à Douai, le 26 septembre 185ti. — 1ers prix de chant et d'opéra-comique. au Conservatoire (1875). Débute à l'Opéra-Comique dans le Pré aux Clercs : rôle l'isabelle (23 déc.1877) ; crée Suzanne, Jean de Nivelle, la Taverne des Trabans, Galante aventure; chante la Flûte, l'Etoile du Nord, les Diamants, Carmen, etc. Quitte le théâtre en 1885 pour se consacrer à l'enseignement du chant. A chanté Béatrice et Benedict , donné à l'Odéon par la Société des Grandes auditions musicales de France. — .
1, square du Roule — Paris
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Mme BLANCHE MARIE (Eugénie)
Née à Paris, le 2 septembre 1865. — Ètudes au Conservatoire ; piano (classe Ritter) ; chant (classe Barbot) 2e accessit. Débute aux Folies-Dramatiques dans les Mousquetaires au couvent : rôle de Marie (1886). Ensuite aux Nouveautés ; crée la Princesse Colombine; aux Folies-Dramatiques : 300 fois le rôle de Germaine dans les Cloches (1889), chante Surcouf, Rip; crée Riquet. Passe aux Bouffes, crée Eros; au Nouveau-Théâtre, crée Miss Dollar et Nos bons chasseurs ; revient aux Bouffes, crée Fleur de Vertu (1894).
4,rue de Chantilly — Paris.
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Mme BOISSELOT (Paulin-Louis)
Né à Paris, le 20 mars 1829. — Études au lycée Charlemagne. — Débute aux Folies-Dramatiques (1849) Passe ensuite au Vaudeville (1859-62); puis quelques années à Bruxelles. Secrét. de Montigny, au Gymnase. Retourne à Bruxelles. Revient à Paris en 1872, puis en 1875, au Vaudeville, où il est encore. De 1879 à 1893, régisseur général, puis directeur de la scène ; démissionnaire en 1893. A créé au Vaudeville (pl. de la Bourse et ch. d'Antin) : les Vivacités du cap, Tic, Nos Intimes, le Club, Tête de linotte, le Conseil judiciaire, les Surprises du divorce, le Voyage d'agrément, Feu Toupinel, la Famille Pont-Biquet, M. le Directeur, etc.
Auteur de plusieurs comédies, vaudevilles, etc. — .
49, rue de Bretagne — Asnières (Seine).
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Mlle de BONCZA
(Wanda-Marie-Émilie Rutkowska, dite).
Née à Paris, le 8 mars 1872. — 1er prix de comédie au Conservatoire, en 1891 (Élève de M. Worms) ; débute à l'Odéon dans la Barynia (création, sept. 1894) ; crée ensuite Fiancée, Pour la Couronne, etc.
73, rue Nollet — Paris.
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Mme BOSMAN
(Rosa).
Née à Bruxelles. — Études au Conservatoire ;de Bruxelles; 1er prix de chant,1er prix de maintien,1er prix de duos (Élève de M. Warnots). Débute au théâtre de la Monnaie, dans Carmen. Débute à l'Opéra dans Sigurd : rôle de Hilda (création : 17 juin 1885), chante le répertoire :crée Patrie, le Cid, Ascanio, la Darne de Montsoreau, Stratonice, etc.
35bis, rue des Aubépines — Bois-de-Colombes (Seine).
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Mlle BOUCART
(Alexandrine).
Née à Paris, en 1868. — Élève de Mme Vaucorbeil, de MM. Giraudet et Obin. Débuts à Angers, dans Lohengrin : rôle d'Elsa. Puis à Lyon : Faust, Roméo, le Roi d'Ys, etc.. Engagée à l'Opéra-Comique, crée Enguerrande ; chante Zampa, Lalla-Roukh, etc.
59, rue des Archives — Paris.
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Mlle BOUCHER
(Théophile).
Né
à Troyes, le 15 sept. 1847. —1er prix de comédie au Conservatoire, en 1866 (Élève de Régnier). Débute à la Comédie-Française le 1er août 1866. Joue surtout le répertoire classique; a créé plusieurs rôles. Sociétaire depuis 1888.
A la Comédie-Française — Paris.
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M. BOUDOURESQUE
(Auguste-Acanthe).
Né à la Bastide-sur-I'hers (Ariège), le 28 mai 1835. D'abord employé de chemins de fer. puis inspecteur et entrepreneur de l'éclairage à Marseille (1857-1872). Études au Con•ervaloire de Marseille; 1er prix de chant 1861). Cafetier à Marseille (1872-74). Débute au Grand-Théâtre de Marseille, dans Ernani, en italien (3 septembre 1874. Débute à l'Opéra, dans la Juive ; rôle de Brogni (avril1875). Chante tous les grands rôles de basses. Quitte l'Opéra en 1884. A fait plusieurs saisons en province.
Batellerie de la Malmousque — Marseille.
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M. BOUHY
(Jacques).
Né à Pépinster (Belgique), le 18 juin 1848. — Premières études : piano, orgue et chant au Conserv. de Liège ; ensuite au Conserv. de Paris; 1er' p. de chant, 1er p. d'opéra, 2e p. d'op.-com., en 1869 (cl. de MM. Duvernoy et Masset). — !Déb. à l'Opéra, dans Faust : rôle de Méphistophelès 1871), chante le rép , crée Érostrate 16 oct. 1871); passe ensuite à l'Opéra-Comique; crée D. César de Bazan (1872), Carmen : Escamillo (3 mars 1875), etc., reprend les Noces de Fig., Roméo, le Pardon, Philémon. etc. Quitte l'Op.-Corn. et déb. au Th.-Lyrique dans Giralda (I2 oct. 1876); crée Paul et Virginie (15 nov. 1878), le Bravo, la Clef d'Or (1877). Rentre à l'Opéra après la ferm. du Th.-Lyr., chante Hamlet, D. Juan. la Favorite, etc. Ensuite saisons eu Russie et à Londres. Fondateur-directeur du Conservat. natipnal de New-York (1885-89). Crée Samson et Dalila, à l'Eden-Th. (1890). Fait une apparition à l'Opéra en mai 1892. — Profess.. de chant. — .
31, rue de Ponthieu --Paris.
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M. BOUVET
(Maximilien-Nicolas).
Né à Liège. — Études an Comervatoire de Paris. — Débuts au Théâtre-Royal de Liège ; ensuite à Paris, Folies-Dramatiques, crée François les Bas-Bleus (1883). — Débute à l'Opéra-Comique dans le Barbier de Séville, rôle de Figaro (8 nov. 1884), joue le répertoire; crée le Chevalier Jean, Maitre Ambros, le Roi malgré lui, Esclarmonde, le Rêve'', Cavalleria rusticana, l'Attaque du moulin, Werther, etc. — . —Chevalier du Cambodge, de l'Annam ; officier de Nicham. Artiste peintre, [méd. et ach. par l'État.
57bis, boulevard Rochechouart — Paris
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M. BOUYER
(Prosper-Étienne).
Né à Aytré (Charente.- Inférieure), le 1" décembre 1845. —Débuts au théâtre Mont parnasse (sept. 1864). 1ers rôles . Dunkerque (1868-89), Nancy (1869-70), Nice (1871-72), Toulouse (1872-73). Paris : Porte-Saint-Martin (1873-81 . Très nombreuses créations. Lyon (1881-82) : Retour à la Porte-Saint-Martin; nouvelles créations. Engagé au théâtre du Châtelet pour 1894-95. — Membre du Comité de l'Association des Arts dramatiques.
108, boulevard Richard-Lenoir — Paris.
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Mlle BOYER
(Rachel-Adolphine-Marie-Andréa).
Née à Nevers, le 11 oct. 1864. -2e prix de comédie Conservatoire, en 1883 (Élève de M. Got). Débute à l'Odéon dans le Malade imaginaire (1885); joue le répertoire; crée Feu de paille, Conte d'Avril. Débute à la Comédie-Française dans le Légataire universel : rôle de Lisette (2 déc. 1887); joue le répertoire ; a créé de, rôles dans Margot, Par le glaive, la Femme de Tabarin. etc.
19, boulevard Inkermann — Neuilly (Seine).
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Mlle BRANDÈS
(Marthe-Joséphine Brunschwig, dite).
Née à Paris, le 31 janvier 1862. — 1er prix de comédie au Conservatoire, en 1883 (Elève de M. Worms). Déb. au Vaudeville, dans Diane de Lys (14 janv. 1884) : crée : le 15e Hussards (1884), Georgette (1885), Gerfaut 11386). Renée (1887). Engagée à la Comédie-Française, déb. le 26 sept. 1887, dans Francillon ; reprend la Princesse Georges (27 févr 1888), Henri III et sa cour 5 janvier 1889). Quitte la Comédie-Française en 1890. Rentre au Vaudeville pour créer Liliane (21 févr. 1891) ; reprend Révoltée (avril 1891). Retourne à la Comédie-Française en 1893; crée la Reine Juana (6 mai 1893), l'Amour brode (1893, Cabotins (1894), joue Ruy-Blas, etc.
95, rue Jouffroy — Paris.
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M. BRASSEUR
(Albert).
Né à Paris, le 12 février 1862. — Études au lycée Condorcet, bachelier. Débuts aux Nouveautés (déc. 1879) dans Fleur d'Oranger : rôle du collégien Ernest. Fils de Brasseur du Palais-Royal, qui fonda Ies Nouveautés, il crée et joue successivement à ce théâtre : la Cantinière, le Voyage en Amérique, Ies Domestiques, Serment d'amour, les Ménages parisiens. le Château de Tire-Larigot, l'Amour mouillé, Adam et Ève etc., etc. Il entre aux Variétés où il débute en février 1890 dans Paris port de mer. il crée ou rep. la Vie parisienne, Premier-Paris, Gentil-Bernard, l'Héroïque Lecardunois, le Premier Mari de France. Madame Satan, la Rieuse, Chilpéric, etc.
Lieutenant de réserve, officier du Nicham.
8, rue de la Station, à Maisons-Laffitte (Seine-et-Oise).
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Mme BRÉJEAN-GRAVIÈRE
(Georgette).
Née à Paris, le 22 sep. 1871. — 1er prix de solfège et 2e prix de chant au Conservatoire, en 1890 (Élève de M.Crosti). Débuts au Grand-Théâtre de Bordeaux en 1890. Y crée Esclarmonde qu'elle chante 33 fois de suite; chante Lucie, les Huguenots, l'Étoile du Nord, Mireille, etc. — Débute à l'Opéra-Comique, le 17 septembre 1894 dans Manon ; crée Ninon de Lenclos (1895).
17, rue de Châteaudun — Paris.
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Mlle BRELAY
(Marie-Louise-Alice, dite Christiane).
Née à Bordeaux, le 1er avril 1870. — 2e prix de chant. au Conservatoire, en 1891 (Élève de M. Crosti). Débuts à Strasbourg (1892); saison à Liège (1892-93); débute à l'Opéra-Comique dans Phryné : rôle de Lampito (sep-tembre 1893). Représentations à Saint-Pétersbourg (1894-95).
10, place Clichy — Paris
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M. BRÉMONT
(Léon Bachimont, dit).
Né à Paris, le 6 janvier 1852. — 2e prix de tragédie et 2e prix de comédie, au Conservatoire, en 1879 (Élève de Régnier). Débute à l'Odéon en 1879 dans "l'Inconnu" de Misanthrope et Repentir; y crée les Noces d'Altila,Amhra, etc., etc. ; crée aux Folies-Dramatiques Rip; à l'Ambigu : En grève; au Châtelet : Germinal, Jeanne-d'Arc; à l'Odéon : Mariage d'hier, Page d'amour ; au Gymnase : Une vengeance, Dette de Jeunesse; au Théâtre d'Application : le Christ dans la Passion; à la Porte-Saint-Martin : le Collier de la Reine. Joue une quantité de rôles de l'ancien et du nouveau répertoire. (350 fois Philéas Fogg, dans le Tour du Monde au Châtelet.) — Auteur d'un volume apprécié "Le Théâtre et la Poésie"
7, rue Boccador — Paris.
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Mlle BRÉVAL
(Lucienne).
Née
le 5 décembre 1870. 1er prix d'opéra, au Conservatoire, en 1890. Débute l'Opéra, dans l'Africaine : rôle de Sélika 20 janvier 1892) ; a chanté : Salammbô: Guillaume Tell (rôle de Jemmy, au centenaire de Rossini). A créé la Walkyrie; rôle de Brunnhilde (12 mai 1893), la Montagne Noire ; rôle de Yamina (fév. 1895). A chanté Pallas-Athénée aux fêtes d'Orange (1894). — .
31, rue Ballu — Paris.
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Mlle BRINDEAU
(Jeanne-Louise Dejarny).
Née
à Paris, le 22 nov. 1860. — 1ers acc. de tragédie et de comédie au Conservatoire, en 1878 (Élève de Bressant). Débute au Gymnase dans les Braves Gens (1880); joue ensuite les Grandes Demoiselles et crée successivement: l'Alouette (1881), Serge Panine (5 janv. 1882). le Roman Parisien (28 oct. 1882). Engagée ensuite à la Comédie-Française ; débute dans Mlle de Belle-Isle (5 nov. 1883) ; quitte peu après ce théâtre, fait un long séjour en Russie et rentre au Gymnase le 6 fév. 1889, dans M. Alphonse, joue ensuite les Danicheff (1890). Passe à l'Odéon en 1892 ; crée Mariage d'hier, Une page d'Amour (1893). etc.
62, rue Blanche — Paris
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Mme BROHAN
(Madeleine).
Née à Paris, le 20 octobre 1833. — Ier prix de comédie. au Conservatoire, en 1850 (Élève de Samson). Débute à la Comédie-Française, dans les Contes de la Reine de Navarre (création : octobre 1850). Principaux ouvrage, du répertoire et créations : les Caprices de Marianne, les Demoiselles de Saint-Cyr, le Misanthrope, Tartuffe, les Jeux de l'amour, le Lion amoureux, le Mariage de Figaro, I'Étrangère, le Monde où l'on s'ennuie. Nommé,e sociétaire en 1852.. Quitte le théâtre en 1885. — .
224, rue de Rivoli — Paris.
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Mlle BROISAT
(Émilie).
Née en 1850. — Débute au Vaudeville, dans Maison neuve (1866). Passe ensuite à Bruxelles (Galeries-Saint-Hubert), nombreuses créations à côté de Desclée (1887-70). Turin (1870). Débute à l'Odéon, dans Ruy Blas : rôle de Casilda (24 février 1872). Débute à la Comédie-Française dans le Demi-Monde (29 octobre 1874). Joue le répertoire, nombreuses. créations. Nom-niée sociétaire le 6 septembre 1877. Quitte la Comédie-Française, le 31 déc. 1894. - .
174, rue de Rivoli - Paris.
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Mlle BRUCK
(Rosa).
Née à Paris,
le 13 septembre 1865. —1er prix de comédie au Conservatoire, en 1885 (Élève de Maubant). Débute à la Comédie-Française dans Amphitryon : rôle d'Alcmène (22 octobre 1883) ; joue, Phèdre, Britannicus, Ruy Blas, etc.; crée Antoinette Rigaud. Quitte la Comédie-Française en 1885 et entre an Gymnase débute dans Fromont jeune (11 mars 1886) ; crée la Comtesse Surah, reprend Dora, Froufrou, etc. Passe ensuite à l'Odéon; crée Roméo et Juliette (de M. Lefèvre), le Secret de Gilberte. etc. — Ensuite saisons au Théàtre Michel, de Saint-Pétersbourg; y joue
Francillon, le Sphinx, le Prince d'Aurec, les Pattes de mouche, etc. Rentre au Gymnase (septembre 1894): crée Pension de Famille, reprend Question d'Argent, etc.
20, rue Euler — Paris.
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Mlle BUHL
(Marie-Renée).
Née à Alexandrie (Egypte),
le 19 juin 1865. Études au Conservatoire de Paris ; 1er prix de chant en 1889 ; 2e prix d'opéra-comique, en 1890 (Élève de MM. Archainbaud et Ponchard). Débute au Grand-Théâtre de Marseille en 1890. Passe ensuite à l'Opéra-Comique : y chante le Pré-aux-Clercs, Mignon, Paul et Virginie,etc. ; crée le rôle de Lampito dans Phryné (24 mai 1893).
Au Théâre de l'Opéra-Comique — Paris.
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M. BURGUET
(Paul-Henry).
Né à Jassy (Roumanie),
,le 21 décembre 1865. — 1er prix de comédie, au Conservatoire, en 1889 (Élève de M. Delaunay). Débute au Gymnase, dam. la Lutte pour la vie : rôle d'Antonin (création 1889) crée Paris fin de siècle, l'Obstacle, Tout pour l'honneur, la Menteuse, l'Homme à l'oreille cassée, etc. Passe ensuite à l'Ambigu pour créer les Chouans (1894), En représentation, aux Variétés de Marseille pour 1894-95.
28, rue Bréda -- Paris,
Page 63
M. CALMETTES
(André).
Né à Paris,
le 18 août 1861. — 2e acc. de comédie au Conservatoire (Élève de Got). Débute à l'Odéon, en 1885, dans Don Juan. Six ans à l'Odéon, direction Porel ; 23 créations : Renée Maurepin, Révoltée, Shylock, Egmont, Vie à deux, Fleurs d'avril, Roméo, Passionnément, Amoureuse, etc. 28 rôles du répertoire. Engagé ensuite au Grand-Théâtre : Sapho, Lysistrata, Faux BonshoMmes, Pécheur d'Islande, Arlésienne, puis à l'Ambigu, l'Aïeule et au Gymnase : la Servante, le Pèlerinage, Famille, Question d'argent, l'Age difficile, etc. — .
189, rue Saint-Honoré -- Paris.
Page 64
Mlle CALVÉ
(Emma de Roquer).
Née à Madrid, en 1864.
Élève de Marchesi et de Puget. Débuts à Nice, dans une représentation à bénéfice. Débuts à la Monnaie, de Bruxelles, dans Faust; role de Marguerite (25 Sept. 1882;. Th. Italien, de Paris, crée Aben Hamet : rôle de Bianca (16 déc. 1884) ; Opéra-Cornique, crée le Chevalier Jean : rôle d'Hélène (mars 1885). Saisons en Italie. Th. Italien de Paris : Ies Pêcheurs de Perles : rôle de Leila (1889). Tournées à l'étranger (Italie, Amérique, Londres). Rentre à l'Opéra-Comique, crée Cavalleria Rusticana (19 janv. 1892). Saison à Covent-Garden. Engagée à I'Opera-Cornique, puis à Madrid. — .
45, avenue Montaigne — Paris.
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M. CALVIN
(Alex.-Ad. Le Brasseur, dit Paul).
Né à Paris, en 1838.
— Débute A 18 ans au Pelit-Lazari, passe eusuite aux Fol.-Dram. où il reste 6 ans: crée Rose et Rosette; puis aux Galeries-Saint-Hubert, de Bruxelles où il reste 7 ans. — Débute au Palais-Royal Ie 1er juin 1872, dans Ia Cagnotte: rôle de Colladon ; jolie d'abord des petits rôles an milieu de l'ancienne troupe, puis crée: le Baptême du Petit Oscar, le Homard, la Boule, le Panache, Ia Boite à Bibi, Ie Mari de la Débutante, Divorçons, les Petiles Godin. Durand et Durand, Ie Parfum, les Boulinard, M. l'Abbé, le Système Ribadier, leurs Gigolettes, etc.; a repris beaucoup de créations de Geoffroy, Lhéritier, Gil-Perez et Brasseur.
42, boulevard du Temple — Paris.
Page 66
M. CANDÉ (Etienne-Charles-Louis-Adolphe).
Né à Paris,
le 1" juillet 1858. — 2e acc. de tragédie et 2e prix de comédie au Conservatoire, en 1878 at 1880 de (Élève de M. Delaunay). Débute au Gymnase dans Ie Mariage d'Olympe (30 déc. 1889), crée l'Alouette, Miss Fanfare ; passe ensuite 0 Saint-Pétersbourg. Débute à l'Odéonle 13 oct. 1888, dans Athalie: rôle d'Abner: joue Caligula, Fanny Lear. Ia Famille Benoiton; crée.- Rivoltée, Shylock, le Comte d'Egmont. Passe an Vaude-ville en 1891; erc,e Liliane, Hedda Gabler, le Prince d'Aurec, lee Paroles restent, Madame Sans-Gêne, etc.
26, avenue Trudaine — Paris.
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M. CAPOUL (Victor-Joseph-Amédée).
Né à Toulouse le 27 fév.1839.
—1er prix d'op.-com au Conservatoire, en 1861 (Élève de M. Moreau-Sainti). Débute à l'Opéra-Comique, dans le Chalet : rôle de Daniel (26 août 1861) ; crée la Déesse et le Berger, le Premier jour de bonheur, etc. Chante le répertoire. Passe à Londres en 1871 et revient à Paris, aux Italiens, en 1872. Tournée d'Amérique en 1873, avec Nilsonn. Russie (1875). Crée, au Théâtre-Lyrique de la Gaité, Paul et Virginie (15 nov. 1876). Crée le Saïs à la Renaissance (18 déc. 1881) et Jocelyn, à Paris (Théâtre du Château d'Eau. — 13 oct. 1888). — Off. du Nicham.
à Toulouse (Haute-Garonne)
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M. CARBONNE (Ernest).
Né à Toulouse, le 30 juillet 1866.
—1•' prix de chant, d'opéra-comique et de comédie au Conserv. de Tou-louse (1887). 1er prix d'opéra-comique au Conserv. de Paris (1889). — Débute à l'Opéra-Comique dans les Dragons de Villars : rôle de Sylvain (15 janvier 1890); joue le répertoire ; a créé des rôles dans la Basoche, Benvenuto, l'Amour vengé, les Folies amoureuses, Ninon de Lenclos, etc. — .
2, boulevard de Clichy — Paris.
Page 69
Mlle CARLIX (Suzanne).
Née à Paris, le 22 mai 1872. — 1er acc. de comédie en 1890 (Élève de M. Delaunay), U quitte à l'Odéon dans Myrtil et Mélicerte : rôle de Mélicerte (17 nov. 1890) ; passe à la Renaissance : rep. l'Hôtel Godelot (19 janv. 1891); puis au Grand-Théâtre: crée Lysistrata (22e déc. 1892); et enfin au Gymnase (1894).
au théâtre du Gymnase -- Paris.
Page 70
Mlle CARON (Cécile-Marie).
Née â Paris. — Débute au Palais-Royal en 1882; passe ensuite au Vaudeville ; crée des rôles dans les Rois en Exil (1883), l'Amour (1884), l'Affaire Clémenceau (1887), les Surprises du Divorce (1888), les Respectables, Marquise (1889), Mme Mongodin, Feu Toupinel (1890), M. Coulisset (1891), etc. Joue dans les reprises de Bébé (1884), l'Age ingrat (1885), le Chapeau d'un horloger (1887), les Sonnettes (1891), la Parisienne (1893), etc.
71. rue de Provence — Paris.
Page 71
Mlle CARON (Marguerite-Marie-Alexandrine).
Née à Paris. — Débute au Vaudeville dans la reprise de l'Age ingrat (1885) ; crée des rôles dans Georgette (1885) Renée (1887), les Surprises du Divorce (1888), le Député Leveau (1890), de 1heure à 3 heures (1891), M. Coulisset, la Famille Pont-Biquet (1892), l'Invitée (1893), etc. Crée, aux Nouveautés, l'Hôtel du Libre-échange (6 déc. 1894).
25, rue de Choiseul — Paris
Page 72
Mme CARON (Rose-Lucile-Meuniez).
Née à Monerville (Seine-et-Oise), te 17 novembre. 1857. — 2e' prix de chant et 1er accessit d'opéra, au Conservatoire (1882). Engagée à la Monnaie, de Bruxelles (1882-85); chante le répertoire; crée Sigurd. Engagée à t'Opéra (1885-87) ; débute dans Sigurd création (12 juin 1885), chante le répertoire. Retourne à la Monnaie en 1887, pour créer Jocelyn et ensuite Salammbô. Rentre à l'Opéra dans Sigurd 1 (13 octobre 1890) chante le répertoire; crée Lohengrin. Salammbô, la Walkyrie. Djelma, Othello, etc. — I..
71, rue de Monceau-- Paris.
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Mlle CARRÈRE-XANROF (Marguerite).
Née à Bordeaux, en 1869. — Élève de M. Wartel et de Mmes Lhéritier, Krauss et Rosine Laborde. Débute au Grand Théâtre de Marseille dans les Huguenots (janvier 1889). Engagée ensuite à la Monnaie, de Bruxelles, (1889.92), y chante tout le répertoire d'opéra et les grands rôles d'opéra-comique. Débute à l'Opéra, dans Faust : rôle de Marguerite (mai 1892). Chante tout le répertoire des chanteuses légères.
10, rue Tholozé — Paris
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Mlle CARTOUX (Pauline Cartaux, dite Newa).
Née au Caire (Égypte), en 1870. — Études au Conservatoire de Marseille : deux prix. — Débuts à Genève, ensuite à Lille et La Haye. Débute à Paris, aux Menus-Plaisirs, dans le Docteur Blanc (création 1893). Engagée aux Nouveautés (début dans Mon prince).
5, rue du Chemin-Vert — Asnières (Seine).
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Mme CARVALHO (Caroline-Marie Miolan).
Née à Marseille, le 31 déc.1827. — 1er prix de chant. au Conservatoire (Élève de Duprez). Déb. à l'Op,-Com. dans l'Ambassadrice (29 av. 1850); crée Giralda, les Noces de Jeannnette. Passe au Th.-Lyrique ; crée la Fanchonnette, Faust, Mireille, Roméo. et Juliette. etc., etc. Après la fermeture du Th.-Lyrique, deb. à l'Opéra dans Marguerite, des Huguenots (11 nov. 1868), crée Faust (28 av. -1869). Rentre à l'Op.-Com. le 1er sept. 1871, chante le répertoire pendant quatre ans et retourne à l'Opéra en 1875: y chante le répertoire : Robert le Diable, les Huguenots. l'Africaine, Faust, Hamlet, etc–etc.Quitte l'Opéra en 1879 reparait plusieurs fois à l'Opéra-Comique et abandonne définitivement la scène en 1885. — 1..
8, boulevard des Batignolles — Paris.
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Mlle CASSIVE (Louise-Armandine).
Née à Paris. — Débuts au concert Européen; passe ensuite à Ba-ta–clan, puis à la Porte-Saint-Martin ; joue le rôle de Lisette, dans le Petit Faust
(16 mai1891), puis double Mlle J. Granier dans le rôle de Marguerite. Est engagée à la Gaité pour doubler Mme Simon-Girard dans le Voyage de Susette ; crée ensuite le Pays de l'Or (26 janv. 1892), le Talisman, les Bicyclistes en voyage. Passe aux Menus-Plaisirs, pour le rôle de la commère dans la revue de 1893, puis aux Folies-Dramatiques pour jouer la commère dans Tout Paris en revue (nov. 1894) ;
crée ensuite Nicol-Nick (1895)
Au Théâtre des Folies-Dramatiques — Paris.
Page 77
Mlle CERNY (Berthe-Hélène-Lucie de Choudens, dite).
Née à Paris, le 31 janv. 1868. — 1er prix de comédie au Conservatoire, en 1885 (Élève de M. Worms). Débute à l'Odéon dans le Mariage
de Figaro : rôle de Suzanne (1885) ; joue la Fausse Agnès, Psyché, la Vie de Bohême, etc.; crée Renée Maurepin, Numa Roumestan. Passe au Vaudeville en 1888; débute dans l'Affaire Clémenceau : rôle d'Iza ; crée Mensonges (1889), reprend Tête de Linotte. Crée au Gymnase : Celles qu'on respecte (1892), l'HoMme à l'oreille cassée (1893) ; au Palais-Royal Monsieur Chasse (1892), leurs Gigolettes (1893); à la Porte-Saint-Martin : le Collier de la Reine (1895).
17, boulevard Haussmann — Paris.
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M. CHARPENTIER (Henri).
Né à Paris, le 18 Lévrier 1853. — Débute à l'Ambigu. dans le Fils du diable (septembre 1875) : joue Rose Michel, le Fils de Choppart : passe à Cluny (1876). En revenant du service militaire, entre au Palais-Royal (1881); puis à Beaumarchais, à Déjazet; retour au Palais-Royal (1886-89); ensuite au Théàtre du Parc, de Bruxelles (1889-92), aux Menus-Plaisirs et enfin à l'Ambigu dont il est régisseur général.
261, avenue Daumenil
— Paris
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Mlle CHASSAING (Lucile).
Nee en 1867 — Études au Conservatoire. Débuts aux Variétés. Tournées avec l'impresario Schurmann. Début, aux Folies-Dramatiques (1888). Théâtre-Lyrique (1888-89) : joue les Amours du Diable et Fanfan la Tulipe. — Menus-Plaisirs (1890) ; reprise des Bavards. Engagée à la Gaité (1893), le Talisman, Surcouf; aux Folies-Dramatiques (1894), le Tour du Cadran, etc.
16, rue Ballu — Paris.
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Mlle CHASSAING-TARRIDE (Marianne).
Née à Paris, le 15 juin 1870. — Élève de MM. Guillemot et Tarride. Débute à la Renaissance, le 5 février 1890, dans les Vieux maris : rôle de Clotilde. Passe ensuite aux Nouveautés, puis au Vaudeville : débute en septembre 1890 dans Un monsieur qui suit les feMmes, y crée Madame Mongodin, Liliane, la Famille Pont-Biquet, etc. Joue la Statue du commandeur à Londres et à Bruxelles. Joue la pantomime dans les salons Retour de bal, Barbe-bleuette, L'orage, Dada, etc. Crée Associés, à Déjazet (1894. Engagée au Palais-Royal (1895)
6, rue Say. -- Paris.
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Mme CHAUMONT-MUSSAY (Céline).
Née à Paris en 1848. — Débute à Déjazet dans : Une Histoire de voleurs (1862). Gymnase (1863-70), nombreuses créations: Montjoye, etc. Folies-Marigny (1871), cr. l'Alphab. de l'Amour ; ensuite Menus-Plaisirs; cr. Raymond Lynday. Bouffes-Parisiens, Princesse de Trébiz. Variétés, cr. les Sonnettes, Toto chez Tata, la Petite marquise. Th. Taitbout, cr. la Cruche cassée. Rent. Variétés, cr. la Cigale. (6 oct. 1877). Vaudeville, cr. Lolotte, le Petit Abbé (1879). Rent. Variétés, cr. Grand Casimir (1880). Palais-Royal, cr. Divorçons (6 déc. 1880), rép. M. Garat (1882). Retourne aux
Variétés en 1885, reprend le Grand Casimir, la Cigale (1885); crée le Fiacre 117 (1886). Tournées à l'étranger. Rentre au Palais-Royal ; cr. le Parfum (1889 ), le Cadenas (1889), M. l'Abbé (1891), etc., etc.
2, rue Meyerbeer — Paris.
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Mlle CHEIREL (Jeanne Leriche, dite).
Née à Paris, le .18 mars 1868. — Débute au Gymnase dans la Doctoresse (1885) joue : le Bonheur conjugal, Dégommé, Froufrou, l'Abbé Constantin, les FeMmes nerveuses. Ensuite aux Variétés : la Corde sensible, à la Porte Saint-Martin : le Crocodile. Entre au Palais-Royal (1890): débute dans le Roi Candaule; crée les FeMmes des amis, les Joies de la paternité, Château-Buzard, Fil à la patte, Coup de tête, etc.
7, boulevard Pereire — Paris.
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M. CHELLES (Paul-Clément).
Né à Avallon (Yonne), en 1849. — 2e acc. de comédie au Conservatoire. Débuts au Th. Montparnasse; passe ensuite au Th. de Belleville, à Cluny. au Th. Historique, au Th. Michel, de Saint-Pétersbourg; à l'Odéon, à la Porte-Saint-Martin, à l'Ambigu, aux Variétés, au Th. Moderne, à la Renaissance et enfin à l'Ambigu. Très nombreuses créations; les deux dernières sont les Chouans et les Ruffians de Paris, à l'Ambigu (1894).
Au Théâtre de l'Ambigu — Paris.
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Mme CHRÉTIEN-VAGUET (Alba).
Née à Paris, le 8 mars 1872 . — Études au Conservatoire, pour le piano seulement. Débute à la Monnaie, di. Bruxelles, dans Robert le Diable : rôle d'Alice (7 sep-tembre 1891); y crée le Rêve, Yolande, Werther. Chante le répertoire. — Débute à l'Opéra, dans Robert le Diable : rôle d'Alice (31 juillet 1893), chante Lohengrin, les Huguenots, la Walkyrie, Djelma, etc.; crée Deïdamie.
167, boulevard Haussmann — Paris
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M. CIAMPI (Ezio).
Né Livourne, en 1855. — Élève de M. Delle Sédie, à Paris. Débuts à Milan, th. Dal Verme, dans les Puritains : rôle de Ricardo (avril 1880). Engagé successivement à New-York; Boston, Chicago, Cincinnati, Philadelphieie, San Francisco, Melbourne, Indes, Londres, Barcelone, Oporto, Trieste, Florence, Milan, Palerme, Rome, Naples, etc. etc. Chante Don Juan, les Huguenots, Lohengrin, le Vaiss. fant., le Trouvère, la Traviata, Carmen, Lucie, Faust, le Barbier, Herodiade, Gioconda, le Pardon, l'Africaine, etc. Professeur de chant.
66, rue de Rome — Paris.
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M. CLÉMENT (Edmond).
Né à Paris, le 28 mars 1868. — 1er prix de chant, au Conservatoire (Élève de M. Warot). Débute à l'Opéra-Comique, dans Mireille : rôle de Vincent (29 novembre 1889); joue Mignon, Lakmé, Philémon, la Fille du régiment, le Chalet ; crée Benvenuto. les Folies amoureuses, Phryné, l'Attaque du moulin. le Flibustier, Falstaff, etc., reprend Paul et Virginie. —.
15, faubourg Montmartre - Paris.
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M. CLERGET (Paul-Maurice).
Né
à Paris, , le 31 juillet 1868. - Entre au Conservatoire dans la classe de M. Worms (1887). Donne sa démission pour des raisons personnelles (1888), continue ses études avec M. Saint-Germain. Débute aux Variétés. dans le Voyage en Suède (1889 Passe au Nouveau-Théàtre, crée Scaramouche, etc.; puis, aux Nouveautés, crée la Statue du commandeur et la Bonne de chez Duval. Engagé à l'Odéon, reprend l'Héritage de M. Plumet, etc.
8, rue Bonaparte
—
Paris
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M. CLERH (Eugène).
Né à Argenteuil (S.-et-O.)
le 25 sept. 1838. — Pas de Conservatoire. Premiers débuts dans des tournées aux environs de Paris, 6 m. de province ; remarqué à la Châtre (1862) par Georges Sand qui lui fait créer plusieurs rôles sur son théâtre de campagne. Déb. à l'Odéon. dans la Fille (3 sept. 1863) ; nombreuses créations. Marquis de Villemer, etc. grands rôles du répertoire. Quitte l'Odéon pour entrer la Comédie-Française; (début dans l'Avare, 24 juillet 1884). Joue le répertoire. créations nombreuses.
16, rue Monseur-le-Prince — Paris
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M. COLOMBEY (Charles).
Né à Châteaubriant
(Loire-lnf. 44 Loire-Atlantique depuis 1957) le 10 août 1852. — Pas d'études, a coMmencé à jouer la comédie à Nantes, dans des représentations d'amateurs. Débuts au théâtre de Nantes dans Bataille de dames (1872),. Ensuite : Rouen, Bruxelles et Paris au Vaudeville. Joue dans ces divers théâtres : Odette, le Nabab; la Vie de Bohème, le Fils de famille, Claudie, Germinie Lacerteux, Tartuffe. etc. Folies-Dramatiques crée Coquin de Printemps. bouveautés; crée la Dem. du Téléphone. Enfin Gymnase : crée Celles qu'on respecte. Charles Demailly, Famille. etc. Passe aux Nouveautés; crée l'Hôtel du Libre-echange (1894)
4, rue d'Aumale — Paris.
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M. COLONNE (Edouard).
Né à Bordeaux le 23 juillet 1838. — Entre au Conser-vatoire en 1856; prix d'harmonie (1858), prix do violon (1863). Entre à l'orchestre Pasdeloup (1857), admis à l'or-chestre de l'Opéra (1858). Revient en 1871 d'une tournée en Amérique, où il avait rempli les fonctions de chef d'orchestre. Fait ensuite une tournée en France et accompagne Mme Galli-Marié, coMme chef d'orchestre. Dirige les Erynnies (Odéon, 1872), devient chef d'or-chestre de la Société dite "Concert National". Fonde l'Association artistique (1874). Chef d'orcheitre de l'Opéra (1891-92). — *.. Chev. du Sauveur de Santiago, de Charles Ill et de la Rose du Brésil.
12, rue Le Peletier — Paris.
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M. COOPER (Henri-Venderjench, dit).
Né à Bruxelles
— Débute aux Bouffes-Parisiens dans la Bonne aux Camélias (I867). Entre aux Variétés (1868), nombreuses créations : Nitouche, Ma cousine, etc. A créé à la Gaité : le Grand Mogol ; à la Porte-St-Martin : le Crocodile et repris le Petit faust, etc. Rentre aux Variétés; résilie en janvier 1893. (Chante les chansons 1830 à la Bodinière.) — .
61,
boulevard Pereire -- Paris.
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M. COQUELIN AINÉ (Benoît-Constant).
Né à Boulogne-sur-Mer,
le 25 janv. 1841. — 1er prix de comédie au Conservatoire, en 1$60 (Élève de Régnier) — Déb. à la Comédie-Française dans le Dépit amoureux (7 déc. 1860), Nommé sociétaire le 1er janv. 1864. De 1860 à 1886 a fait 44 créations Gringoire. le Luth- de Crémone, Tabarin,l'Etrangere, Jean Dacier. les Fourchambault, le Monde où l'on s'ennuie, les Rantzau, le Député de Bombignac, Denise, Un Parisien, Chamillac, M. Scapin, etc., et a joué tout le répertoire. Quitte la Com.-Franç. on 1886, donne des représ. en Europe (1887) en Amérique (1888-89) Rentre à la Com.-Fr. en 1890, coMme pensionnaire; repart 6 m. en Amérique et revient aux Français pour créer Thermidor (24 jan'. 1891). la Még. apprivoisée (19 nov. 1891) ; quitte définit. la Com.-Fr. en janv. 1892. Tournées en Etuope (1892 en Amérique (1893). Crée Cabotins à Lyon (1894). Eng. à la Renaiss.: déb. dans Amphitryon (6 fév. 1895). Aut. de nomb. ouv. sur le théâtre. —. Déc. étrangères.
6, rue de Presbourg — Paris.
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M. COQUELIN CADET (Alexandre-Honoré-Ernest).
Né à Boulogne-sur-Mer,
le 16 mars 1848. — Entre au Conservatoire en 1864 : 1er prix de comédie en 1867 (Élève de Régnier). Débute à l'Odéon, dans l'Anglais ou le fou raisonnable (1867). Débute à la Comédie-Française dans les Plaideurs : rôle de Petit-Jean (6 juin 1868): joue tout l'ancien riiperloire; démissionne en 1875. Débute aux Variétés (août 1875) joue la Guigne, Dada, le Bourreau des crânes„les Trois Épiciers, le Chapeau de paille d'Italie. Rentre la Comédie-Française (Juin 1876), joue tont le répertoire, nombreuses créations : les Corbeaux, le Député de Bombignac, Denise. Un Parisien, Chamillac, M. Scapin, Francillon, Margot, Grisélidis, Vers la joie, les Petites marques, etc. etc. Sociétaire depuis le 1" janvier 1879. — —Officier du Nicham.
6, rue du Bel-Ilespiro — Paris.
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M. COQUELIN (Jean).
Né à Paris.
— Élève de son père, M. Coquelin ainé Déb...i la Comédie-Française dans le Dépit amoureux : rôle Je Gros-René (20 nov. 1890); crée un rôle dans Thermidor et datte la Mégère apprivoisée; joue le Malade imaginaire, les Fourb. de Scapin. Quitte la Comédie-Française en même temps que son père et fait une tournée à l'étranger. Eng. à la Renaissance déb. en nov. 1894.
6, rue de Presbourg — Paris.
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M. CORNAGLIA (Ernest).
Né à Paris, le 20 juillet 1834. Débuts au Théàtre Saint-Marcel (1856). Belleville (1857). Tournées en province (1857-69). Vaudeville (1869-75); crée : Un mari qui voisine, l'Arlésienne. Engagé à l'Odéon depuis 1880. Joue le répertoire; a créé : le Bel Armand, la Maison des deux Barbeaux, etc, etc.
30, rue des Batignolles — Paris.
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M. COSSIRA (Émile).
Né à Orthez (Basses-Pyrénées 64 - Pyrénées-Atlantiques depuis 1969) en 1857. — Élève de M. Sarrau (Bordeaux). — Débute à l'Opéra-Cornique dans Richard Coeur de Lion (1883). Ensuite à Gand, Anvers, Bruxelles, Lyon, Paris (Opéra : crée Ascanio), Nouvelle. Orléans, Nice, Londres. St-Pétersbourg et enfin Bruxelles (Monnaie crée : Tristan et Yseult. — .
Villa Tristan. — Mont-Dore (Puy de Dôme).
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M. COURTÈS
Après avoir joué sur plusieurs petites scènes, se fait remarquer à l'Ambigu par plusieurs créations, notaMment l'Assommoir, Nana, le Roi de l'Argent, Martyre. Crée Germinal au Chatclet (1888). Passe ensuite au Vaudeville ; crée Marquise, reprend la Comtesse Romani; crée l'Enfant Prodigue aux Bouffes-Parisiens (21 juin 1890).
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M. CROSTI (Eugène).
Né à Paris, le 21 oct. 1833. — Premières études musicales à Milan (1852-1854), puis au Conservatoire de Paris (classe de Battaille`, 1er prix en 1857. — Débute à l'Opéra-Comique dans le rôle de Joconde (28 oct. 1857j: chante le Maitre de Chapelle, Jean de Paris, Quentin-Durward. l'Épreuve villageoise, la Fête au Village, le Nouveau Seigneur et tous les rôles de Martin; reprend le Songe d'une nuit d'été ; crée la Déesse et le Berger, Salvator Rosa, Fior d'Aliza, le Capitaine Henriot, etc. Quitte l'Opéra-Comique en 1868, pour une tournée italienne en Angleterre, puis ahandonne définitivement le, théàtre. — Professeur de chant au Conservatoire, depuis 1876. — l.
153, avenue Malakoff — Paris.
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M. CROSNIER (Irma, veuve Gautier)
Née h Paris, le 28 avril 1820. Élève de Samson. Débute à la Comédie-Francaise le 24 mai 1846, dans le rôle de Pernelle de Tartuffe. Voyages avec Rachel (rôles de confidentes) province et étranger. Interruption de quatre ans; rentrée à Belleville. matinées Ballande. Londres, Toulouse premiers rôles. ai l'Odéon depuis le Ier septembre 1873; nombreuses créations. lnterruption pour les représentations de l'Enfant prodigue, aux Bouffes-Parisiens (1888) et de Ma Cousine, aux Variétés (1890). — .
7, rue d'Assas — Paris
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M. DAILLY (Joseph-François)
Né à Paris, lo 3 août 1839. — Déb. au Th.-Molière (6 fév. 1860). Passe ensuite à Déjazet (1861-71), au Château d'Eau (1871-74). à Lyon (1874). à la Renaissance (1874, ;y crée la Petite Mariée; aux Variétés et au. Menus-Plaisirs (1477I, à la Gaité (1878). Ent. à l'Ambigu le 1er décembre 1878: crée l'Assommoir, Nana, etc. Eng. au Châtelet en 1880; crée Michel Strogoff, les Av.. de M. de Crac; rep. l'Assommoir, etc. Eng. au Palais-Royal, en 1887; crée Durand et Durand ; ensuite à la Porte Saint-Martin (1889) ; joue Robert Macaire. Rent. au Palais-Royal (1890): crée les Boulinard. Retourne à lu Porte-St-Martin. (1891); crée le Voy. dans Paris, joue dans les div. reprises. Joue l'Héritage de M. Plumet, à l'Odéon (1893). Eng. au Gymnase (1894), rep. Nos Bons Villageois, etc. Joue Don Quichotte, au Châtelet (1803).
Au théâtre du Châtelet — Paris.
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Mlle DAMAURY (Simone)
Née
à Angoulême, le 6 oct. 1874. — Elève de M. Silvain, au Conserv., et leçons de M. Mounet-Sully. — Débute au Théâtre Montparnasse, dans
Ruy-Blas : rôle de la Reine. Engagée au Gymnase (octobre1892), y joue Un drame parisien, Charles Demailly, etc. Quitte le Gymnase pour faire une tournée en France avec Famille.le Flibustier, Monsieur chasse, etc. Est engagée ensuite aux Variétés de Marseille, puis au Th. du Château d'Eau à Paris oit elle crée Jacques l'Honneur. Eng. au Th. de la Renaissance depuis oct. 1894.
32, rue de Maubeuge — Paris
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M. DANBÉ (Jules)
Né à Caen (Calvados, le 16 novembre 1840. — Élève de Girard et de Sarard. Quatre fois lauréat. Crée les "Concerts Danbé ., au Grand-Hôtel (1871). Premier chef d'orchestre au Th.-Lyrique (Gaité); monte Dimitri, Paul et Virginie, le Timbre d' Argent, etc, etc. Nommé premier chef d'orch. de l'Opéra-Comique, par décision minist. du 2 juin 1877; prend possession du pupitre le1er septembre de la même année A monté tous les ouvrages donnés à l'Opéra-Comique depuis cette époque.
—. I, Off. du Nicham, Chev. de la couronne d'Italie, etc...
39, rue de la Victoire — Paris.
L'été, à Argelès-Gazost.
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Mme DARCOURT (Juliette)
Née à Paris. Etudie la danse de l'âge de 7 ans à son mariage. Débute au café concert. Déb. aux Nouveautés dans Coco (12 juin 1878). Eng. ensuite à St-Pétersbourg. Rentre aux Nouveautés (nov. 1881► ; c rée le Jour et la Nuit, le Droit d'ainesse, l'Oiseau bleu, le Château de Tire-Larigot. Quitte les Nouveautés ; déb. aux Folies-Dramatiques (6 oct. 18871 date Surcouf ; création. l'entre aux Nouveautés en 1888 ; crée la Vénus d'Arles, Ménages parisiens. Retourne aux Fol.-Dram. ; crée Juanita (4 avril 1891). Crée le Chat du Diable, au Châtelet (1893).
9, rue Laffitte — Paris.
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Mlle DARLAUD (Jeanne)
Née à Parie, le 25 janv. 1865. 2e acc. de comédie au Conserv. en 1883 (Élève de M. Delaunay). Deb. au Gym. s'ans le Maitre de Forges rôle de Suzanne (création. 16 déc. 1883). Crée ensuite des rôles dans : la Ronde du Commissaire (1884) le Prince. Zilah, la Doctoresse. Sapho (1885), le Bonheur conjugal (1886), la Contesse Sarah. l'Abbé Conslantin (1887), Belle-Maman, La Lutte pour la vie (1889), Paris fin de siècle, l'Obstacle (1890), Musotte (1891). le Monde où l'on flirte, le Bon Docteur, un Drame parisien (1892), l'HoMme à l'oreille cassée (1893), Dette de jeunesse, Famille. Pension de famille, etc. (1894). A joué dans les reprises: Roman d'un jeune hoMme pauvre (1885) le Panache (1886), le Gentilhomme pauvre (1887), les Danicheff 118103), le Fils de Coralie (1892). la Servante (1893), etc.
41bis, rue de Chazelles — Paris.
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M. DARMONT (Albert)
Né à Champigny-la-Bataille,le 1er mai 1863. — 1er acc de tragédie, au Conservatoire, en 1863 (Élève de Worms). Débute à la Porte Saint-Martin, dans les Beaux messieurs de Bois-Doré; crée ensuite Balsamo, aux Bouffes-du-Nord, puis la Grande Marnière, à la Porte-St-Martin. Grande tournée en Amérique et en Australie, avec Sarah-Bernhardt. En g. à la Renaissance, débute dans Phèdre (189ii; rep. l'Infidèle; crée Magda. etc.
Au théâtre de la Renaissance — Paris.
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M. DARTOY (Marie-Marcelle)
Née à la Nouvelle-Orléans, le 6 février 1869. — Élève de MM. Bax et Boisjolin. — Débuts à Bordeaux en 1877. coMme première chanteuse légère. Engagée à l'Opéra depuis 1888, coMme dugazon [*],a chanté tous les rôles l'emploi : Siebel. Urbain. — .
13, rue Clément-Marot — Paris.
[*] dugazon :
Rôle d’amoureuse dans l'opéra-comique. Madame Dugazon, fut une comédienne, chanteuse et danseuse (1755-1821).
Aussi bonne cantatrice que comédienne,
elle obtient un tel succès dans les rôles de soubrettes et d'amoureuses qu'on donne son nom à ces emplois et à cette catégorie vocale.
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Mlle DECROZA (Francine Labanque, dite)
Née à Marseille, en 1868. — Élève d'Ismael et de Mlle. Revello. Débute aux Nouveautés. dans Adam et Ève (1887).Ensuite Folies-Dramatiques : Revue (1888); Menus-Plaisirs ; le Fétiche (1890) ; à Bruxelles (1890); Renaissance : la Famille Vénus (1891) ; Pétersbourg : tout le répertoire des grandes opérettes (1892-93), etc.
51, rue Ampère — Paris.
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M. DEHELLY (Émile)
Né
à Fresnoy-le-Grand (Aisne), le 7 août 1871. — 1er prix de comédie, à l'unanimité, au Conservatoire, en 1888 (Élève de M. Delaunay). Début à la Comédie-Française dans l'École des Femmes : rôle d'Horace (6 décembre 1890) ; joue le répertoire; crée des rôles dans Sapho, Rosalinde, LE Bandeau de Psyché, Vers la joie, etc.
à la Comédie-Française - Paris
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M. DELAQUERRIÈRE (Louis-Achille).
Né aux Loges (Seine-Infre Seine-Maritime depuis 1955), le 24 fév. 1858. — Bach ès lettres. Refusé au Conservatoire. Élève de Mlle de Miramont Tréogate (qu'il a épousée). Débute à l'Opéra-Comique. dans le Chalet (1881): puis trois ans à la Monnaie de Bruxelles, coMme ténor léger; crée: Méphistofélès,les Maitres Chanteurs. Ensuite à Genève ; une saison. Rentre à l'Opéra-Comique, dans le Barbier : rôle d'Almaviva (18801) ; chante Mignon. la Dame Blanche, la Trariala, Fra Diavolo, Carmen, l'Ombre, le Postillon, etc.; Crée le Roi malgré lui. Quitte l'Opéra-Comique pour créer
Mme Chrytianthème, au Th.-Lyrique. Rentre à l'Opéra-Comique. — Auteur de plusieurs mélodies appréciées. — .
18, rue Notre-Dame-de-Lorette- Paris.
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M. DELAUNAY (Louis-Arsène).
Né
à Paris, le 21 mars 1826. — 1er Acc. de comédie au Conservatoire (1845. ,élève de Provost). Déb. à l'Odéon le 26 nov. 1845 dans Tartuffe : rôle de Damis. Déb. à la Comédie-Française le 23 avril 1848 dans l'École des Maris(Valère) le Mlenteur (Dorante), l'École des femmes Horace). etc. Reçu sociétaire le 30 mai 1850. Rôles : Fortunio, Coelio, Valentin, Perdican. Fantasio (de Musset, tout le répert. de Molière et une grande partie du rép. d'Augier. Hernani, etc. Nombreuses créations : Maitre Guérin (1864). le Lion amoureux ( 1866), le Fils ,(1867), Paul Forestier, Une Nuit d'Octobre (1868°, les Faux Ménages(1869), J.de Thommeray (1873),le Sphinx (1877). l'Étincelle (1879), Daniel Rochat (1880), le Monde où l'on s'ennuie (1881), Mlle du Vigean (1883), Une Rupture (1885).— Retraite depuis 1886 : Prof au Conservatoire depuis 1877.
— ,I. Off. de l'Etoile de Roumanie.
55, rue des Missionnaires, à Versailles (Seine-et-Oise).
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M. DELMAS (Jean-François).
Né à Lyon, le 14 avril 1861. — 1er prix de chant, et d'opéra, au Conservatoire (1886). Débute à l'Opéra dans les Huguenots : rôle de Saint-Bris (22 sept. 1886): chante Freyschütz, Faust, Roméo et Juliette, Aïda, Guillaume Tell, Othello, etc.; crée: la Dame de Monsoreau (30 janv. 1888, Zaïre (28 mai 1890), le Mage (16 mars 1891), Lohengrin (16 sept. 1891). Salammbô (16 mai 1892), la Walkyrie (6 mai 1893). Thaïs (18 mars 1891), etc. — .
57, rue de Châteaudun
— Paris.
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Mlle DELNA (Marie).
Née à Paris. — Débute à l'Opéra-Comique dans Troyens : rôle de Didon (2 juin 1892) Crée Werther, l'Attaque du Moulin, Falstaff; la Vivandière, reprend Paul et Virginie, etc. (A chanté à .Aix-les-Bains Samson et Dalila, la Favorite. Carmen, etc.)
4,
rue Gaston de Saint-Paul — Paris.
Page 113
Mlle DEMARSY (Jane).
Née
à Paris. — Débute à la Gaité dans Orphée aux Enfers : rôle de Vénus (reprise : 19 février 1887); crée ensuite un rôle dans Dix jours aux Pyrénées (nov. 1887) ; joue Cendrillon, au Châtelet (sept. 1888) ; reprend le rôle de Vénus dan. Orphée, à l'Eden-Théâtre (avril 1889). Passe au Gymnase en 1890; crée Paris fin de siècle, l'Art de tromper les femmes, Charles Demailly les Amants légitimes, Famille. etc.; reprend le Maitre de Forges, Aux Crochets d'un Gendre, etc.
3bis, rue Legendre — Paris.
Page 114
Mlle DENET (Gabrielle).
Née au 113•re (Seine-Inférieure Seine-Maritime depuis 1955), en 1867. — Élève de M. Fréville, de l'Odéon. Débute à l'Odéon; joue ensuite, pendant cinq ans, les pages à la Comédie-Française ; puis engagée au Th. Molière de Bruxelles.
3, rue Grange-Batelière -- Paris.
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M. DEPAS (Fernand-Élie).
Né
à Bordeaux, le 18 sept.1866. — Trois ans d'études au Conserv. de Paris (cours de M. Got). Déb. au Th.-Libre, dans l'Amante du Christ : rôle de Judas (octobre 1888) et fait en Europe plusieurs tournées où il joue les principaux rôles du répertoire. — à l'Odéon. dans le Légataire : rôle de Crispin (sept. (1891). Crée ensuite des rôles : au ChAtelet, dans la Passion ; au Théâtre-Libre, dans les Tisserands : à l'Œuvre, dans l'Ennemi du peuple : à la Gaité, dans Axel ; au Château d'Eau, dans les Bandits de Paris ; au Th. des Poêles, au Th. d'Art, etc. Eng. au Théâtre de l'Ambigu.
77bis, rue Legendre — Paris.
Page 116
Mlle DEPOIX (Julia-Marguerite).
Née à
Genève, le 11 novembre 1861. — 1er acc. de comédie au Conservatoire, en 1878 (Élève de MM. Delaunay et Bressant). Débute au Gymnase en 1880; joue les Enfants ; passe au Vaudeville :crée Tête de Linotte, Fédora (1882) les Affolés, les Rois en exil (1883, reprend les Invalides du mariage. Reprend ensuite le Médecin des enfants, aux Nations (1885). Retourne au gymnase en 1887; crée la Comtesse Sarah (1887). les Femmes nerveuses (1888). Reprend la Closerie des Genêts, à la Porte Saint-Martin (1889); crée au Gymnase Paris fin de siècle, l'Art de tromper les femmes (1890), rep. la Fiammina, Numa Roumestan (1891), etc.etc. Crée les Ricochets de l'Amour, au Palais-Royal (déc.1894).
8, rue Alphonse-de-Neuville — Paris.
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M. DEREIMS (Étienne).
Né â Montpellier, le 26 avril 1845. — 1er Prix d'op.-com. au conserv. (1873). Débute â l'Athénée, dans le Barbier de Seville : rôle d'Almaviva (5 sept. 1873). Passe ensuite à Anvers (1873), Marseille (1874-76). Barccelone, (1876-77). Débute à l'Opéra-Comique. dans Cinq-Mars (création: 5 déc. 1877). Reste deus ans à ce théâtre. y chante le répertoire. Débute à l'Opéra dans Faust (5 déc. 1879),. Y reste jusqu'en 1885; crée Henri Ill. Sapho, Tabarin; chante Faust, la Favorite. l'Africaine, Rigoletto, le comte Ory. etc. — Depuis 1885. nombreuses tournées à l'étranger. — .
17, rue de Châteaudun — Paris.
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Mme DESCHAMPS JÉHIN (Marie-Blanche).
Née à Lyon, le 18 sept. 1859. — Premières études au Conserv. de Lyon et ensuite quelques mois au Conserv. de Paris. Wh. au Th. de la Monnaie, de Bruxelles, dans Mignon (sep. 1879) ; v crée Hérodiade, Méphistophélès et Sigurd (la nourrice). Engagée à l'Opéra-Comique, en 1885: déb. d. Une, N. de Cléop., joue les Dragons. Carmen; Mignon, etc. Crée Plutus, le Roi d' Ys, Benvenuto, etc. Inv. à l'Opéra, en 1891 ; déb. le 9 déc. dans la Favorite: rôle de Léonore ; après avoir chanté le rôle de Catherine de Médicis, des Huguenots, au Centenaire de Meyerbeer (14 nov. 1891). Crée ensuite Samson et Dalila (23 nov. 1892.). la Walkyrie (6 mai 1893). Chante Hamlet, le Prophète, Guillaume Tell (Edwige), Faust (Marthe). etc.
— .
57, boulevard Rochechouart — Paris.
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Mme DESCLAUZAS (Marie-Ernestine).
.Née à Paris, en 1840. Entre au Conservatoire à 14 ans. Déb. au Théâtre de Reims. Passe ensuite s l'Ambigu, au Th. du Cirque, (Héloïse et Abélard), au Châtelet (la Poule aux œufs d'or, la Prise de Pékin, Rothomago. etc.). Tournée en Amérique (ch. rép. d'Offenbach et de Lecocq). Crée ensuite à Bruxelles, la Fille de Mme Angot : rôle de Mlle Lange. Vient créer le même rôle à Paris, aux Fol.-Dram. ; passe au Th. Taitbout, puis à la Renaissance (1877), y crée le Petit Duc, la Camargo. la Petite Mademoiselle. etc. Entre au Gymnase en 1885. Crée Sapho, la Doctoresse, l'Abbé Constantin, Paris fin de siècle, Musotte, etc., etc Entre temps crée, l'Amour mouillé, aux Nouveautés (1887). Mamzelle Pioupiou, à la Porte St.-M. (1889). Joue à la Comédie-Parisienne en 1895 et revient au Gymnase (1894).
31, boul. Bonne-Nouvelle — Paris.
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Mme DESCORVAL (Marie-Charlotte).
Née à Paris, en 1861. — A suivi pendant un an le cours de Régnier, au Conservatoire. Débute aux Nations (dir. Ballande). Joue Zoé Ch.-Ch., la Cellule n° 7, le Duc de Kendos, etc. Eng. aux Variétés (1882) n'y a presque jamais joué. Un mois à Madrid. Eng. au Gymnase (sept. 1883) à juin 1884); joue le Petit Ludovic (la nourrice). Passe ensuite au Palais-Royal (1884-89) joue : le Cupidon. Durand et Durand, la Boule, le Réveillon, etc. Entre à I'Ambigu (oct. 1889) Débute dans la Policière; a créé depuis : le Roman d'une conspiration, Devant l'ennemi, le Régiment, les Gueux, Gigolette, les Chouans, les Ruffians, etc.
10bis, boulevard Bonne-Nouvelle — Paris.
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M. DESJARDINS (Maxime-Julien).
Né
à Auxerre, le 17 septembre 1863. — 1er accessit de tragédie au Conservatoire, en 1887 (Élève de Delaunay). Débuts à l'Odéon dans Britannicus : rôle de Néron, y reste deux ans, joue le répertoire : passe après au Château d'Eau pour jouer la Conspiration du général Mallet. Engagé ensuite à l'Ambigu; y reste quatre ans ; puis à la Porte Saint-Martin (1893) y joue la Dame de Monsoreau, Monte-Cristo, etc.; crée
Napoléon, Sabre au clair, le Collier de la Reine, etc.
53, boulevard Saint-Martin — Paris.
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M. DEVAL (Abel).
Né à Albi (Tarn), le 5 sept. 1863. — 1er acc. de trag. all Conserv. en 1889 (Élève de M. Got). Débute au Th. du Parc, de Bruxelles dans l'Etrangère: rôle .b Clarkson (1889) ; joue ensuite Revollée, Chamillac, l'Officier bleu (création). Margot. la Flèche d'essai (création). Jean Baudry, le Maitre de Forges, Mensonges, etc. Quitte Bruxelles en 1890, pour entrer à la Porte St-Mart. où il crée un rôle dans les Voyages dans Paris, joue ensuite les Deux Orphelines. Passe au Châtelet pour jouer le rôle de Michel Strogoff. puis Jean-Marie dans la Prise de Pékin, et Vernon dans la Fille prodigue (création). Entre enfin à la Renaissance où il crée les Rois, reprend la Femme de Claude, Amphitryon, crée Gismonda, Magda, etc.
28, rue Meslay — Paris.
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Mlle DEVAL
(Marguerite Brulfer de Valcourt, dite).
Née à Strasbourg, le 19 septembre 1838.
—
Six mois d'études avec Novelli. Débute aux
Bouffes-Parisiens dans le Chevalier Mignon (23 octobre 1884). Passe ensuite aux
Nouveautés, aux
Folies-Dramatiques, au Théâtre Beaumarchais, au Théâtre d'Application et rentre enfin aux
Nouveautés (novembre 1893). A joué successivement dans ces différents théâtres : les Cloches de Corneville, Vlà l'Printemps, Paris qui passe, Mon Prince, Nos Moutards, les Grimaces de Paris, etc.
3, rue Galilée
— Paris
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Mlle DEVRIÈS
(Fidès Adler).
Née à la Nouvelle Orléans,
le 22 avril 1852. Élève de père et de Duprez. Déb. au Théâtre Lyrique dans le. Val d'Andorre, rôle de Rose-de-Mai (1869). Erdre à l'Opéra le 22 oct. 1872. Chante Faust, Robert, l'Africaine, Guillaume, Freyschutz, Don Juan, Hamlet. Quitte l'Opéra en 1874. Y reparait seulement le 21 fév. 1883 pour la 200ème rep. d'Hamlet. Donne quelques rep. d'Hérodiade et de Simon Bocc, au Th. Italien (1883-84). Tournée à l'étranger. Rentre à l'Opéra en 1883 pour créer le Cid. Crée Lohengrin à l'Eden (3 mai 1887). Après une seconde tournée à l'étranger, parait une dernière fois à l'Opéra et quitte la scène. — .
37, avenue des Champs-Élysées — Paris.
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Mlle DIDIER
(Eugène).
Né
à Pernambouc (Brésil), en 1844. — Débute à la Gaité, dans les 32 Duels de Jean Gigou (1861). Nombreuses tournées dans toutes les capitales de l'Europe, à Alexandrie, au Caire, etc. Pensionnaire des Variétés pendant onze ans. Joue la Femme à papa, la Roussotte, le Fiacre 117, Lili, la Cigale, etc. Engagé au Palais-Royal ; crée Fil à la patte, les Joies du Foyer, etc.
2, rue du Quatre-Septembre — Paris
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Mlle DIEUDONNÉ (Alphonse-Émile-Alfred).
Né à Paris, le 9 janvier 1852. — Élève de Samson. Déb. à Lisbonne en 1856. Tournée avec Rachel en Amérique (Hippolyte, dans Phèdre, Curiace dans Horace. .4c). Eng. à l'Ambigu (1857-59), ensuite au Gymnase (1860-64), joue le réperl. de Scribe; crée les pièces de Dumas., Augier, Sardou, etc. Passe dix ans à Pétershourg (1864-74), y joue plus de 300 pièces. avec Dupuis, Worms. etc. — Rentre au Palais-Royal.(1874-75) et ensuite au Vaudeville où depuis 20 ans il a fait plus de cent créations. Entre temps a créé Cendrillonette, aux Bouffes, et l'Engrenage, aux Nouveautés; crée l'Age difficile, au Gymnase (1895). — .
5, rue Scribe — Paris.
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Mlle DOMENECH (Consuelo).
Née à
Montrichard (Loir-et-Cher), de parents espagnols, le 5 octobre 1866. — 1er prix de piano au Conservatoire (élève de Mme Massart). Débute à l'Opéra le 31 juillet 1890, dans Léonore de la Favorite; chante Hamlet, Aïda, Ascanio, le Mage. Henry VIII. Lohengrin. Sigurd, crée Thamara. A fait la dernière saison à New-York (direction Grau Abbey).
5, rue Crétet — Paris.
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Mlle DRUNZER (Camille-Gabrielle).
Née à Paris, le 30 juin 1873. — Trois ans au Conser-vatoire. te accessit de comédie en Mit (élève de Si. Cet). Débute au Vaudeville, en octobre 1893, dans Madame Sans-Gène : rôle de la princesse Misa. A joué les pages et autres petits rides, à la Comédie-Française pendant son séjour au Conservatoire, reprend Quextion d'Argent au Gymnase (Déc. 18911. Engagée au Théàlre du Vaudeville.
50, boulevard Haussmann – Paris.
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M DUARD (Émile).
Né à
Paris, le 22 avril 1862. — 2e prix de comédie an Conservatoire, en 1885. (Élève de M. Worms.) Débute à l'Odéon dans le Jeu de l'amour (29 août 1885). Depuis cette époque a créé ou repris 87 Rôles. Parmi les prin-cipales créations : Shylock, la Vie à deux, l'Herbager, le Roi Midas, Une page d'amour, le Ruban, les Deux noblesses, etc. Entre temps a créé Rigobert au Théâtre Cluny (1887).
127, boulevard Saint-Germain — Paris.
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M DUBOSC (Gaston).
Né à Paris — Débute au Th. des Célestins, de Lyon, dans Durand et Durand : rôle de Gavanon (1889); joue ensuite pendant trois ans dans diverses villes de province; passe un an au Th. du Parc de Bruxelles et débute au Palais-Royal, dans Bébé (reprise : 12 oct. 1892); a repris plusieurs pièces du répertoire et créé un rôle dans le Sous-Préfet de Château-Buzard et dans les Ricochets de l'Amour.
Au théâtre du Palais-Royal — Paris.
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M DUBULLE (Auguste-Jean).
Né à Védrines-Saint-Loup (Cantal), le 10 juin 1858. — 1er accessit de chant et 1er prix d'opéra, au Conservatoire, 1879 (Élève de MM. Bussine et Obin). Débute à l'Opéra, dans Hamlet : rôle du roi (1879), y reste jusqu'en 1886. 1886-87 à la Monnaie de Bruxelles pour créer Philippe le Bel des Templiers; rentre à l'Opéra en 1887. Crée Tabarin, Patirie, Stratonice, Deïdamie, Djelma; chante tous les rôles de 1ère basse. —.
85, rue d'Amsterdam — Paris.
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M. DUC (Valentin).
Né à Béziers, le 24 janvier 1858. — 1er prix de chant et 1er prix d'opéra, au Conservatoire, en 1885 (Élève de MM. Bussine et Obin). Débute à l'Opéra, dans Guillaume Tell : rôle d'Arnold (31 août 1885); chante : la Juive. les Huguenots, le Cid, Sigurd, Aïda, le Prophète, l'Africaine, le Mage, etc., crée Patrie. Quitte l'Opéra en 1892. Saisons à Madrid, Lisbonne, Lyon, Marseille. Bordeaux, Bruxelles, Anvers. La Haye. — .
36, rue des Grès — Sèvres (Seine-et-0ise)
Page 133
Mlle DUDLAY (Adeline-Élie-Françoise Dulait, dite).
Née à Bruxelles, en 1859. — Entre au Conservatoire de Bruxelles. d'abord datte la classe do piano. 1er prix (le tragédie (1876). Débute à la Comédie-Française dans Rome vaincue (création 27 septembre 1876). Joue tout le répertoire tragique. Crée Anne de Kerviller, les Maucroix, la Reine Juana, etc., etc. Sociétaire depuis 1883. — .
2, rue des Pyramides— Paris.
Page 134
M. DUFLOS (Émile-Henri-Raphaël).
Né à Lille (Nord), le 30 janv. 1858. — Essais à Beaumarchais. Après service militaire (spahis) entre au Conservat. (cl. Worms, nov. 1879). 1er prix de comédie (1882). Déb.à l'Odéon, dans le Trésor (oct. 82). Joue en rep. à la Gaité la Belle Gab., l'Abime, Henri lll et sa c. (1883, Rent. à l'Odéon (oct. 83); crée le Bel Armand, Marie Stuart, Severo Torelli, etc. Déb.à la Com.-Franç. dans Hernani ; r. de D. Carlos. (nov. 84). joue le répert. Quitte la Com.-Fr. en av. 1887 pour le Vaudeville; y crée Renée, le Père, Mensonges, etc. Passe au Gymnase (1890-94); crée l'Obstacle, Musotte, la Menteuse, Un drame parisien, l'Homme à l'oreille cassée, Dette de Jeunesse, etc.; joue dans plusieurs reprises. (Joue en 1892 à la Porte St.-M. le rôle de Pierre des Dx Orphel.). Rentre à la Comédie—Franç. le 19 déc. 1894, dans Henri Ill et sa cour. — .
55, avenue d'Antin — Paris.
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Mlle DUFRANE (Éva).
Née en Belgique, en 1857 .— 1er prix de chant au Conservatoire de Bruxelles : étudie ensuite avec MM. Salomon et Obin. Débute à l'Opéra dans la Juive : rôle de Rachel (16 mai 1880), chante les Huguenots, le Prophète, Don Juan, le Tribut de Zamora, Robert le Diable, l'Africaine, Henri VIII, etc. Crée Tabarin (1885). Quitte l'Opéra en 1889, y rentre en 1891.
Allée de l'Eglise — au Raincy (Seine-el-Oise).
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Mlle DUHAMEL (Bibiane-Augustine, dite Biana).
Née à Rouen,le 9 mars1870.— Joue tous les rôles d'enf. à Rouen, dè l'âge de quatre ans. Débute à Paris, au théâtre de la Gaité, dans le Petit Poucet (1885). Entre au Conservatoire,deux années d'études ; 2e acc. de com. en 1888 (Élève de M. Delaunay). Engagée à I'Odéon, joue le répertoire. Prétée par l'Odéon aux Bouffes-Parisiens pour y créer le rôle de Phrynette dans l'Enfant prodigue. Débute dans l'opérette, aux Bouffes-Parisiens, dans Miss Helyett (12 novembre 1890) qu'elle joue 800 fois de suite. Crée ensuite Sainte Freya et Madame Suzette.
Aux Bouffes-Parisiens — Paris
Page 137
M. DUMÉNY (Camille).
Né à Paris. — Prend quelques leçons de Landrol. Débute à l'Odéon dans Henriette Maréchal : rôle du Monsieur en habit noir (3 mars 1885). Sept ans à l'Odéon; crée Numa Roumestan, Egmont, la Vie à deux, Germinie Lacerteux, Amoureuse, etc., reprend le Fils de famille. Prêté à la Porte Saint-Martin pour créer la Tosca. Passe ensuite trois ans au Théâtre-Michel, de Saint-Pétersbourg (tous les rôles de Brussant). Eng. au Gymnase ; déb. dans le Fils de famille (déc. 1894).— .
165, boulevard Haussmann – Paris.
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Mlle DUPEYRON (Ferdinand-Hector).
Né à Bordeaux, le 10 nov. 186I. — Etudes au Conserv. de Paris (classes de MM. Boulanger et Obin). — Débute à Nimes, dans la Juive : rôle d'Eléazar (1887); chante les Huguenots, Guillaume Tell, etc. Passe ensuite à Toulouse, à Athènes et à Bruxelles où il crée Cavalleria rusticana, fait beaucoup de reprises et joue tout l'ancien répertoire et le répertoire moderne, y compris Wagner. Engagé depuis 1891 à l'Opéra, où il chante le répertoire.
30, rue La Bruyère — Paris
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M. DUPREZ (Gilbert-Louis).
Né à Paris, le 9 nov. 1806. — Études à l'Ecole de chant de Choron. Déb. A l'Odéon le 3 déc. 1825, dans le Barbier : rôle d'Almaviva ; chante Don Octave du Don Juan de Mozart. Déb. à l'Opéra-Comique dans la Dame Blanche : rôle de Georges (13 déc. 1828) et part presque aussitôt après pour l'Italie où il crée ses plus beaux rôle : Inès de Castro, Lucie. etc. Da. à l'Opéra dans Guillaume Tell : rôle d'Arnold (17 av. 1837); chante ensuite Robert, Guido et Ginevra, la Favorite, la Reine de Chypre, etc. Représentation de retraite en 1849. Reparait'aux Italiens, le 9 janvier 1851, pour soutenir sa fille Caroline qui débutait dans Lucie. — Auteur de plusieurs ouvrages se rapportant au Théâtre. Professeur, dirècteur de l'École qui porte son nom. —
40, rue Condorcet — Paris.
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M. DUPUIS (Joseph-Lambert, dit José).
Né à Liège (Belgique), le 18 mars 1833. — Débute au théâtre de Liège. Vient à Paris en 1854; débute au théâtre Bobino, puis eux Folies-Nouvelles (1837) et à Déjazet où il joue avec la directrice ; M. Garat (1860). Etiginié au théâtre des Variétés depuis 1861 ; y a créé et repris une quantité de pièces: notamment la Belle-Hélène, Barbe-Bleue, la Grande-Duchesse, les Brigands, la Périchole, la Vie Parisienne, les Sonnettes, la Petite Marquise. les 30 millions de Gladiator, les Charbonniers, Niniche. Lili, la Cigale, la Femme à Papa, la Roussotte, le Grand Casimir, Décoré, Monsieur Belzy, etc., etc. Entre temps a réé la Famille Pont-Biquet au Vaudeville, où il a repris également l'Ingénue et les Sonnettes.
— I..
Au théatre des Variétés — Paris
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M. DUQUESNE (Edmond).
Né à Angers (Maine-et-Loire), le 25 février 1854. Pas de professeur. Déb. au Gr.-Th. du Hâvre (1876). Ensuite Toulouse, Nancy, Nantes, etc. Bruxelles (Th. du Parc). Paris : Gymnase (crée Sapho), Ambigu (cr. Martyre), Porte Saint-Martin ( rep. le Bossu. la Mais. du Baig, Latude, la Dame de Montsoreau) Eng. au Vaudeville; crée ;Mme Sans-Gêne, rôle de Napoléon, et joue Maison de Poupée. Entre temps a fait une tournée à Vienne, Pétersbourg et Londres, avec Coquelin. A créé Blanchard, dans Pauline Blanchard, avec Sarah-Bernhardt; repris avec elle Fédora et la Tosca.
9, rue de Constantinople — Paris.
Page 142
Mme DURAND-ULBACH (Émilie).
Née à Paris, le 7 octobre 1857.—Élèvede Mlle Poinsot et de Mme Colonne. - Déb. au Conc. Colonne dans la Captive (22 nov. 1885) y chante ensuite Marine et des fragments de Samson et Dalila. Donne des représentations à Bordeaux, Lille, Poitiers, Dijon, Orléans, Genève, etc. Crée Margared, du Roi d'Ys, à la Monnaie de Bruxelles (rés. 1889), chante aussi Hamlet, la Favorite, Lohengrin, Aïda, etc. Passe ensuite à l'Opéra; chante Aïda, Rigoletto, etc., puis abandonne la scène. — Professeur de chant.
11, boulevard Rochechouart — Paris.
Page 143
Mlle DUX (Fanny-Emilienne).
Née à la Ricamarie (Loire), le 28 nov. 1874. — 1ers prix de tragédie et de comédie au Conservatoire, en 1891 (Élève de M. Got). — Débute à l'Odéon, dans Britannicus: rôle de Junie (1er sept. 1891); joue le répertoire ; crée Mariage d'hier, Vercingétorix, etc., reprend Rhadamiste et Zénobie, la Conjuration d'Amboise, le Lion amoureux, Charles VII chez ses grands vassaux, etc.
14, rue de Condé. — Paris.
Page 144
Mlle EAMES (Emma).
Née à Pékin (Chine), où son père était ministre des États-Unis. Fait ses premières étutks musicales à Portland, puis à Boston et enfin à Paris, chez Mme Marchesi. — Débute à l'Opéra, dans Roméo et Juliette: rôle de Juliette (13 mars 1889; ; crée Zaïre (28 mai 1890). Quitte l'Opéra pour faire de nombreuses tournées à l'étranger.
A New-York — (États-Unis)
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Mlle ELLEN (Hélène-André, dite).
Née à Paris, en 1862.. — Élève de Landrol. Débute au Palais-Royal, y joue les rôles de genre: ensuite aux Variétés, aux Menus-Plaisirs, à* la Renaissance, à Déjazet et enfla au Théiitre du Parc, de Bruxelles (rôles de Mmes Chaumont et Réjane). Engagée à Bruxelles pour 1894-95
72, rue Rodier — Paris.
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Mlle ELVEN (Suzanne).
Débuts au Th. du Palais-Royal, y reste deux ans ; crée p!usieurs rôles : notamment Césarine. des Petites Godin. Débute é l'Opéra-Comique dans Lakmé : rôle de miss Rose (déc. 1891): joue ensuite : Mignon (Frédéric), Carmen (Mercédès), les Dragons de Villars (Rose Friquet), l'Amour médecin (Lisette), la Flûte enchantée (Papagena). etc. Crée le rôle de la Bohémienne dans Kassya et le rôle du vicomte Jean, dans le Portrait de Manon. Doit créer un rôle dans la Guernica et dans le Légataire universel. — .
28, place Saint-Geoges — Paris
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M. ENGEL (Pierre-Emile).
Né à
Paris, le 15 février 1847 — Quatre années d'études à l'Erole Duprez. Déb. au Théâtre-Parisien dans la Jeanne d'Arc, de Duprez (1863), puis aux Fantaisies-Parisiennes (1866). Voyage à la Nouvelle-Orléans (1868). Après plus. ann. de prov. est eng. à la Gaité (dir.Vizentini), déb. dans Giralda, ch. le Barbier, rempl. Capoul dans Paul et Virginie. Passe ensuite à l'Op.-Com., déb. dans la Dame Blanche (6 sept. 1877), ch. le rép., crée les Noces de Fernande. Quitte l'Op.-Com. en juillet 1879.De 1879 à 1885, chante le rép. italien à l'étranger. Passe à la Monnaie de Bruxelles (1885-1889) y crée les Templiers, Jocelyn, la Walkyrie, Gwendoline, Richilde, etc. Depuis cette époque à fait de fréquentes apparitions à Paris ; MUN e. la recette un soir à l'Opéra en remplaçant, dans Lucie. M.Cossira subitement indisposé chante Béatrice et Bénédict à l'Odéon (mai 1890) crie le Rêve a l'Opéra-Comique (1891), Thamara (au pied levé, à l'Opéra (1891), etc., etc. Engagé à Genève (1894-1895). Chante au Concert-Colonne le Cycle Berlioz.
31, rue Victor-Massé — Paris.
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M. ESCALAÏS (Léonce-Antoine).
Né à Cuxac-d'Aude (Aude), le 9 août 1861.
—
1er
prix de chant,
1er prix d'opéra, au Conservatoire de Toulouse.
Entre au
Conservatoire de Paris en 1881.
1er prix de chant,
2e prix d'opéra (1883). (Elève de MM. Crosti et Obin).
— Débute à l'Opéra le 12 octobre 1883, dans Guillaume Tell : rôle d'Arnold. Chante la Juive, Robert, les Huguenots,
l'Africaine, Sigurd, le Mage, Samson. Crée Zaïre. Saisons à Lyon et à Marseille.
Engagé au Grand-Théâtre de Marseille pour 1894-95. — .
11, boulevard Beauséjour
— Paris.
1, rue d'Armény — Marseille.
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M. FAURE (Jean-Baptiste).
Né à Moulins (Allier), le 15 janv. 1830. — Suit les cours du Conservatoire (1843-1852). Débute à l'Opéra-Comique dans Galathée : rôle de Pygmalion (20 oct. 1852); double Battaille dans presque tous ses rôles ;crée le Pardon de Plöermel (Hoë : 4 avril 1859). — Passe à l'Opéra ; débute dans Pierre de Médicis : rôle de Julien (14 oct. 1861); chante le répertoire : Guillaume, les Huguenots, la Favorite. Moïse, Don Juan, etc. Crée la Mule de Pedro (1863), l'Africaine (1865), Hamlet (1868), Faust (1869). Chante à Londres et Pétersbourg pendant la guerre de 1870-1871. Rentre à l'Opéra en 1872, y chante le répertoire jusqu'en 1876; à celte époque quitte l'Opéra et entreprend plusieurs tournées à l'étranger. Depuis, a souvent chanté dans les grands concerts. — Nommé professeur au Conservatoire en 1857 Auteur d'un ouvrage : La Voix et le Chant (1886). —.. Commandeur de Charles III, chevalier d'Isabelle, SS. Maurice et Lazare, Medjidié, Christ, etc., etc.
52bis, boulevard Haussmann — Paris.
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M. FEBVRE (Frédéric).
Né à Paris, le 20 fév. 1833. — Débute dans les théâtres de banlieue (1850). Passe ensuite au thalre du Havre (1850-1851), à l'Ambigu (1851-1852), à Beamilarchais (1852-1854), à la Porte Saint-Martin (1854-1855),à la Gaité (1855-1857) à l'Odéon (1857-1861), au Vaudeville (1861- 1866 ; a résilié à l'amiable dans tous ces théâtres avant l'expiration de ses engagements. — Débute à la Comédie-Française le 19 sept. 1866, dans Don Juan d'Autriche : rôle de Philippe II : est nommé sociétaire le 30 août 1867. et se retire en 1893, après avoir créé 30 pièces , repris 29 piècesmodernes et joué 10 pièces du répertoire. —Durant sa carrière M. Febvre a créé 98 rôles et en a repris 86; il a joué 671 actes et interprété 95 auteurs (voir Frédéric Febvre; chez Alcide Picard, éditeur, Paris). — . I. Commandeur d'Isabelle (mec plaque), du Medjidié, de la couronne de Roumanie, de Takovo, officier de 4 ordres et chevalier de 8 ordres et étrangers.
20, rue Saint-Fiacre — Paris.
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M. FENOUX (Jacques-Marie).
Né
au Havre, le 25 avril I870.— 1er prix de tragédie, 1er prix de comédie au Conservatoire, en 1893 (Élève de Maubant). Débute à l'Odéon dans Vercingétorix : Rôle de Vercingétorix (octobre 1893) ; joue Don Juan d'Autriche, les Femmes savantes, le Cid, le Fils naturel, etc.; crée Yanthis, les Deux Noblesses, Fiancée Célimène aux Enfers, Pour la Couronne, etc.
Engagé à la Comédie-Française en sortant du Conservatoire, à partir du 1er juin 1894.
5, rue Gay-Lussac — Paris.
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M. FÉRAUD (Auguste-Léon).
Né à Nice (Alpes-Maritimes) le 29 avril 1861. — 1er prix de chant et 2e prix d'opéra-comique au Conservatoire de Toulouse (1892). 1er accessit d'opéra-comique au Conservatoire de Paris (1893). Débute à Genève dans Roméo : rôle de Capulet (octobre 1893) chante les Huguenots, le Chalet. etc. Débute à l'Opéra-Comique, dans Mignon : rôle de Lothario (26 septembre 1894).
108, rue Saint-Honoré — Paris.
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M. DE FÉRAUDY (Marie-Maurice).
Né à Joinville-le-Pont (Seine 94 Val-de-Marne depuis 1968) le 2 décembre 1859. —
1er prix de comédie au Conservatoire, en 1880. (Elève de M. Got). Débute à la Comédie-Française dans Amphitryon : rôle de Sosie (17 octobre 1880). Joue le répertoire ; crée les Corbeaux, le Député de Bombignac, Chamillac, Raymonde, Pépa, Camille, une Famille, l'Article 251, l'Ami de la maison, l'Amour brode, Cabotins, Vers la Joie, etc. Sociétaire depuis le 12 janvier 1887.
—.
— Professeur au Conservatoire.
3, rue de Richelieu
— Paris.
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Mlle FÉRIEL (Marie-Ange).
Débute au Vaudeville dans une reprise de Je dine chez ma mère (1er janv. 1891), joue ensuite la Petite Fadette et crée un rôle dans la Famille Pont-Briquet (ianv. 1892). Crée ensuite la Statue du Commandeur, Au Théâtre d'Application et joue cette même pièce aux Nouveautés (7 mars 1892). Passe au Gymnase (1893-1894), y joue plusieurs rôles, Joue Cabotins, au théâtre des Célestins, de Lyon, avec M. Coquelin aîné (déc. 1894);
72, boulevard Flandrin —Paris.
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Mlle FILLIAUX (Paulette).
Née à Paris, le 13 décembre 1870. Élève de 1:-• Mauras. Débute à la Gaité, dans de petits rôles (1892) Reprend ensuite dans les Cloches de Corneville le rôle de Germaine qu'elle joue 210 fois (l893-1894). Crée le Baiser d'Yvonne, à Déjazet, puis joue Phrynette, à Parisiana. Engagée au Thalie de la Gaité.
6, rue de Belfort — Paris.
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Mlle FLEUR (Laure).
Née à Madrid. — Débuts à l'Odéon, dans Rodogune (17 avril 1890j : joue ensuite Horace (Sabine). Passe à la Porte Saint-Martin ; crée le rôle d'Octavie dans Cléopâtre (23 oct. 1890). Engagée à l'Ambigu, en 1894; crée les Chouans (Marie de Verneuil), les Ruffians de Paris (Barberine), etc. Revient à la Porte St-Martin; crée la Comt. de la Motte-Valois dans le Collier de la Reine (janv. 1895).
83, rue Godot-de-Mauroi — Paris.
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M. FORDYCE (Arnold-Jules).
Né à Paris, le 3 juin 1868. — 1er accessit de comédie au Conservatoire, en 1890. (Élève de M. Got.) Débute à l'Odéon, dans la Critique de l'École des femmes : rôle du marquis (1891); joue le Dépit amoureux, l'Épreuve, l'Argent d'autrui, etc. Crée à la Bodinière : Paris cher soi, Paris-Forain, Paria-Bazar, etc. Engagé au théâtre du Paillis-Royal (a débuté dans Nounou).
36, rue de Provence — Paris.
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M. FOURNETS (René-Antoine).
Né h lPau, le 2 D2CEMBRE 1858. - 1er prix de chant et 1er prix d'opéra, au Conservatoire, en 1884 (Elève de MM. Boulanger et Obin). Débute à l'Opéra-Comique dans Roméo : rôle de frère Laurent (décembre 1884). Chante tout le répertoire de basse; crée le Chevalier Jean, Maitre Ambros, le Roi d'Ys, Egmont, Enguerrand, Dimitri. Débute à l'Opéra dans Faust ; rôle de Méphistophélès (octobre 1892)chante tout le répertoire :crée Samson et Dalila. —. Médaille de sauvetage.
58, rue Larochefoucauld — Paris.
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M. FUGÈRE (Lucien).
Né
à Paris, le 22 juillet 1848. Élève de Ragueneau. Débute au concert Ba-ta–clan (mars 1870). Engagé'. aux Bouffes, déb. le 23 janv. 1874, dans la Branche cassée. Joue ensuite : Mme l'Archiduc, les Hannetons , la Créole la Boite au lait, les Mules de Suzette, etc., etc. Passe ensuite à l'Opéra-Comique; y débute le 9 sept. 1877 dans les Noces de Jeannette : rôle De Jean. Joue le Barbier, le Pré-aux-Clercs, Ies Dragons, Roméo, l'Ombre, les Diamants, Cinq-Mars, Manon, les Noces de Figaro, la Flûte ench., le Méd. malgré lui et tout le répertoire. A créé. les principaux rôles dans la Taverne des Trabans, l'Amour médecin, Joli Gilles, Plutus, la Basoche, Phryné, la Vivandière, etc. — .
26, avenue Trudaine — Paris.
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M. FUGÈRE (Paul).
Né
à Paris le 25 janvier 1851. — Elève de M. Péricaud. Débute au Château d'Eau, dans le Drapeau tricolore I877), y crée ensuite la P'tiote, Hoche. Passe à l'Ambigu ; y crée le Fils de Porthos, Roger la Honte, la Porteuse de pain, la Policière, etc., reprend les Mystères de Paris (Cabrion). Est engagé ensuite à la Gaité ; y crée le Pays de l'or, la Fée aux chèvres, le Talisman, les Bicyclistes en voyage; joue dans les reprises : les Cloches de Cornerille, Surcouf, Rip.
78, rue de Dunkerque — Paris.
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M. GAILHARD (Pierre).
Né à Toulouse, le 1er août 1848. — 1ers prix de chant, d'op.-com. et d'opéra. au Conserv., en 1867, Débute à l'Opéra-Comique dans le Songe d'une Nuit d'été ; rôle de Falstaff (4 déc.1867); chante le Chalet, le Toréador, Mignon, etc. Passe à l'Opéra en 1872; débute dans Faust : rôle de Méphistophélès; chante les Huguenots (S.-Bris) Don Juan Leporello), Freyschutz Gaspard), Hamlet (le roi, etc. Crée l'Esclave (1874). Jeanne d'Arc (1876), la Reine Berthe (1878), Françoise de Rimini (1882) ; reprend Sapho (1884), etc. Nominé co-directeur de l'Opéra. avec M.Ritt, en 1884; monte Tabarin, Sigurd, le Cid, les Deux Pigeons, Patrie, Roméo, la Tempête, Ascanio, le Mage, Lohengrin, etc. Se retire à la fin de 189I, lors de la nomination de M. Bertrand. 'Redevient codirect. en 1893; monte la Maladetta, la WaIlkyrie. Thaïs, Othello, la Montagne Noire, etc. —
Ch. Ill. méd. d'honneur, etc.
13, Villa Chaptal — Levallois (Seine Hauts de Seine depuis 1968).
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M. GALIPAUX (Félix).
Né à Bordeaux, le 12 déc. 1860. — Prix de violon et de solfège au Conservatoire de Bordeaux. 1er prix de comédie au Conservatoire de Paris (l$811. Débute au Palais-Royal (crée le Mari à Babette, etc.) Est prêté à la Renaissance, y reste 4 ans, crée quantité de pièces. Revenu au Palais-Boys] crée les Boulinard , etc. Signe au Vaudeville; crée Famille Pont-Biquet, le Prince d'Aurec, Mme Sans-Gêne; Pension de famille, au Gym-nase; M. le Directeur, au Vaudeville, etc. En deliorsd te filaire se multiplie dans les salons; grand succès de monologues, invente le monomime. Est l'auteur de presque tout son répertoire. A fait jouer plusieurs pantomimes et monomimes sur les principales scènes de genre. A publié de nombreux monologues et récits : Galipettes. etc. — .
6, rue Mayran — Paris.
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Mme GALLI-MARIÉ.
Née à Paris, en 1840. — Élève de son père le ténor Marié. Débute a Rouen dans la Favorite: rôle de Léonore (1861). Débute à Paris dans la Servante Maitresse : rôle de Zerline (18 août 1862); crée Lara, le Capitaine Henriot (1864), Fior d'Aliza, Mignon (1866), Robinson (1867), la Petite Fadette (1869), Fantasio, Don César de Bazan (1872). Quitte l'Opéra-Comique en 1872. Tournées en province et Belgique (1873-1874). Rentre à l'Opéra-comique en 1875; crée Carmen (3 mars 1875), Piccolino (1876), la Surprise de l'Amour (1877), etc. Quitte de nouveau l'Opéra-Comique pour faire des tournées en province et en Italie. Reparait à l'Opéra-Comique dans Mignon, Carmen, les Dragons en 1884-1885, et quitte définitivement te théatre.
12, rue de Milan — Paris.
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Mme GALLOIS (Germaine)
Née à Paris, le 28 février 1869. — Elève de Mme Paravicini. — Déb. au Th. des Nouveautés dans Adam et Éve; passe ensuite à la Renaissance ; crée un rôle dans Isoline (1888), reprend Givoflé-Givofla; puis au Châtelet, à l'Ambigu, à la Porte Saint-Martin; crée les Voyages dans Paris, Napoléon. Reprend la Vie Parisienne aux Variétés, et crée un rôde dansi l'Enlèvement de la Toledad et dans la Duchesse de Ferrare aux Bouffes-Parisiens (1894-95) où elle est engagée pour trois ans.
boulevard ,Magenta — Paris.
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M. GANDUBERT (Gabriel-Hippolyte).
Né à Toulouse, le 3 fév.1859. — Lauréat du Cons. de Toulouse. 1er prix de chant, 2e prix d'opéra-comique au Conservatoire de Paris. Débute à la Monnaie de Bruxelles dans le Chalet : rôile de Daniel (11 oct.1885); er,te les Templiers, Saint-Mégrin, Richilde ; reprend Fidelio. Passe ensuite à Saint-Pétersbourg. Lisbonne, le Caire. Rouen (crée le Printemps) : Bordeaux (Crée Mlle Colombe), Marseille (crée Taï-Tsoung), Toulouse, Pau, le Havre, Aix-les-Bains, Royan, Nice, etc.
46, rue des Martyrs — Paris.
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M. GARNIER (Philippe-Etienne).
Né
à Paris, le 18 novembre 1861. — 1er prix de trag. et 2e prix de com. au Conserv., en 1881 (Elève de Régnier). Débute à la Comédie-Française dans Britannicus ; rôle de Néron (20 octobre 81), joue ensuite : le Cid, Horace, le Supplice d'une femme, les Rantzau Mlle de la Seiglière. etc. Quitte la Comédie-Française et entre à la Porte Saint-Martin pour créer Justinien, dans Théodora (26 décembre 84) et ensuite Hamlet (27 février 86) joue aussi Louis Xlll, dans Marion Delorme. Passe ensuite au Chàtelet pour créer Lantier, dans Germinal (21 avril 88), puis à l'Odéon, où il crée Caligula (8 novembre 88). Rentre à la Porte Saint-Martin, pour créer Marc-An-toine. dans Ciéopâtre 23 octobre 90). Reprend Michel Strogoff au Châtelet (21 novembre 91). Rentre enfin à la Porte Saint-Martin (5 décembre 93) crée Napoléon, Séjan, de Tibère a Caprée ; reprend Monte-Cristo, etc. A créé le Christ, dans la Passion, de Haraucourt.
23, rue Manoury (Seine Hauts-de-Seine depuis 1968)
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Mlle GÉLABERT (Maria-del-Buen-Consejo-
Concepcion-Antonia-Anselma)
Née à Madrid, le 21 avril 1857. 1er accessit d'opéra-comique au Conservatoire, en 1876. (Élève de M. Mocker.) Débute aux Folies-Dramatiques dans Jeanne, Jeannette et Jeanneton (1876) crée les Cloches de Corneville, Mme Favart, etc. Passe à la Renaissance, crée la Jolie Persane, à la Porte Saint-Martin; à la Gaité, crée le Grand Mogol; aux Bouffes-Parisiens, crée Gillette de Narbonne. Rentre à la Gaité, crée le Voyage de Suzette, le Pays de l'Or. etc.
7, rue de Naples — Paris
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M. GÉRARD (Marie-Louise-Lucy).
Née à Lyon (Rhône), le 2 juin 1872 — Débute à la Renaissance dans Isoline (déc. 1888), puis entre au Conservatoire (cl. de M. Got); en sort en 1890 avec un 2e accessit de comédie. Crée un rôle dans Gigolette, à l'Ambigu (25 nov. 1892). Crée au Gymnase l'Homme à l'Oreille Cassée. (15 avril 1893,, Pension de. Famille. (28 oct. 1894), etc.
48, rue Pergolèse — Paris.
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M. GERFAUT (Jeanne-Valentine de Maria).
Née
à Bordeaux, le 21 déc. 1858. 2e prix de com., 2e acc.. de trag., au Conservatoire, en 1879. (Élève de M. Got) Dbute au Vaudeville dans les Deux veuves et Tête de Linotte(1882). Crée les Rois en exil (Colette). Saisons à Londres, Turin, Milan. Joue Mlle de Belle-Isle, le Gendre de M. Poirier, Froufrou, l'Étrangère, Numa Roumestan, etc. Crée en,:uite à l'Ambigu : le Roi de l'Argent. Engagée à l'Odéon depuis septembre 1891. Joue le répertoire, reprend M. Alphonse, le Fils naturel, etc.
22,
rue Montaigne — Paris.
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M. GERMAIN (Poinet-Alexandre, dit).
Né à Paris, le 17 juin 1847. — Débute au Théâte-École de la Tour d'Auvergne (1863). Débute aux Folies-Marigny, dans Zut au berger ! (1864); y reste jusqu'en 1869. Château d'Eau (1869-72). Variétés (1872-90), crée de nombreuses pièces et prend plusieurs congés pour jouer au Châtelet, aux Bouffes et aux Folies-Dramatiques. Tournées en Amérique et en Russie avec Judic. Menus-Plaisirs. Nouveautés depuis 1891; nombreuses créations : la Demois. du Téléphone, Champignol, Mon Prince, l'Hôtel du Libre-échange,etc.
A Lagny (Seine-et-Marne).
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M. GIBERT (Étienne).
Né à Jonquières (Gard), le 3 déc.1859. — 2* prix de chant et 1eracc. d'opéra au Conserv. (Élève de MM. Crosti et Obin.) Débute à Rouen, le 4 novembre 1887 : la Favorite., Faust, Lucie, etc. Engagé à l'Opéra-Comique en 1889. Crée Esclarmonde, Dante, Enguerrande, Kassia et, Cavalleria. Chante Laktmé, le Roi d'Ys, Dimitri et Richard. Engagé à l'Opéra le 1er octobre 1893, chante l'Africaine, Lohengrin, la Walkyrie, etc.
61, boulevard Saint-Michel — Paris.
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M. GIRAUDET (Alfred-Auguste).
Né à Étampes (Seine-et-Oise Essonne depuis 1968), le 28 mars 1845. —Élève de François del Sarte. Déb. à. à Boulogne-s.-Mer dans Faust : rôle de Méphistophélès (1866). Déb. au Th -Lyrique impérial, dans le même rôle (1867)Chante à Bordeaux le répertoire. des 1eres basses d'opéra (1871-721), le même répertoire, en Italie (1873-74. Rentre à Paris, au Th-Italien (1874) et à l'Opéra-Comique (1875): y crée Cinq-Mars (5 av. 1877); chante Philémon, la Flûte ench., Haydée. Mignon, Roméo, l'Etoile du Nord, le Val d'Andorre, etc. — Entre à l'Opéra en 1880: y chante les Huguenots, Ie Prophète, l'Africaine, la Juive, Aïda, Hamlet, etc ; crée Françoise de Rimini (14av. 1882). Quitte l'Opéra en 1883. — Profetseur au Conservatoire depuis 1888 — I . Off. du Nicham.
10, rue du Conservatoire— Paris.
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M. GOBIN (Charles-Constant).
Né à Paris, en 1844.— Débute au théâtre Montmartre en 1860 ; Passe aux Délassements-Comiques en 1862, aux Bouffes-Parisiens en 1865, au Palais-Royal en 1867, aux Variétés en 1868, au Château d'Eau en 1871, à la Porte Saint-Martin en 1875, au Châlelet en 1880, aux Folies-Dramatiques en 1883, et enfin aux Variétés en 1891. A créé sur ces diverses scènes : le Ménétrier de Saint-Vast, les Bergers, les Jolies filles de Grévin, la Belle Hélène, les Brigands, Forte en g....., la Patte à Coco, le Royaume des Femmes, la Queue du Chat, les Deux Orphelines, les Étrangleurs de Paris, Peau d'Ane. le Prêtre, la Poule aux Œufs d'Or, Fanfan la Tulipe, Surcouf, la Fauvette du Temple, l'Œuf rouge, la Fille de Fanchon, Coquin de Printemps, le Pompier de, Justine. etc., etc.
5, boulevard des Filles-du-Calvaire — Paris.
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M. GOT (Edmond-François-Jules)
Né à Lignerolles (Orne), 1er lu oct. 1822. — Études au lycée Charlemagne. 1er prix de comédie au Conserv. eu 1843 (Élève de Provost). Ensuite un an de service milit. cavalerie. Débute à la Comédie-Française dans les Héritiers : rôle d'Alexis (17 juil. 1844).Nommé sociétaire le 30 juin 1850. Joue tout le répertoire. Crée la Tour de Babel, le Duc Job, le Fils de Giboyer. les Effrontés, Maitre Guérin, Mercadet, le Gendre de M. Poirier.l'Ami Fritz, les Fourchamtbault, les Rantzau, Denise.1.. le Roi s'amuse, l'Étrangère, le Flibustier, l'Article 231, Cabotins, Vers la Joie, etc. (Pendant son séjour à la Conusdie-Française a créé, par autorisation spéciale. Contagion, à l'Odéon). Quitte la Comédie-Française le 31 janv. 1895. Nommé profess. au Conserv. en 1877; profess. honoraire en 1894. —. I. Chev. Franç.-Joseph, etc.
11, rue de Boulainvilliers — Paris.
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Mlle GRANDJEAN (Louise-Léonie).
Née à Paris, le 27 septembre 1870.
—
2e prix d'opéra et
1er prix d'opéra-comique au Conservatoire (1893).— Débute à l'Opéra-comique dans le Pré-aux-Clercs : rôle d'Isabelle ; crée ensuite Falstaff, etc.
15, avenue Victoria
— Paris.
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Mlle GRANIER (Jeanne).
Née à Paris, en 1852.
— Élève de Mme Barthe-Banderali avec qui elle travaille l'opéra-comique et surtout la musique italienne. Débute à la Renaissance où on soir elle est appelée à doubler Mme Théo clans la Jolie Parfumeuse. Crée ensuite Giroflé (nov. 1874), la Marjolaine, le Petit Duc, Janot, passe au Gymnase pour reprendre les Premières armes de Richelieu ; retourne à la Renaissance: crée Ninetta, Mme le Diable, Belle Lurette, Fanfreluche. Crée ensuite aux Variétés : Mlle Gavroche ; aux Bouffes la Béarnaise ; à la Gaité : la Cigale et la Fourmi ; aux Nouveautés : les Saturnales. Reprend à l'Eden-Théâtre : la Fille de Mme Amgot, le Petit Duc, Orphée aux Enfers ; aux Variétés la Belle Hélène, Barbe-Bleue, la Grande-Duchesse ; etc.; crée la Fille à Cacolet. Mme Salan, etc., etc.
88, avenue de Wagram — Paris.
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M. GRAVIER (Jules).
Né 3 Chalon-sur-Saône, le 6 août 1842. — Débute en 1863 au théâtre Montparnasse ; passe ensuite à Beaumarchais (1866), au Théâtre de Belleville (1866-69), à la Gaité (1869), au Château d'Eau (1876-81), à l'Ambigu (1884-90) et enfin à la Porte Saint-Martin (1890). Principales créations et principaux rôles • Hoche (Hoche), Kléber (Kléber), la Casquette au père Bugeaud (Durozel), Pierre Vaux (Pierre Vaux), les Mystères de Paris (le Chourineur), Roger la Honte (de Noirville), le Régiment (Colonel de Cheverny), le Bossu (Lagardère), la Maison du Baigneur (Pontis), le Collier de la Reine (le Portugais), etc., etc.
Au théâtre de la Porte-Saint-Martin — Paris.
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M. GRESSE (Léon).
Né à Charolles (Saône-et-Loire), le 22 juillet 1845. Élève de MM. Novelli, Croharé. Marietti et Chappuis. —Débute au Havre dans le Chalet et la Fille du régiment. Ensuite à Toulouse, à Paris (Opéra, puis théâtre-Lyrique), à Bruxelles, à Londres et de nouveau à Paris (Opéra), où il est engagé depuis le 6 mai 1885. A créé; dans ces divers théâtres : Dimitri, le Bravo, l'Aumônier du régiment, Gilles de Bretagne, Méphistofélès, Sigurd, la Walkyrie. Othello, la Montagne noire, etc. A chanté comme basse chantante tous les principaux rôles d'opéra-comique et les basses-tailles de grand opéra — ; Chevalier du Mérite Agricole.
Marly-le-Roi (Seine-el-Oise les Yvelines depuis 1968)
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M. GRIVOT (François-Antoine).
Né
à Paris, en 1836. — Débute au théâtre Montmartre: passe ensuite au théâtre des Batignolles, aux Délassements-Comiques, rue de Provence (crée le Royaume des Femmes. etc.), au Vaudeville, place de la Bourse (16 créations, dont la Famille Benoiton, les Brebis galeuses, etc.), à la Gaité (crée Orphée aux Enfers, le Roi Carotte, le Voyage dams la lune), à la Renaissance, aux Bouffes-Parisiens, au théâtre du Caire, aux Variétés (crée le Voyage en Suisse), au théâtre Lyrique et enfin à l'Opéra-Comique (crée Jean de Nivelle, les Contes d'Hoffmann, Galante aventure, la Nuit de la Saint-Jean, l'Amour médecin, Joli Gilles. Diana, Manon, etc.; chante le répertoire). —.
68, rue de Rivoli — Paris.
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M. GUITRY (Lucien-Germain).
Né à Paris, le 15 déc. 1860. — 2e prix de tragéd. et de coméd. an Conservatoire. en 1878 (élève de Monrose) Déb. au Gymnase, dans la Dame aux Cam. : rôle d'Armand Duval (1" oct. 1878). Crée l'Age ingrat (1878). le Fils de Coralie (1880); reprend la Comtesse Romani (1879), Andréa 1880). Quitte le Gymnase en 1881; passe plusieurs années en Russie où il joue tout le répertoire. Entre à l'Odéon, en 1891 : y reprend Amoureuse, Kéan. Passe au Grand-Théâtre en 1892 ; y crée Lysistrata, Pêcheur d'Islande, rep. Sapho; puis à la Renaissance en nov. 1893; y crée les Rois, Izeïl, Gismonda, etc., rep. Amphitryon.
28, place Vendôme — Paris
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M. GUY (Georges-Guillaume).
Né
à Paris, le 3 mai 1859. — Débute au Th.-Lyrique de la rue Taitbout, dans l'Écossais de Chatou (1878). Passe ensuite aux Folies-Dramatiques où il reste trois ans, puis au Th. Cluny où il ente Un lycée de jeunes filles. De retour aux Folies-Dramatiques. il crée un rôle dans Boccace et. dans la Princesse des Canaries. Passe ensuite deux ans en Amérique (tournée Grau), puis une saison à Lyon (Célestins). Est engagé aux Nouveautés où il crée des rôles de seeond plan dans l'Amour mouillé, la Lycéenne, le:. Délégués, la Grande vie, etc. Passe à la Renaissance pour la reprise d'Un lycée de jeunes filles. puis va créer les 28 jours de Clairette, aux Folies-Dramatiques. Revient aux Nouveautés créer Champignol et retourne aux Folies pour créer Patard et Cie, Cousin-Cousine, la Fille de Paillasse, etc. Est ensuite engagé aux Variétés où il joue Mamzelle Nitouche, Chilpéric, etc.
48, boulevard Magenta — Paris.
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M. GUYON (Charles-Alexandre).
Né
à Paris, le 6 juillet 1854. — Débute à l'Eldorado en 1873. (Service militaire octobre 1875 — oct. 79.) —Engagé à Beaumarchais (1880-81). débute dans Madeleine-Bastille (revue où il imite Saint--Germaini. Engagé ensuite au Château d'Eau (1882); crée Casse-Museau ; passe quelque temps à Déjazet et débute à Cluny le 11 janvier 1884. dans Trois femmes pour un mari (rôle d'André; création); reste à ce théâlre jusqu'au 30 juin 18S6. Entre aux Folies-Dramatiques en septembre 1886 ; y reste huit ans et crée une vingtaine de piéces. parmi lesquelles : Paris en général, Coquin de Printemps, Surcouf, l'Œuf rouge, Juanita. Miss Robinson, les 28 jours de Clairette. Cousin-Cousine. la Fille de Paillasse, etc. Engagé aux Nouveautés en septembre 1894 ; débute dans les Grimaces de Paris crée I'Hôtel du libre-échange.
Au théâtre des Nouveautés — Paris.
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Mlle HADAMARD (Zélie).
Née
à Oran (Algérie). — 1er accessit de tragédie (1865) ; 1er prix de comédie (1866) au Conservatoire (Élève de Beauvallet). Débute à l'Odéon en novembre 1866 dans l'Épreuve : rôle d'Angélique. Un an A l'Odéon. Tournée en Europe avec Ravel. Quatre ans en Amérique du Sud. Retour en 1876. Bruxelles, Paris 1879; théàtre des Nations : crée Camille Desmoulins ; puis Porte Saint-Martin : Ambigu (reprise de la Vie de Bohême : rôle de Mimi. Retour à l'Odéon; nombreuses créations. Débute à la Comédie-Française le 15 septembre 1886, dans An-dromaque; Crée un rôle dans Thermidor : joue Bajazet, Zaïre,Œdipe, Horace, Hamlet et tout le répertoire. —.
5, rue Molière — Paris.
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Mme HADING
(Jeannette Hadingue, dite Jane).
Née à Marseille, le 25 novembre 1861. — Parait à Marseille à l'âge de trois ans, dans la Poupée, du Bossu. Engagée successivement au Palais-Royai, à la Renaissance, au Gymnase, au Vaudeville, à la Porte Saint-Martin et à la Comédie-Française. Crée la Chaste Suzanne, Bérangère et Anatole, l'Ange bleu, la Jolie Persane, Belle-Lurette, Autour du Mariage, le Maitre de forges, le Prince Zilah, Sapho, la Comtesse Sarah, le Député Leveau, le Princed'Aurec, l'Impératrice Faustine; reprend dans ces divers théâtres : Héloïse et Abellard, la Petite mariée, la Petite Mademoiselle, l'Œil crevé, Froufrou, Nos intimes, Thérèse Raquin, les Effrontés, l'Aventurière, etc. Engagée au Gymnase.
9, boulevard de la Saussaye — (Neuilly-sur-Seine).
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M. D'HARCOURT (Eugène).
Né à Paris. — Premières études nu Conservatoire de l'aris (classes de MM.. Savard et Massenet) ; puis au Conservatoire de Berlin où il obtient le Diplôme de Maturité artistique. Déb. 1876, comme violoniste, dans une messe exécutée à Bruxelles. Directeur-fondateur des Concerts éclectiques populaires. Auteur d'un recueil de mélodies, de deux ballets, deux sym-phonies, deux quatuors pour cordes, une messe, plusieurs pièces d'orchestre et quelques morceaux de musique religieuse.
43, rue de Maubeuge — Paris.
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Mlle HARTMANN (Louise-Julie-Marthe).
Née
à Vitry-le-Croisé (Aube), le 17 mars 1874 — 2e prix de comédie (1890) et 1er accesit de tragédie. (1891) au Conservatoire (Élève de M. Delaunay,). — Débute à l'Odéon dans la reprise de Kean : rôle d'Anna (10 oct. 1891), reprend les Erinnyes (24 fév. 1892), joue le répertoire, etc.
Au Th. national de l'Odéon — Paris.
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Mme HÉGLON (Meyriane).
Née à Bruxelles, le 21 juin 1867 (origine danoise). — Élève de Mme Marie Sasse et de MM. Barbot, Tequi et Obin. Débute à l'Opéra dans Rigoletto (novembre 1890). Chante Sigurd, Aïda, la Walkyrie, Samson et Dalila. crée Djelma,la Montagne noire (a donné des représentations de Samson, à Toulouse el d'Aïda, à Bordeaux).
41, boulevard Malesherbes — Paris.
Page 188
M. HIRCH (Isidore).
Né à Paris, le 29 mars 1868. — Premières leçons de MM. Talbot et Saint-Germain. Entre au Conservatoire. (classe de Worms) en sort en 1889, avec le 1er prix de comédie. — Débute au Gymnase l'après avoir joué aux Nations, à Déjazet et au Théâtre d'Application, pendant son séjour au Conservatoire) dans la Lutte pour la vie (31 octobre 1889): joue successivement : Paris fin de siècle, l'Art de tromper les femmes, Dernier amour, le Député de Bombignac, les Crochets d'un gendre, l'Homme l'oreille cassée. Charles Demailly, un Drame parisien, Mon oncle Barbassou, etc. etc- Entre temps a joué, au Vaudeville : le Gendarme, et au Théâtre Moderne : Mme Pygmalion (pantomime).
20, passage Jouffroy — Paris.
Page 189
Mlle HIRSCH (Mélanie).
Née à Paris, le 15 octobre 1865.
— Entre à l'Opéra à l'âge de 8 ans. Élève de Mme Mérante et de M. Hansen. Très remarquée dans Françoise de Rimini, où elle remplace Mlle Fatou (1882). Danse ensuite dans Henri VIII, Freyschütz, le Prophète, Salammbô, etc. Double Mlle Subra dans Hamlet et Coppélia ; et Mlle Mauri dans le Cid, la Maladetta, etc.
55, rue de Châteaudun
— Paris.
Page 190
Mme HONORINE
(Honorine-Marguerite Camous, dite).
Née à Nice (Alpes-Maritimes), le 10 décembre 1833. — Débuts à l'École de danse de Marseille (1843).".. Fait ensuite des tournées en province, en Italie et vient à Paris. Débute au Palais-Royal dans la Poule aux oeufs d'or (1864) : crée la Vie parisienne, les Pommes du voisin, etc. Passe ensuite aux Variétés, puis à l'Ambigu ; joue les Deux orphelines (la Frochard), Monte-Cristo, Nana. etc .Entre à la Porte Saint-Martin ; reprend
Monte-Cristo (1894).
3, boulevard Saint-Martin — Paris.
Page 191
M. HUGUENET (Félix).
Né à Lyon, le 10 mai 1858.
— Élève
de Caudeilh. Débute à Saint-Étienne, dans la Tour de Nesles : rôle de Philippe d'Aunay. Ensuite à Paris : Menus-Plaisirs , Renaissance(crée la Femme de Narcisse, le Brillant Achille), Palais-Royal (crée le Véglione) ; Bouffes-Parisiens (crée Mlle Carabin, les Forains, l'Enlèvement de la Toledad, la Duchesse de Ferrare, etc.). Engagé aux Bouffes-Parisiens jusqu'en 1896.
65, rue de Courcelles
— Paris.
Page 192
M. IMBART DE LA TOUR (Georges).
Né
à Paris, le 20 mai 1865. — 1er prix de chant, au Conservatoire, en 1889 (élève de M. Bax). Débute à Genève, dans les Huguenots : rôle de Raoul (1890), y crée Winkelried, Werther, la Walkyrie, etc ; quitte le Grand-Théâtre de Genève en 1893. Débute à l'Opéra-Comique dans Carmen : rôle de José (19 sept. 1894).
166, rue de Grenelle — Paris.
Page 193
Mlle INVERNIZZI (Joséphine-Peppa).
Née à Milan. — Fait ses études de danse à la Scala, puis à l'Opéra de Paris, avec Mme Dominique et M. Mérante. Actuellement première mime à l'Opéra ; y a créé plusieurs rôles, dans la Farandole, le Tribut de Zamora, etc. Joue les premiers travestis : Franz, dans Coppélia ; l'Amour, dans Sylvia, etc. En dehors de l'Opéra, a joué avec succès plusieurs pantomimes : Colombine pardonnée, le Collier de Saphirs, etc. Aréthuse (à Monte-Carlo), etc.
5,
rue Balzac — Paris.
Page 194
Mme ISAAC-LELONG (Adèle-Victorine).
Né
à Calais, le 8 janvier 1854, — Élève de Duprez. Débuts au théâtre Montmartre (représent. patriotique) dans les Noces de Jeannette (1870). Engagée à la Monnaie de Bruxelles (1872-73),. Débuts dans le Pré-aux-Clercs. Débute à l'Opéra-Comique dans la Fille du régiment (1873); y reste peu de temps. Est engagée à Liège, puis à Lyon. Rentre à, l'Opéra-Comique dans l'Étoile du Nord (16 avril I878); chante Haydee, Galathée, Roméo et Juliette, le Domino, les Noces de Figaro, Mignon, Carmen, le Caïd. etc. Crée les Contes d'Hoffmann. Sauve un jour la recette chez Pasdeloup en chantant à là fois, dans le Déluge, le rôle de Villaret et le sien. Passe à l'Opéra : débute dans te rôle d'Ophélie (24 sept. 1883). Chante Faust, Guillaume, Robert, etc. Rentre A l'Opéra-Comique (sept. 1885); crée Egmont, le Roi malgré lui, etc. Quitte I'Opéra-Comique en 1888. Quelques représentations en province. A chanté à la millième de Mignon. —.
76, boulevard Magenta -- Paris.
Page 195
M. ISNARDON (Jacques).
Né le 15 février 1860.— 2e prix de chant et 1er prix d'opéra-comique, au Conservatoire, en 1884 (Elève de MM. Bax et Ponchard). Débuts à l'Opéra•Comique. dans Diana (1885). Passe ensuite à la Monnaie de Bruxelles ; chante les Contes d' Hoffmann,le Roi l'a dit, Lakmé, etc. à Londres (Covent Garden) : chante les Maitres chanteurs (version italienne) ; à Monte-Carlo : chante le Pilote, le Médecin malgré lui, etc. ; à Milan : chante Manon (version italienne). Rentre à l'Opéra-Comique(sept.1894). — Auteur d'un ouvrage : le Théâtre de la Monnaie.
5, place Saint-Michel — Paris.
Page 196
M. JÉROME (Henri).
Né à Montplaisir (Rhône), le 5 avril1860. — Lauréat du Conservatoire de Lyon; entre ensuite :m Conservatoire de Paris (classe de M. Crosti) où il obtient le 1er prix de chant et le 2e prix d'op.-com.. (1888). Débute à l'Opéra, dans le rôle de Faust (14 oct.1888). Reste à ce théatre jusqu'en 1891. Pasco ensuite au Gr.-Th. Bordeaux, ou il chante Ies Huguenots, l'Africaine, la Favorite. le Prophète,etc.; y a créé Esclarmonde et l'Attaque du Moulin. Quitte Bordeaux pour entrer à l'Opéra-Comique où il débute le 15 novembre 1894, dans les Pêcheurs de perles.
90, rue de Rivoli — Paris.
Page 197
M. JOUMARD (Joseph).
Né à Bordeaux, le 1er mai 1851. — 1er prix de comédie et 2e prix de tragédie (rappel), au Conservatoire en 1870 (Elève de Régnier). — Débute à la Comédie-Française, dans le Dépit Amoureux : Eraste (juin 1871), joue ensuite de nombreux rôles du répertoire; crée le Testament de César Girodot (Célestin), etc, Passe au Vaudeville en 1876; y crée Dora, le Club, Mariages riches, les Bourgeois de Pont-Arcy, etc.. Entre ensuite aux Nouveautés (1879) y crée le Parisien, les Parfums de Paris, Paris en Actions. Engagé an Châtelet pour créer Jolivet dans Michel Strogoff (17 novembre 1880). Part pour la Russie, en 1883; en revient en 1893 et rentre :tu Châtelet pour créer le Trésor des Radjahs (Cabassol); joue ensuite Dagobert, du Juif Errant. Passe enfin à la Porte Saint-Martin (1894); reprend les Mousquetaires (d'Artagnan; ; crée Sabre au Clair (Col. de Vandière), le Collier de la Reine, etc.
4, rue de l'Entrepôt — Paris.
Page 198
Mme JUDIC (Anne-Marie-Louise).
Née à Semur (Côte-d'Or) , le 18 juillet 1850. — Un an
au Conservatoire (cl. de Regnier). Débute au Gymnase,
dans les Grandes Demoiselles (1867). Eldorado (1868).
Tournées en Belgique (1870). Lille (1871). Rentre à Paris :
Gaité (1871), le Roi Carotte. Folies-Bergère : Ne m'cha-
touillez pas. Bouffes (1872) la Timbale, Petite Reine,Branche cassée, Mme l'Archiduc, etc. Variétés (1876) :
crée Docteur Ox, Charbonniers, Niniche, la Femme à
Papa, la Roussotte, Lili, Mamzelle Nitouche, la Cosaque,
la Noce à Nini, la Japonaise, etc. Reprend la Périchole,
la Belle Hélène. la Grande- Duchesse, le Fiacre 117, le Grand Casimir. A l'Éden-Théatre : la Fille de Mme Angot . Après plusieurs tournées à l'étranger et quelques
représentations aux Menus-Plaisirs, à l'Eldorado et à
l'Alcazar d'Été rentre aux Variétés dans Lili (1894) ,
reprend Nitouche, la Femme à Papa ; crée le Rieuse.
Eng.au Gymnase ; crée l'Age difficile (1895) - Décorée
à Constantinople par le sultan (1892).
3, rue d'Éprémesnil — Chatou
(Seine-et-Oise Les Yvelines depuis 1968)
Page 199
Mme KRAUSS (Gabrielle-Marie).
Née à Vienne (Autriche), le 21 mars 1842. - Études
musicales au Conserv. de Vienne ( élève de Mme Marchesi ; déb. à l'Opéra de Vienne dans Guillaume Tell :
rôle de Mathilde (1860) ; chante le Prophète, Robert, la
Flûte, Tannhauser, Lohengrin, etc. Passe plusieurs
années en Italie et déb. à Paris au Th.-Italien en 1868 ;
y chante Freyschutz, Fidelio, etc. Déb. ensuite à
l'Opéra ; chante la Juive, Freyschutz, les Huguenots, l'Africaine, Don Juan, Faust, etc. , etc., crée Polyeucte
(1878), Aida (1880) , le Tribut de Zamora ( 1881),
Henri VIII (1883) , Patrie (1886 ) rep. Sapho (1884) .
Quitte l'Opéra en 1887. Depuis s'est vouée au professorat et n'a plus chanté que dans les concerts. — .
169, boulevard Haussmann — Paris
Page 200
M. LAFONTAINE
(Louis-Marie-Henry Thomas, dit).
Né à Bordeaux , en 1824. - Élevé au séminaire, deb.
en prov. sous le nom de Ch . Roock ; joue la Tour de
Nesle, passe par plusieurs th. de banlieue et déb. au
Gymnase, le 2juin 1849, dans Brutus lâche César, joue
ensuite Faust; crée le Mariage de Victorine, le Pressoir, Un fils de famille, Diane de Lys, etc. — Passe à la Comédie-Franç. puis au Vaud. où il crée Dalila
(1857). Revient au Gymn., crée les Ganaches, le Gentilh.
pauvre, les Pattes de mouche, etc., et retourne à la
Coméd.-Franç. (sociétaire) : joue Tartuffe, le Supp.
d'une femme, le Gend. de M. Poirier, etc. Démiss. en
1871. Depuis ; à l'Odéon, à la Porte St-Martin , au Gymnase, à la Gaîté, etc. a créé ou repris : Ruy Blas, la
Jeun. de L. XIV, Pierre Gendron, Balsamo, l'Abbé
Constantin, le Gascon, la Haine, etc. Rep. le Fils de
famille au Gymnase (déc. 1894). Auteur d'un grand
nombre d'&œulig;vres dramatiques .
6,
rue de Mouchy —Versailles
(S.-et
-0.Les Yvelines depuis 1968).
Page 201
Mme LAINÉ-LUGUET (Albertine-Augustine).
Née
à Paris
le
6
septembre
1865. — 1er prix
de
coméd. au
Conservatoire, en 1885 (élève
de
M. Got).
Déb
à
l'Odéon
dans Cynthia rôle de Néère (création : 28 oct. 1885) crée ensuite les Jacobites (nov. 1885),
le Songe
d'une Nuit
d'été, Renée Mauperin (1886), Numa
Roumestan (1887). Prêtée
au Gymnase en mars
1886
pour rep. Fromont
jeune. Crée Germinal au
Châtelet (1888). Passe ensuite à la
Comédie-Franç. ; déb. ;
dans
le Malade imag. : rôle d'Angélique (3 juillet
1888) ; joue
le répertoire. Quitte la
Comédie-Française en
1889, pour
aller
en Russie ;
y
rentre en
1893.
3, rue de Richelieu — Paris
Page 202
Mlle LAISNÉ (Jeanne-Sophie-Marie).
Né à Paris, le 21 mars 1870. 2e prix de chant et
1er prix d'opéra-comique, au Conservatoire, en 1892
(Élève de MM. Boulanger et Taskin) . Débute à l'Opéra-Comique, dans Werther : rôle de Sophie (création ,
16 janvier 1895) ; chante Carmen, Fra Diavolo , les Deux
Avares, Falstaff, etc.: a créé le Portrait de Manon,
la Vivandière, etc.
4, rue de Berne — Paris.
Page 203
Mlle LAMBACH (Marguerite).
Née
à Brest (Finistère) eu 1870. — Élève de
Mlle
Revello.
Débute aux Menus-Plaisirs en
1890, dans
une
reprise
de
la
Mascotte :
rôle
de
Bettina.
Passe ensuite
aux Variétés,
aux Nouveautés
(Samsonnet),
au Nouveau-Théâtre (Miss Dollar)
6,
rue des Capucines — Paris.
Page 204
M. LAMOUREUX (Charles).
Né à Bordeaux.—
A commence ses étud. music. dans
sa ville natale , où , à l'âge de 12 ans, il appart. à l'orch.
du Gr.-Théâtre. Entre au Conserv. de Paris en 1850 (cl.
de violon de Girard), en sort en 1854 avec le 1er prix.
Étudie en même temps la fugue et le contrepoint avec
Le Borne et ensuite avec M. Chauvet, organiste de la
Trinité. Après une brillante carrière de virtuose , a été
successivement : 2° chef d'orch. de la Sté des Concerts
du Conserv.; 1 chef d'orch. de l'Op.-Com. (D. Carvalho), et deux fois 1 " chef d'orch. de l'Opéra ( Don. Halanzier et D , Ritt et Gailhard) . A fondé en 1874 la
Sté de l'Harmonie sacrée qui fit entendre pour la 1° fois
à Paris les oratorios de Hændel et de Bach. A fondé
également en 1881 les Concerts Lamoureux et a donné
à l'Éden-Théatre la 1° rep. de Lohengrin (3 mai 1887).——.— Command. de l'ordre de Conception, de
Portugal. Méd. de l'ordre des Arts, de Hanovre.
62, rue Saint-Lazare — Paris
Page 205
M. LAMY (Charles).
Né à Lyon, le 28 août 1857.- Débute à Saint-Étienne,
au théâtre dirigé par son père, dans la Clarinette postale ( 1874). Lyon (1875 ) ; Marseille (1876-77). Deux ans
au Conservatoire de Lyon pendant son séjour comme
artiste au théâtre des Célestins. (1877-78). Commence
sa carrière de chant en Italie (1878-79) ; Bruxelles
(1879-80). Débute aux Bouffes-Parisiens, dans la Mascotte : rôle de Fritellini (29 déc. 1880) . Crée Gillette,Mme Boniface. Joséphine, Coquelicot, etc. Passe à la
Renaissance; crée la Famille Vénus : Théâtre-Lyrique :
Mme Chrysanthème. Rentre aux Bouffes ; crée les Forains, l'Homme de neige, Fleur de Vertu, l'Enlèvement de la Toledad, etc. A joué Mignapour, du Grand
Mogol, à la Gaîté (1884).
59, rue Sainte-Anne — Paris.
Page 206
Mlle LARDINOIS (Clara).
Née
à
Liège
(Belgique),
le
10 oct. 1864.— Etudes au Conservatoire
de Bruxelles. Débute
à l'Opéra-Comique en 1863 ;
joue
plusieurs pièces du répertoire ; crée
un rôle dans
le
Portrait (18 juin 1883). Passe ensuite
à la Gaité ; rep. le
Droit
du
Seigneur ; puis aux Menus-Plaisirs,
crée Péle-mêle-Gazette (1885),
Il était
une
fois (1886),
la
Fiancée des Verts-Poteaux (1887) ;
rep
la
Petite
Mariée (1887).
Crée le Puits qui parle aux Nouveautés (1888) ;
l'Etudiant
pauvre aux Menus-Plaisirs (1889). Reprend
Giroflé-Girofla, à la Renaissance (1889) et
Jeanne, Jeannette aux Bouffes-Parisiens (1890).
Créé
Cocher !
au
Casino,
au Casino
de Paris (1890).
Ensuite
tournées
en province,
plusieurs saisons
en
Russie
(1892-94),
et en Belgique (1894-95) — d'Oldenbourg et Etoile de diamants (Russie).
Au Théâtre-Royal de Liège (Belgique).
Page 207
M. LASSALLE (Jean-Louis).
Né à Lyon (Rhône) , en 1847. — Entre au Conserv. en
1867 ; en sort sans concourir. Dèb. à Liège, dans les Huguenots : rôle de St-Bris (19 nov. 1868) ; passe ensuite à Lille, Toulouse, la Haye et Bruxelles où il crée
Hamlet (1871 ) . Déb. à l'Opéra dans le rôle de Guillaume
Tell ( 9 juin 1872), chante ensuite Nélusko . Va créer
l'Esclave, à Ventadour (1874) et Dimitri, à la Gaité ( 1876) . Rentre à l'Opéra au départ de M. Faure (1876) ;
crée le Roi de Lahore (1877) , le Tribut de Zamora (1881),
Françoise de Rimini (1882) , Henry VIII (1885) , Patrie
(1866), Ascanio (1890) , etc. Plusieurs tournées à l'Étranger.
1, rue Spontini — Paris.
Page 208
M. LASSOUCHE
(J.-P. Bouquin de La Souche, dit).
Né
à Paris,
le
9
avril 1828.— D'abord graveur, peintre, march.d'antiquités. Débute au
th.
Montmartre en 1830 ; passe au th. des
Batignolles, puis à Bruxelles (1852).
Revient à Paris au th. Beaumarchais (1858),
ensuite
à
la Gaité.
Entre
au
Palais-Royal le 1er mai 1858 ; y joue successivement :
l'Aff.
de
la
rue de Lourcine,
la
Mariée
du mardi
gras, les Diables roses, la Cagnotte, les Pommes du
voisin, la Vie
parisienne, Célimare,
les Jocrisses
de l'Amour, le Réveillon, la Boule, etc., etc.
Quitte le Palais-Royal en
1876,
pour entrer
aux Variétés dont il est resté le
pensionnaire : y a créé la
Cigale,
Niniche,
le
Voyage en
Suisse,
Lili, le
Fiacre 117,
la
Bonne à tlout faire, la Rieuse, etc., etc.
Auteur de plusieurs petites pièces excentriques.
32,
rue de
la
Tour-d'Auvergne — Paris.
Page 209
M. LAUGIER
(Louis-Pierre).
Né à Paris, le 14 mai 1864. — 1er prix de coméd. au Conserv. en 1885 (élève de M. Delaunay). Déb. à la
Comédie-Française, dans Tartuffe : rôle d'Orgon (12 sept. 1885). Joue le
répertoire ; a créé des rôles dans la Bûcheronne (1889), Thermidor, l'Art. 231, la
Mégère app. (1891), Par le glaive ( 1892), la Reine
Juana (1893), Cabotins, les Romanesques (1894), les Petites
Marques (1895), etc. —
Sociétaire
depuis le 1er janvier 1894. —.
76, rue N.-D.-des-Champs — Paris.
Page 210
Mlle LAURENT
(Antoinette, dite Antonia).
Née
à Paris
le
27
décembre
1852. — 1er acc. de
tragédie au Conservatoire, en 1874 (élève de Monrose).
Après avoir joué sur plusieurs scènes et notamment
à l'Ambigu ( crée Pot-Bouille) , débute à l'Odéon
en 1884 ; joue Horace, Athalie, etc.; crée Conte
d'Avril, le Songe d'une Nuit d'Été, Renée Mauperin,
la March. de Sourires ; reprend Psyché, etc. Quitte
l'Odéon en 1888. Crée les Voyages dans Paris , à la Porte St-Martin ( 1892). Passe au Gymnase ; reprend
le Fils de Coralie (1892) , crée Dette de Jeunesse (1891) .
Retourne à la Porte St-Martin (1891), crée Tibère à
Caprée (1894).
39, avenue d'Antin —
Paris.
Page 211
Mme LAURENT
(Marie-Thérèse).
Née
à Tulle
(Corrèze), le 25 juin 1825.— A fait ses études sur le théâtre en jouant la comédie depuis l'âge de 15 ans ; pas d'autre professeur que son père, M. Luguet.—
Débute
à
Genève dans la Fée Carabosse. Ensuite : Rouen, Toulouse, Bruxelles, Marseille et Paris, à l'Odéon, à l'Ambigu, à la Porte Saint-Martin, à la Gaité, au Châtelet, à la Renaissance, au théâtre
Historique, au Vaudeville, au Gymnase, au Grand-Théâtre, à l'Ambigu.
Très nombreuses
créations : Germinal, les Erynnies, Michel
Strogoff, Martyre,
Quatre-vingt-treize, Théodora, Pêcheur
d'Islande, etc., etc., et tous les grands drames modernes. Fondatrice présidente de l'Orphelinat des Arts. .
17, rue Charles-Laffite — Neuilly
(Seine Hauts de Seine depuis 1968)
Page 212
Mlle LAVALLIÈRE
(Ève-Jeanne-Marie).
Née à Nice, le 29 mai 1872.—
Débute aux Variétés dans la Belle-Hélène : rôle d'Oreste (17 sep. 1890) ;
crée
ensuite des
rôles
dans la
Bonne à
tout faire, Brevet
supérieur (1892),
l'Article
214, la Rieuse (1894).
A
joué
dans
les reprises de la Vie Parisienne, de la Petite
Marquise, des Trois Epiciers, des Saltimbanques et des Brigands (1893).
14,
rue Alfred-de-Vigny — Paris.
Page 213
Mme LAVIGNE
(Alice-Julia Bourgogne, dite).
Née à Paris . Débute à l'Athénée dans une revue.
Passe ensuite au Palais-Royal ; débute le 15 sept. 1879
dans la Revue trop tôt ; crée le Mari de la Débutante
(2e version : 7 nov. 1879), le Mari à Babette (1881 ), la Brebis égarée, le Truc d'Arthur ( 1882) , Ma Camarade
(1883), le Train de Plaisir. les Petites Godin ( 1884), lesNoces d'un réserviste ( 1885), la Perche, Gotte (1886),
Durand et Durand (1887), Un Prix Montyon ( 1890) , lesJoies de la paternité, Monsieur l'Abbé (1891) , Leurs
Gigolettes (1893) , les Ricochets de l'Amour (1894), etc.
Entre temps a créé Tartarin sur les Alpes, à la Gaité (17 nov. 1888), et la Fille prodigue, au Châtelet (1893).
32, rue Montpensier — Paris.
Page 214
Mlle LECLERC
(Jeanne).
Née
à
Lille
en
1868. Élève de M. Duprez. Débute à
la Gaité,
dans
le
Bossu,
de
Grisart :
rôle
d'Aurore
(création : 19 mars 1888) ; passe ensuite à l'Opéra-Comique et résilie son
engagement
avant
d'avoir
débuté.
Donne
des représentations à
Monte-Carlo et rentre à l'Opéra-Comique, en
avril 1891.
Y a chanté successivement
:
Mignon,
Lalla-Roukh, Zampa, le
Chalet,
les
Dragons, la
Flûte enchantée,
les
Folies
amoureuses,
les
Noces de Jeannette,Carmen, etc.
28, boulevard Saint-Denis — Paris.
Page 215
Mlle LEGAULT
(Maria).
Née à Paris, le 1erjanv. 1858.— Entre au Conserv. (1872).
2e prix (1873), à 14 ans 1/2, après 8 mois. Pensionnée par
la Com.- Franç. 150 fr. par m. et par le Conserv. 50fr.
par m. pour continuer ses étud. 1er prix de com.en 1874
(élève de Monrose). Débute, en oct. 1874, dans l'Épreuve
villageoise : rôle d'Angélique . Engagée ensuite : Gym-
nase, Palais- Royal, Vaudeville, Comédie-Française,
théâtre Michel (Pétersbourg) et Gymnase. A repris ou
créé Nos Bons Villageois, Froufrou, l'Age ingrat, leMari de la Débutante, la Princesse Georges, Tête de li-
notte, les Affolés, Dora, Divorçons, Thermidor, Flipole, Pension de famille, etc., etc.
18,
rue de La
Trémoïlle— Paris.
Page 216
M. LEITNER
(Jules-Louis-Auguste).
Né à Paris, le 13 mars 1862.— 1ers prix de tragédie et
de comédie, au Conservatoire, en 1887 (Élève de
M. Worms) . Débute à la Comédie-Française dans Hernani rôle de Don Carlos ; joue le répertoire ; crée des
rôles dans Par le glaive, la Reine Juana, Antigone,
Cabotins, les Petites Marques, etc.
A la Comédie-Française — Paris.
Page 217
M. LELOIR
(Louis-Pierre).
Né
à
Paris,
le
5
nov.
1860.— 1er acc. de coméd. au
Conservat., en 1876 (élève de Bressant). Déb. au Troisième-Th.-Franç.; où il fait de nomb. créations sous la
direct. Ballande . Passe au Gymnase, où il crée l'Amiral
(1880) , puis à la Coméd.-Franç. où il déb. le 9 sept. 1880
dans Harpagon. Joue le répertoire ; a créé des rôles
dans le Monde où l'on s'ennuie (1881), Barberine (1882),Raymonde (1887) , la Bûcheronne (1889) , Camille (1890),Thermidor, Grisélidis (1891), Par le glaive, Jean
Darlot (1892), la Reine Juana ( 1893), Cabotins, les
Romanesques, Vers la joie (1894), les Petites Marques
(1895); a repris les Effrontés, le Fils de Giboyer, etc.
Sociétaire depuis 1889. Profess. au Conserv. dep
1894. I.
4,
avenue de Villars — Paris
.
Page 218
Mlle LENDER
(Anne-Marie-Marcelle).
Née
à
Nancy,
le
25
sept. 1862. — Débute
au
Th.
des
Batignolles
dans
le
rôle
d'Anne
d'Autriche ;
reste 7
ans
à
ce théâtre ; y joue
l'Aventurière, Esmeralda, les
Fourchambault, etc. Passe ensuite
au
Gymnase, où
elle reste
2 ans, puis
au Th.
Michel de
Saint-
Pétersbourg. Au retour
(1889)
est
engagée aux
Variétés.
Débute dans
les
Jocrisses
de l'Amour
;
joue
ensuite
le
rôle
de
Mlle Lange,
dans
la reprise de la Fille
Angot ;
crée des
rôles
dans
Paris-Exposition,
Ma
cousine,
Paris port de
mer, les Variétés
de
l'année,la
Bonne à
tout faire,
le
Premier
mari de France,
Madame
Satan, l'Article
214,etc.
Joue aussi dans les reprises de
la Vie parisienne,
Un
lycée de jeunes filles, les 30
millions,
Chilpéric, etc.
19,
rue Scribe — Paris
Page 219
M. LEPRESTRE
(Julien-François).
Né
à Paris, le
27
avril
1864.— Études au
Conservatoire (1887-90)
classe
de
M.
Bussine ;
pas
de récompenses.—Débute
au Th.
des Arts,
de Rouen,
dans
le
rôle
de Faust (3 oct.1890) ; y crée Gyptis, Velléda, Salammbô. Passe ensuite à la Monnaie de Bruxelles ; y crée : Maitre Martin, le Rêve, l'Attaque du Moulin, Werther. A joué
le répertoire
dans
ces
deux
théâtres.
Engagé
à l'Opéra-Comique en sept. 1894 ; déb.
dans Manon :
rôle
de Des Grieux ; crée
Ninon de Lenclos,
la
Vivandière,
etc.
21,
rue de Rivoli — Paris.
Page 220
M. LÉRAND
(Léon).
Né
à Paris, en 1864. — Déb. à Troyes, dans dans l'Aventurière rôle d'Annibal (1883). Passe ensuite au th. Montmartre, à Beaumarchais, aux Bouffes-du-Nord, au Château d'Eau. Crée au Châtelet : Germinal (1888), le Prince
Soleil (1889), rep. les
Pilules
du
Diable (1890). Rep. Pot
Bouille, aux Menus-Plaisirs (1890). Crée les Cadets
de
la Reine, à l'Ambigu (1892).
Crée au Vaudeville, Fouché de
Mme Sans-Gêne (1893), Brignol et
sa
fille (1894).
Au
théâtre
du
Vaudeville — Paris.
Page 221
Mlle. LERICHE
(Augustine).
Née à Paris, en 1860. — Pas de professeur. Débuts
aux Variétés en 1879 ; crée un rôle dans la Femme à
Papa. Passe ensuite à l'Ambigu : joue Nana (Zoé) etPot-Bouille (Adèle) ; aux Folies-Dramatiques : Rip ;
à la Gaité: le Petit Poucet ; à la Renaissance : Coquard
et Bicoquet ; à la Gaité : Tartarin sur les Alpes ; auxFolies-Dramatiques : Riquet àla Houppe, le Pompier
de Justine, l'Œuf rouge ; à la Porte Saint-Martin : le
Crocodile ; au Grand-Théâtre : Lysistrata ; au Nouveau-Théatre: Miss Dollar, etc., etc.
49, rue de Trévise — Paris.
Page 222
Mlle LEROU
(Marie-Émilie).
Née
à
Penne
(Lot-et-
Gar.) le 10 avril 1853. — 1er prix de tragédie au Conservatoire, en 1879 (élève
de
M.
Delaunay). Engagée à la Comédie-Française 1880-89 et
depuis 1893 y joue le répertoire classique ;
a repris Henri
III, Severo Torelli, etc., et créé le
rôle
d'Eurydice, dans
Antigone.
A
joué à l'Odéon (1891-92) ;
créé
Macbeth ;
repris
les
Erynnies,
la
Conjuration
d'Amboise, etc.
A
créé la
Porteuse
de Pain, à l'Ambigu (1889).
A
la
Comédie-Française — Paris.
Page 223
Mme LEVI-LECLERC
(Claire).
Née à Paris , le 27 mai 1867. — Pas de professeur.
Débuts dans une tournée classique sous la direction de
Tousé ; joue le Malade, le Dépit, le Mercure galant.
Débute au Théâtre des Nations, le 5 juin 1885 : joue
Notre-Dame de Paris, Rocambole, la Pieuvre, etc. Passe
ensuite aux Menus-Plaisirs, aux Bouffes-du-Nord, à
l'Ambigu, y joue tout le répertoire du drame. Engagée
au Théâtre de la République depuis 1893. Joue les premiers rôles.
30, rue du Château-d'Eau — Paris.
Page 224
Mlle LODY
(Marie-Louise Henry, dite Alice).
Née
à
Paris, le 26 mai 1859.— 1er accessit de comédie, au Conservatoire, en 1873. (Élève de Regnier).
Engagée au Gymnase
la
même
année ;
débute dans M. Alphonse
:
rôle
de la petite
Adrienne.
Passe ensuite
au
Vaudeville,
à
l'Odéon, à la Porte Saint-Martin, à l'Ambigu, aux Bouffes,
au Théâtre des Nations (Notre-Dame
de Paris) ;
au Théâtre Michel de Pétersbourg (6 ans), à l'Ambigu (l'Auberge des Mariniers, le Justicier) ; à
l'Odéon (Conte
d'Avril) ; à Cluny,
à Londres, à
Bruxelles.
Plusieurs créations
dans tous ces théâtres.
82,
rue d'Hauteville — Paris.
Page 225
Mlle LOVENTZ
(Amélie).
Née
à
Paris,
le
23
juillet 1871. 1er prix
de chant
et
de piano,
au Conservatoire
de
Bruxelles (Élève de
M.
Warnots).
Débute à Marseille, dans
les Huguenots : rôle
de Marguerite (nov. 1889) ;
chante le répertoire. Débute à l'Opéra (1890) :
chante les Huguenots, Faust, Rigoletto, Robert,
la Juive,
Sigurd, Patrie, Ascanio, etc.
5, rue Gounod —
Paris.
Page 226
M. LUBERT
(Guillaume-Albert).
Né à Bordeaux, en 1860. — Lauréat du Conservatoire de Bordeaux (1878).
Débuts la même année au Grand-Théâtre de cette ville ;
y chante d'abord
les
petits rôles
puis
les
premiers ténors.
Quitte
Bordeaux en 1884
et
débute
au Th-Italien
de
Paris,
dans
la
Traviata. Passe à
l'Opéra-Comique ;
déb.
dans
le
Chevalier
Jean
(création : 11
mars
1885) ;
crée ensuite
Maitre Ambros,
Proserpine ;
chante Haydée, Carmen, les
Contes
d'Hoffmann,
Roméo,
Richard, etc. Quitte l'Opéra-Comique avec
la
direction
Paravey ;
y rentre avec M.
Carvalho chante
Zampa, Haydée, Cavalleria, le
Réve, Manon, etc.
99, rue d'Amsterdam —
Paris.
Page 227
Mlle LUDWIG
(Jeanne).
Née
à Paris,
le
25 oct.
1867. — 1er
prix
de comédie
au
Conservatoire, en 1887. (Élève
de
M.Delaunay.)
Débute à la
la
Comédie-Française dans le Jeu de l'Amour et
du Hasard : rôle de Lisette (24 oct. 1887).
Joue
le
répertoire ;
a créé des
rôles
dans
le
Flibustier,
Pépa, la
Bûcheronne, une Conversion, Thermidor, Grisélidis, Rosalinde, l'Article 231, l'Ami
de
la
maison,
Qui
?,
les
Petites
Marques, etc. Nommée
sociétaire le 12 janvier 1893.
25, avenue Niel —
Paris.
Page 228
M. LUGUET
(René-Alexandre).
Né
à
Paris, le 18 février 1813. -—
Débuts à Metz (1835) engagé à Bruxelles (1838) ; à Paris, au Gymnase (1842) ; débute dans
la
Belle
Amélie.
Passe au
Palais-Royal (1844) entre
au
Vaudeville crée Gaston Rieux de
la Dame aux
Camélias, rentre
au
Palais-Royal (1854)
qu'il ne
quitte
plus.
Régisseur général de ce théâtre
où il
a créé
220
rôles. -—.
et
médaille d'honneur de la
Société
d'Encouragement au
Bien (pour 50 ans de probité professionnelle et
de dévouement).
27, avenue Trudaine -— Paris.
Page 229
M. LUIGINI
(Alexandre).
Né à Lyon, le 9 mars 1850.-— Prix de violon au Conservatoire de Paris ( Élève de Massart). Violon solo au
Grand-Théâtre de Lyon (1869-1877) . Premier chef d'orchestre du Grand-Théâtre de Lyon depuis 1877. Auteur
d'un opéra-comique et de plusieurs grands ballets
joués à Lyon, Marseille, Angers, Genève, Bordeaux, etc.;
et de plusieurs œuvres symphoniques jouées dans les
grandes villes de France et de l'étranger. Fondateur
des Concerts du Conservatoire de Lyon
-— I. Chevalier de Saint-Stanislas ; off. du Nicham, etc.
32, rue de la République -— Lyon.
Page 230
M. LUGNÉ-POÉ.
Né
à
Paris,en
1870. -— 2e prix
de comédie au
Conservatoire
en 1891. (
Élève de
de M.
Worms).
Directeur-fondateur du Théâtre de "l'Œuvre".
Jouant
le
premier en France,
avec
l'assentiment des auteurs,
les
pièces
de Maeterlinck,
Ibsen,
B. Bjornson,
Beaubourg,
etc.
9, rue Montholon -— Paris
Page 231
M. LUREAU
(Adrien-Félix-Louis).
Né
à Paris,
le 28 mai 1841.-— Elève de son père.
Débute au
théâtre des
Célestins, de Lyon (1860).
Joue ensuite à Saint-Étienne,
à
Amiens,
à
Lille, à Rouen, en
Italie, à
Moscou,
à Bruxelles et enfin à Paris,
au
théâtre
Cluny,
où
il
est
entré
en
1885 et où il a joué
dans presque
toutes
les pièces,
depuis
cette
époque.
Est régisseur
général de ce théâtre.
34 bis, rue Saint-Jacques -— Paris.
Page 232
M. LUREAU-ESCALAÏS
(Maria-Annette).
Née à Montreuil-s.-Bois (Seine), le 21 fév. 1863.- Entre
au Conservatoire en 1879. 1er Prix de chant, 2e prix
d'Opéra (1882). Élève de MM. Crosti et Obin. Débute à
l'Opéra le 27 nov. 1882, dans les Huguenots : rôle de
Marguerite . Chante Faust, Hamlet, Robert, Roméo,
Guillaume Tell, la Juive, Don Juan, l'Africaine. Crée
le Mage (Anahita) . Sauve la recette un soir en chantant
Juliette sans avoir jamais répété . Le 19 fév. 1886 chante
à la fois les rôles d'Alice et d'lsabelle dans Robert.
Saisons à Lyon et à Marseille. Engagée au Gr.-Th. de
Marseille pour 1894-95. -— .
11, boulevard Beauséjour -— Paris,
et
1, rue d'Armény -— Marseille.
Page 233
Mlle LYNNÈS
(Marguerite).
Née
à
Paris.
Élève
de
Mme Crosnier.
Débute
à
l'Odéon, dans les Ménechmes : rôles de Lisette (1884). Joue le répertoire.
Débute à la Comédie-Française
dans le
Légataire universel :
rôle de Lisette (1889). Joue le répertoire ; crée des rôles dans Thermidor, Grisélidis, Cabotins, etc.
15,
rue Tronchet -— Paris.
Page 234
Mme MACÉ-MONTROUGE (Marguerite-Elisa Macé, dite).
Née à Paris, le 24 mars 1836. -— Études au Conserv.
classe Provost ( 1848-50) . -— Débute au Gymnase en 1850, où elle reste 3 ans à jouer les travestis ; entre ensuite
aux Bouffes-Parisiens lors de la création de ce théâtre
par Offenbach (1855). Devient plus tard directrice desFolies-Marigny avec M. Montrouge, puis passe 3 ans au
Caire. Prend la direction de l'Athénée en 1876 ; y créeLequel?, le Cabinet Piperlin, etc. Entre ensuite aux
Bouffes pour créer le rôle de la mère Jacob, dans Joséphine vendue par ses sœurs, puis le rôle de l'Espagnole,
dans Miss Helyett. Passe enfin aux Nouveautés; y crée Fanoche, l'Hôtel du Libre-Echange, etc.
8, rue Nationale - Argenteuil (S.-et-0. Val d'Oise depuis 1968)
Page 235
M. MADIER DE MONTJAU
(Raoul).
Né
à Paris,
le
28
oct. 1841. A fait ses études
mus.
d'abord
comme
violon
au
Conserv. de Bruxelles,
puis
a passé par le Conserv. de Paris et enfin à
celui de
Liège
où
il
obtint
un
1er prix
et
une
méd. d'hon. (Élève
de Jacques Dupuis,
p.
violon ;
et Soubre et L. Delibes pour l'harm.
et la
composition.)
Débuts à
l'Opéra,
comme
violon
en
1868 ;
nommé 2eme
chef d'orch.
en
1880 et
chef
d'orch.
en 1893.
A commencé
sa carrière
de chef
d'orch.
en Amérique (Nouvelle-Orléans).A été chef d'orch de
la Renaissance, où il a monté les
principales
œuvres de Ch.
Lecocq, puis à l'Opéra-Populaire, avant d'être nommé chef d'orch.à l'Opéra. -—I..
36,
rue de Nanterre à Asnières — Seine Hauts de Seine depuis 1968
Page 236
Mme MAGNIER
(Marie-Louise-Joséphine).
Née à Boulogne-s.-Mer, en 1848.- Débute au Gymnase
dans Nos Bons Villageois : rôle d'Iveline ( 1867) ; y crée :
les Grandes Demoiselles, le Monde où l'on s'amuse,
Fernande, etc. Passe au Palais-Royal, en 1875 ; y crée :
le Plus heureux des trois , la Clé, le Tunnel, les Vieilles
Couches la Boite à Bibi, etc. Rentre au Gymnase en
1880 pour créer les Braves gens, Phryné, Monte-Carlo,
Un roman parisien, M. le Ministre, le Prince Zilah,
la Doctoresse, le Bonheur conjugal, l'Abbé Constantin,
les Femmes nerveuses, Belle-Maman. Quitte le Gymnase en 1889 et entre au Vaudeville pour créer les
Respectables, Feu Toupinel, etc. Retourne au Palais
Royal en 1892, reprend Nounou ; crée le Système
Ribadier, les Ricochets de l'Amour, etc.
49, rue Boissière -— Paris.
Page 237
M. MAGNIER
(Pierre-Frédéric).
Né à Paris,le
22
février 1869.
-— 1er prix de tragédie
au
Conservatoire,en 1894
(élève
de M. Got)
. -—
Débuts
à
l'Odéon dans
la Barynia : rôle
d'André (20sept. 1894), crée ensuite Pour la
Couronne.
5,
rue Taitbout -— Paris
.
Page 238
Mlle MALLET
(Félicia).
Née
à
Bordeaux.
Déb. à l'Ambigu dans les Mohicans
de Paris : rôle de Babolin (20 avril 1888) ; crée ensuite
Mamzelle Pioupiou, à la Porte Saint-Martin (1889) ; crée,
au Cercle Funambulesque, plusieurs pantomimes ; notamment Barbe-bleuette, et l'Enfant prodigue qu'elle
Joue aux Bouffes (21 juin 1890). Crée, au Nouveau-Théatre Scaramouche ( 17 oct. 1891) , la Danseuse de
corde (5 fév. 1892), les Joyeuses Commères de Paris
(16 av. 1892). Passe à l'Ambigu ; crée Gigolette (25 nov.
1893), Pour le Drapeau (1895) . Donne, depuis plusieurs
années, des auditions aux conférences de M. Maurice
Lefèvre (Théâtre d'Application).
149, boulevard Malesherbes
— Paris.
Page 239
Mlle MALVAU
(Jeanne-Jacqueline-Andrée).
Née à Paris, le 19 oct. 1862. — 2e
prix
de comédie, 1er acc. de
tragédie au
Conservatoire.(Élève de
M. Got.) Débute à l' Odéon en sept. 1880,
dans
les
Parents
d'Alice,
joue Severo
Torelli. Trois ans au
Gymnase ;
débute dans
le
Roman
d'un jeune
homme
pauvre ; joue
joue Dora,
crée
Jalousie.
Eng.
à la Porte Saint-Martin ( les Danicheff), puis à l'Ambigu (Une
cause
célèbre).
Prêtée par
le
Gymnase à Sarah Bernhardt,
en 1887.
Tournée de quinze mois en
Amérique.
En 1891 tournée en Europe
avec Coquelin
aîné (Thermidor
et la
Mégère
apprivoisée).
Engagée au
Vaudeville (1892).
Engagé au Th.
Molière
de
Bruxelles (1894-95).
55, rue Rennequin Paris.
Page 240
M. MANGIN
(Eugène-Edmond).
Né à Paris, le 7 déc. 1839.- Études au Conservatoire.
1er prix de solfège (1850) ; 1er prix de piano (1853) ;
1er prix d'harmonie (1858). (Élève de Marmontel , Bazin
et Amb. Thomas.) Prof. dans les Écoles de la V de Paris
(1860) . Ch . du chant et ch. d'orch. au Th.-Lyrique
(1863-70) . Ch. d'orch du Gr.-Th. de Lyon (1871-73) . Fondateur du Conservatoire de Lyon (1872) Prof. au Conservatoire ( 1882) . Chef du chant à l'Opéra (1887-93) . Chef
d'orch. de l'Opéra (1893).— I. Off. du Medjidié.
Nombreuses médailles concours de composition musicale.
22, rue
Victor
Massé — Paris.
Page 241
Mme MARCHESI
(Mathilde ; marquise
de La Rajata de Castrone).
Née
à
Francfort-s-Main (Allem.), de mère française,
all. à
la
famille
Haussmann.
Études avec Mendelssohn et
Garcia
pour le chant (4 ans).
Élève de Samson pour la diction.—
Débuts à Londres dans
les
grands Concerts.
Concerts dans
toutes
les
grandes
capitales.
Trois
ans
de
professorat
à Cologne,
vingt
ans au
Conservatoire
de Vienne.
Ensuite profess. à Paris.
Parmi
les
meilleures
élèves
de
Mme Marchesi
citons
:
Mmes
Melba,
Sanderson,
Eames,
Calvé,
Krauss,
Salla,
Névada, Blanche Marchesi, etc. —
Auteur d'une
méthode
très
appréciée sur
les vocalises.——
Mérite de 1ere
cl.
Autriche-Hongrie.
Arts et Sciences,
etc. ;
nombreuses
médailles
88,
rue Jouffroy —
Paris.
Page 242
Mlle MARCY
(Jane).
Née à Alost (Belgique), le 20 mars 1865. 1er prix de
chant à l'école de musique de Bruxelles (Élève de
MM. Warnots et Gévaert). Débute au Théâtre de la Monnaie, dans l'Africaine rôle d'Inès (1889) . Ensuite
à Marseille chante Faust, Roméo, les Pêcheurs de
Perles; y crée Cavalleria . Puis à l'Opéra ; chante Faust,
Roméo, Gwendoline, l'Or du Rhin, la Walkyrie, Thais,
le Cid, etc. ; à Lyon : chante Faust, Lohengrin, etc.
16,
rue Spontini — Paris.
Page 243
Mlle MARCYA
(Jeanne).
Née
à Paris,
le
29 déc.1869. —
Élève de M. Georges
Baillet.
Débute à l'Odéon,
dans le
Cid : rôle de
Chimène
(6juin 1888)
;
joue
ensuite :
Horace,
les
Erynnies,
Athalie,
Psyché,
Zaïre, etc.
Crée :
le
Roi Midas, Yanthis.
A
créé en outre plusieurs pièces
au
théâtre
de l'Œuvre.
Engagée
à
l'Odéon.
70,
rue des Martyrs — Paris.
Page 244
Mme MARIMON
(Marie-Ernestine).
Née
à Paris. —
Élève de M.
Duprez.
Débute au Th.-Lyrique
de
M. Carvalho.
Passe
ensuite
à
l'Opéra-Comique ;
puis
à la
Monnaie,
de
Bruxelles
(trois ans),à
Lyon
et
à
Marseille.
Retourne
à Bruxelles et
en
rapporte
Une
folie
à
Rome
qu'elle vient créer,à
Paris, aux Fantaisies-Parisiennes,
et
dont le succès se continue à l'Athénée.
Fait ensuite
une tournée de concerts en Hollande et en Belgique ;
est
engagée à Londres
où
elle
passe plusieurs
années successivement au Drury-Lane,
au
Majesty et à Covent-Garden
(répertoire italien).
De Londres
elle
va
faire
une saison à Moscou
et à Saint-Pétersbourg ; revient
en France pour une tournée
de
concerts avec
Sivori,
Alard,
Marie Cabel, Maton, etc.,
et part pour l'Amérique (grande tournée d'opéra
italien).
Revient en Angleterre,
puis à Paris,
au Théâtre-Lyrique de M. Vizentini,où
elle,
chante Giralda,
Martha,
la Clé d'or, etc. Quitte ensuite le théâtre.
Professeur de chant.
20,
rue de Tilsitt — Paris.
Page 245
Mlle MARSA
(Paule).
Née à Lyon le 22 juillet 1874 — 1er prix de comédie
au Conservatoire de Lyon. 1er prix de comédie au
Conservatoire de Paris (1893) . (Élève de M. Worms.) Débute
à l'Odéon, dans les Enfants d'Édouard : rôle d'Édouard
(2 octobre 1893) ; crée Vieille Maison, la Barynia, etc.
6, rue de la Paix — Paris.
Page 246
Mlle MARTEL
(Nancy).
Née à
l'Ile
de
la
Réunion,
en 1866.
— Élève
du
Conservatoire et
de
Mme Arnould-Plessy.Débuts
à l'Odéon en 1885,
après
un
court
stage
au
Vaudeville.
Y
joue
toutes les
grandes coquettes
du
répertoireJeu
de l'Amour, Misanthrope,
G.
Dandin.
Crée
le
Mari,
le
Modèle,
Célimène,
le
Marquis
Papillon.
Engagée à
la
Comédie-Française
le1er
mai
1888
;
débute dans
le
Jeu de l'Amour
;
joue
le
répertoire,
le
Legs,
Oscar,
les
Brebis de Panurge,
les
Trois Sultanes,
etc.; crée
les Petites Marques.
34, rue Montpensier — Paris.
Page 247
Mlle MARTIAL
(Aimée).
Née
à
Paris.
Élève de
MM.
Talbot et
Guillemot ;
débute à Cluny, en 1885,
dans
Trois
femmes pour un
mari ; rôle de
la
mariée.
Engagée
ensuite
aux
Folies-Dramatiques.
Tournée en
Angleterre ; retour à Paris,
engagée à
la
Renaissance
et
aux Menus-Plaisirs.
Deux
ans
à Pétersbourg ;
joue
une quinzaine
de
rôles
;
retour
à Paris :
Grand-Théatre
(Sapho,
Lysistrata) et
Ambigu (Jean Morel,Nana). Crée un
rôle
dans
l'Heureuse date,
en
matinée
auVaudeville (1892). Engagée à Bruxelles (1894-95).
154, rue de la. Pompe — Paris.
Page 248
Mme MATHILDE
(Mathilde Cochard, dite).
Née à Rennes en 1841. Pas de professeur. Débute
au Théâtre des Célestins, de Lyon , dans les Bibelots du
Diable ; rôle de Risette (1863). Débute au Palais-Royal
en 1875, crée presque toutes les pièces nouvelles : Ma
Camarade ( 1883), les Petites Godin, le Train de plaisir
(1884), les Petites Voisines (1885) ; Gotte, le Bigame
(1886), Durand et Durand ( 1887 ) ; joue le répertoire.
Passe à la Renaissance, crée : le Roi Koko (1887),
Miette, Coquard (1888) ; rentre au Palais-Royal , crée :
les Boulinard (1890), les Joies de la paternité (1891).
Passe enfin aux Variétés, 1892 ; crée là Bonne à tout
faire, Brevet supérieur (1892) , le Premier mari de
France (1893), Mme Satan ( 1894) , etc. , reprend Mlle Nitouche, etc.
105,
rue de
Belleville — Paris
Page 249
M. MATON
(Adolphe).
Né
à
Tournay
(Belgique). — 1er
prix
de
piano
au Conservatoire de
Bruxelles.
Chef
d'orchestre
au Théâtre-Lyrique
en
1872
; puis au
même
théâtre
en
1876
(direction
Vizentini)
Chef
d'orchestre
de
la
Renaissance en
1880.Professeur de chant et, en
dernier lieu, chef d'orchestre
des saisons
de Trouville.
5, rue Nollet— Paris.
Page 250
M. MATRAT
(Emmanuel).
Né
à
Lyon,
le
26
mai
1855.
Accessit
de comédie
au
Conservatoire. (Élève de
M.
Got.)
Débute aux
Nouveautés, dans
le
Parisien
(1879).
Passe à l'Odéon (1882-87),
joue
tous
les
rôles
du
répertoire classique
;
nombreuses
créations
;
ensuite
au
Palais-Royal (1887-
89),
Déjazet (1889).
Rentre à
l'Odéon (1890),
Grand-Théâtre (1892-93),Nouveau-Théâtre (1894),
Déjazet
(déc.1894), —.
9,
rue Le Peletier —
Paris.
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M. MAUBANT
(Henry-Polydore).
Né
à Chantilly (Oise), le 23 août 1821. 2e prix de comédie au
Conservatoire. (Élève de Provost.) Débute à
la Comédie-Française dans Achille et Œdipe (1842) ;
pondant 45 am.; joue les grands premiers rôles ; parmi
créations les plus remarquables : Charlemagne,
Maurice de Saxe, Morin. etc., etc.
Professeur au Conservatoire (nommé professeur
honoraire en 1894). —..
109, rue de Bécon — Courbevoie (Seine Hauts de Seine depuis 1968)
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M.MAUGÉ
(Édouard-Charles).
Né à Lille, en 1840. — Pas de professeur, Débute en 1855 dans une troupe ambulante. Joue un peu tous les emplois en province, de 1855 à 1876, engagé aux Folies-Dramatiques, en 1876 (les Cloches de Corneville), puis aux Bouffes (la Mascotte), court passage à la Renaissance, ensuite aux Nouveautés. Nombreuses créations dans ces trois théâtres. Engagé au Gymnase en 1893: créé la Duchesse de Montélimar, Famille, etc. Crée l'Èlève du Conservatoire, aux Menus-Plaisirs (1894).
Rosny-sous-Bois — (Seine Seine Saint-Denis depuis 1968).
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M. MAUREL
(Victor).
Né à Marseille, le 17 juin 1848. — Premières études au Conserv. de Marseille, puis au Conserv. de Paris otl il obtient les 1ers prix de chant et d'opéra (1867). — Déb. à l'Opéra en 1868; y dotude M. Faure. Quitte l'Opéra en 1869 et déh., dans la carr.. italienne, à la Scala de Milan (1869), puis chante à New-York, au Caire, à Saint-Pétershourg, à Moscou, en Italie, à Londres, etc. Rentre à l'Opéra dans Hamlet (8 nov. 1879), crée Aïda (22 mars 1880), chante Faust et part pour l'Espagne. Do retour à Paris il devient codirecteur du Th .-Italien (1883): après la faillite de ce théâtre, nouvelle tournée a l'Etranger et rentrée à Paris en 1885 (Opéra-Comique) où il chante l'Étoile et le Songe. Puis nombreuses tournées en Europe et en Amérique. Retour à Paris en 1894, pour créer Falstaff à l'Opéra-Comique, et Othello à l'Opéra. — .
10, rue Lesueur — Paris.
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Mlle MAURI
(Rosita-Isabel-Lunada).
Née à Reuss, près Barcelone (Espagne), le 15 septembre 1856. — Débuts à Mayorque. en 1866, prend des leçons de Douvine, danseur belge. Vient à Paris, étudie avec Mme Dominique. Retourne à Barcelone ; 1er danseuse du Lyceo (1871), crée la Flamma, Brahma, etc. Passé à Milan (1874). Tournée en Europe. Retour à Milan (Scala), remarquée par Gounod qui la fait engager par M. Halanzier pour créer la païenne de Polyeucte. Débute à l'Opéra dans cet ouvrage (7 octobre 1878), reprend Yedda, la Muette, etc.: crie la Korrigane, la Farandole, la Tempête, le Rêve, la Mala-detta, etc.
19, rue Scribe — Paris.
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M. DE MAX (Édouard-Alexandre Max, dit).
Né à Jassy (Roumanie), le 14 février 1869. — 1ers prix de tragédie et de comédie, au Conservatoire, en 1891. (Élève de M. Worms.) Débute à l'Odéon dans Britannicus: rôle de Néron (1er sept. 1891) ; joue le répertoire, passe à la Renaissance en 1893; y crée Izeïl, Gismonda,etc.; joue Phèdre, etc.
19, rue de Bondy — Paris.
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Mme MAY (Jane).
Débute au Café-Concert à 14 ans; passe ensuite aux Fol.-Dram, où elle crée Fleur de Baiser(24 fév. 1876) et les Mirlitons. Joue, même année, à Bruxelles, revient à Paris, au Café-Concert, puis déb. au Gymnase ; créat.. de l'Age ingrat (1878); crée ensuite Nounou, Jonathan, Fils de Coralie, rep. Nos Bons Villageois, etc. Part pour Bordeaux à la suite d'un procès avec Koning, puis joue à Bruxelles et vient rempl. Mme Chaumont dans Divorçons, au Pal.-Royal (8 déc. 1881); crée la Brebis égarée (1882). Crée ensuite la Charbonnière, à la Gaité ; deux revues, aux Variétés; Martyre, à l'Ambigu (1886), le Conseil judiciaire, au Vaudeville (1886), la Lycéenne, aux Nouveautés (1887); Pépère, à la Renaissance (1889), les Colles des femmes, aux Menus-Plaisirs (1893). etc. A joué plusieurs pantomimes et notamment l'Enfant prodigue, à Londres.
3, rue Saint-Augustin — Asnières (Seine).
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M. MAYER (Henry-Charles-Jules).
Né
à
Paris, le 29 déc. 1857. — 2e accessit de comédie au Conservatoire, en 1882 (Élève de M. Got). Débute au Vaudevilledans l'Amant
au
bouquet (1883). Sans quitter
le
Vaudeville, joue au Théâtre-Libre(fondation) :
Tout pour
l'Honneur,
Sérénade,
Lamblin, l'École
des Veufs,
la
Chance de
Françoise,
Madeleine, etc.
Ensuite tournée
en Amérique Nord et
Sud, avec Coquelin. Rentre au Vaudeville
pour
créer le Député Leveau, puis : Bonheur à
quatre, Hélène, Hedda
Gabler, le
Prince d'Aurec, le Christ, la Provinciale, Maison de Poupée, etc. (Entre temps : l'Engrenage aux Nouveautés). Rep. Question d'argent, au Gymnase ; y crée l'Age difficile (1895).
48, rue de la Victoire
— Paris.
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Mlle MÉALY (Juliette-Josserand, dite).
Née
à
Toulouse en
1867.
— Débuts
à l'Eldorado,
en
1887. Passe
aux Menus-Plaisirs (1890) ; crée le
Coq, Article
de
Paris : puis aux Variétés (1892),
joue la Vie
parisienne ; à la Gaité (1893), crée le Talisman, le 3e Hussards. Saison à
Londres (été 1892). Tournée en Autriche et en Roumanie (1893). Saison à Pétersbourg (1894).
30, rue Marbeuf — Paris
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Mme MELBA (Nelly Armstong, dite).
Née
à
Melbourne
(Australie). — Élève
de son père,
organiste
à Melbourne,
puis
d'un professeur anglais
qui
lui
conseille de venir à Paris où elle suit le cours de Mme
Marchesi.
Chante dans
plusieurs
grandes
villes de
l'étranger puis à
l'Opéra de
Paris, où elle débute le 4 nov. 1889, dans Roméo
et Juliette : rôle de Juliette ; chante ensuite Lucie, Faust, etc.
Depuis son départ de
l'Opéra a
fait
de nombreuses
saisons et
tournées à
l'étranger.
9, rue de Prony — Paris.
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M. MELCHISSÉDEC (Léon).
Né à Clermont-Ferrand, le 7 mai 1843.
violon au théâtre de Saint-Etienne. Etudes au Conser-
vatoire (prof. Alkan , Puget, Mocker, Levasseur).
Déb. à l'Opéra-Comique, dans José Maria (16 juillet
1866); reste à ce théâtre jusqu'en 1877 : y chante Zam-
pa, Richard, le Caid, les Noces de Fig., le Pré-aux-Cl. ,
Mignon , etc., y crée Mireille, Roméo , le Prem. j. de
Bonh., Fantasio, etc., etc. Passe au Th. Lyrique 1877-
78 (Vizentini) , 1878-79 (Escudier) ; chante Dimitri, crée
le Timbre d'argent, le Capitaine Fracasse. Eng. à
l'Opéra ; déb. dans les Huguenots : rôle de Nevers
(17 novembre 1879) ; chante Guill. Tell, l'Africaine, la
Favorite, Rigoletto, Faust, etc.; crée le Trib. de
Zamora, Tabarin, etc. etc. Quitte l'Opéra en 1891.
Nommé profess. de déclam. lyrique, au Conservatoire
(1894).—I. Chev. du Christ de Portug. Chev. du
Vénézuéla.
Chatou — (Seine-et-Oise Les Yvelines depuis 1968).
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Mlle MENDÈS (Léontine).
Née à New-York, le 5 janv. 1852. — 1er acc. de chant et 1er prix d'opéra-comique au
Conservatoire de
Paris, en 1878 (Élève de Mme Viardot et de Ponchard ).
Débute à l'Opéra, dans Faust : rôle de Siébel (16 sept.
1878), chante ensuite les Huguenots (Urbain) le Prophète (Bertha), etc. Quitte l'Opéra et passe à Marseille,
Rouen, Bordeaux , Lille, Lyon , en Belgique, en Hollande,
en Grèce, etc. Quitte le théâtre en 1892 pour se consacrer au professorat.
14,
rue de Constantinople — Paris.
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Mlle MERGUILLIER (Cécile).
Née à Paris, le 11 novembre 1861. — 1er prix de chant et 1er prix d'opéra, au Conservatoire. (Élève de MM. Ar-chainbaud et Mocker). Débute à l'Op.-Com. dans le Toréador (28 déc. 1881). Joue le. répertoire : les Diamants, le Pardon, Mignon, le Barbier, le Pré-aux-Clercs, Haydée, Galathée, la Flûte, Madame Turlupin, etc, etc. Quitte l'Opéra-Comique en 1888: Engagée à Moscou (1895). —.
92, rue de Rivoli — Paris.
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M. MESMAECKER (Pierre-Joseph de).
Né
à Bruxelles en 1826. Débute au théâtre en 1850. Bordeaux (1856-57), Bouffes-Parisiens (1858-60), Nouvelle-Orléans (1861), la Haye (1862) Montpellier (1863-64), Batavia (1865-67), Rouen (1867-70), Bordeaux (1871-72), Metz (1873), Constantinople (1874), Metz (1875-76), Bruxelles (1877) et enfin Paris. Cluny (1881-483); Gaité. crée Grand Mogol (1884) ; crée Pervenche aux Bouffes (1885); rep. à la Gaité la Fille du Tambour-Major (1888), cr. le Voyage de Suzette, la Fée aux Chèvres (1890). Rep. Nounou, au Palais-Royal (1893).
20, rue Cuvier — Paris.
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M. MÉVISTO (Auguste-Marie Wistaux, dit).
Né
à Paris, le 15 janvier 1859. — Refusé au Conservatoire. Débute au Théâtre-Libre dans En Famille (mai 1887); jonc à ce théâtre la Sérénade, la Puissance des ténèbres, l'Amante du Christ. Passe à la Porte Saint-Martin; joue la Grande Marnière, le Courrier de Lyon (Choppart); puis aux Menus-Plaisirs : l'Assommoir (Coupeau). Pendant deux ans tentatives littéraires, récits dramatiques. Engagé à la Renaissance (1894); crée Gismonda, Magda.— .
Connu aussi sous le nom de Mévisto Cadet pour le distinguer de son frère Jules Wisteaux, dit Mévisto l'Aîné (1857 - 1918)
8, rue Lallier — Paris.
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M. MICHEL (André).
Né
à Paris, le 20 février 1843. 1er — prix de comédie au Conservatoire, en 1865 (Élève de Samson). Débute à l'Odéon, dans Pierrot héritier. Un an à l'Odéon. Six ans à Bruxelles (1866-1871). Étés à Londres, Rentre à Paris; débute au Vaudeville dans le rdle de Rabagas (1" septembre 1872). 22 ans au Vaudeville, nombreuses créations et reprises ; deux congés en 1891 pour créer Divorçons à Bruxelles et pour jouer Benoiton à l'Odéon. Reprend la Question d'argent, au Gymnase (déc. 1894).
97, avenue Niel — Paris.
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M. MILHER (Edouard Hermil, dit).
Né
à Marseille, le 25 sept. 1834. — Étudie d'abord la médecine, puis se décide pour le théâtre; débute à Lyon en 1858, joue ensuite dans plusieurs villes de province. Est eng. aux Folies-Dramatiques en 1865. crée les Canotiers de la Seine, les 5 fr, d'un Bourg. de Paris, l'Œil crevé (1867), Chilpéric (1868), le Petit Faust (1869), Héloïse et Abélard (1873), les Cloches de Corneville (1877). Passe au Palais-Royal; y da. le 19 déc. 1877, dans le Phoque; crée Cupidon. les Petites Godin, les Petites voisines, Durand et Durand, le Train de plaisir, le Parfum, le Sous-préfet de
Château-Buzard, etc., etc. Reprend les rôles de Geoffroy et de Lhéritier. — Auteur de nombreux vaudevilles, revues et monologues.
72, rue des Martyrs — Paris.
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Mlle MILY-MEYER (Emilie).
Déb. à l'Eldorado; passe à la Renaissance; déb. dans le Petit Duc (créat. 25 janv. 1878) ; crée successiv. Camargo 1878), Petite Mademoiselle (1819), Belle-Lurette (1880), etc. Crée ensuite aux Nouveautés : Roi de Carreau (1883)1,Babolin (1884); aux Fol.-Dram., Rip (1884); aux Nouveautés : la Vie mondaine (1885); aux Bouffes, Béarnaise (1885), Joséphine (1886), Gamine de Paris (1887); v reprend les Petits Mousquetaires ; rep. la Princesse de Trebiz. aux Variétés (1888). Crée. à la 'Renaissance : la Gardeuse d'oies (1888); aux Bouffes : le Retour d'Ulysse (1889), le Mari de la Reine (1889), Cendrillonnette (1890); aux Nouveautés : Samsonnet (1890); à la Renaissance : la Petite Poucette1891); aux Nouveautés : la Demoiselle du Téléphone (1801): aux Bouffes : Fleur de Vertu (1894 aux Menus-Pl. l'Elève du Conservatoire (1894), etc.
26, rue du Mont-Thabor — Paris.
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Mlle DU MINIL (Renée-Marie-Louise-
Thérèse-Marthe-Seveno).
Née à Bourges (Cher), le 15 octobre 1868. — 1er prix de comédie, 2e prix de tragédie au Conservatoire, en 1886 (Élève de M. Delaunay). Débute à la ComMie-Française dans Denise : rôle de Denise (22 sept. 1886) ; joue le répertoire classique et moderne; crée un rôle dans la Femme de Tabarin (1894) et dans les Petites marques (1895), etc.
11bis, rue Volney —
Paris.
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Mme MOLÉ-TRUFFIER (Zoé-Caroline-Marie)
Née à l'École militaire de Paris, en 1861. — Premières études avec Mme Cinti-Damoreau. Entre ensuite au Conservatoire; 1er prix d'opéra-comique, à l'unanimité, en 1880. (élève de M. Ponchard). Débute à l'Opéra-Comique la même année. Joue tous les rô de dugazon le Pré-aux-Clercs (Ninette), Carmen Micaela",„ etc., etc. Crée : Joli Gilles, l'Amour médecin, Attendez-moi 'sous l'orme, Saute marquis, Lakmé, Manon, la Basoche, le Diner de Pierrot, etc. — .
178, rue de Rivoli — Paris
Page 270
Mme MONTBAZON (Marie-Rose Livergne, dite)
Née à Avignon, en 1861 — Débute à Lyon, dans le Vieux Caporal (1866), ensuite à Marseille, Rouen, Genève; jouant la comédie et le drame ; remplace un soir une camarade dans les Cloches ; grand succès, à partir de ce moment chante l'opérette. Rentre à Lyon, y crée le Petit Duc et
Mme Favart. Débute aux Bouffes-Parisiens dans la Mascotte (création : 30 déc. 1880). crée Gillette de Narbonne (1882), la Dormeuse éveillée, le Chev. Mignon (1884), etc. Passe aux Nouveautés crée la Cantinière (1885) ; crée ensuite, au Châtelet : les Aventures de M. de Crac ; aux Folies-Dramatiques : Mme Cartouche (1886); aux Bouffes Mamz. Crénom (1888), au Casino de Paris : Cocher ! au Casino (1890) ; etc., etc. Plusieurs tournées à l'étranger.
Au Théâtre Arcadia — Saint-Pélersbourg.
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M. MONTIGNY (Charles).
Né à Saint-Pétersbourg, le 22 août 1846. — Élève d'Adolphe Dupuis et de Doudeville.— Débute chez Larochel/e, dans Mlle de Belle-Isle : rôle de Daubigny (1867). Marseille, Pétersbourg, Bruxelles. Rentre à Paris ; Ambigu (reprend l'Assommoir : Coupeau, et crée Jack Tempête) ; Vaudeville crée M. de Morat, Renée, le Père, Un divorce, le 15e Hussards). Engagé au théatre de la Renaissance; crée Gismonda. Reprend Fedora, etc.
21, rue Breda — Paris.
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M. MONTROUGE (Louis-Emile Hesnard, dit).
Né Paries, en 1825. — de l'école des Beaux-Arts (architect.). S'essaie au th. dans une repris. privée : l'Ouvrier de Paris; un an après entre à Montparnasse. puis reprend son métier d'architecte, et revient enfin au théâtre : joue à Batignolles et à Montmartre : le Roman chez Ia portière, le Caporal et la Payse, etc. l SSe ensuite aux Délas.-Com. où il invente les compères dans les revues. Tournée en Italie. puis Fol.-Dram., Variétés, Porte Saint-Martin. Bruxelles. Prend direct. des Folies-Marigny (1864) qu'il quitte 5 ans après avec bénéf. de 300 000 fr. Passe. aux Bouffes:. au Pal.-Royal, et devient co-direct. du Châtelet (1873). Saisons au Caire (1873-75). Directeur de l'Athénée (1875-83) y crie le Cab. Piperlin. Lequel. ? etc. Passe aux Fol.-Dram..; crée François les Bas bleus, Surcouf, etc., puis crée diverses pièces à la Gaité, à la Renaissance, aux Bouffes, etc., et en dernier lieu aux Menus-Pl..: Tararaboum-revue(30déc 1892).— .
8, rue Nationale — Argenteuil (Seine-et-Oise Val d'Oise depuis 1968).
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Mlle MORENO (Marguerite-Monceau, dite).
Née à Paris, le 13 septembre 1871. — 1er prix de comédie, 1er prix de tragédie, au Conservatoire (Élève de M. Worms). Débute à la Comédie-Française, le 26 septembre 1890, dans Ruy-Blas : rôle de la Reine. Joue Britannicus, Hernani, etc., crée Grisélidis (Bertrade) et le Voile (sœur Gudule).
66, rue Taitbout — Paris.
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M. MORLET (Louis-Auguste).
Né
à Vernon 11.(Eure) le 1er mars 1849. Entre à l'École Duprez en mars 1869. Soldat pendant la guerre franco allemande (août 1870-mai 1871). Engagé au théâtre d'Angers (17oct. 1871-1873) ; puis à Anvers (1873-74) ; à Rouen(1874-75); à Bruxelles (Monnaie 1875-77) et à l'Opéra-Comique où il crée : la Surprise, de l'Amour, Ies Noces de Fernande, etc. (1877-79),,. Entre ensuite aux Bouffes ; débute dans Ies Mousqutaires au Couvent (2 sept. 1880); crée la Mascotte (29 déc.1880), Gilleltte de Narbonne (11 nov. -1882). Passe aux Nouveautés où il crée : Babolin, Serment d'Amour ; à Ia Renaissance Fanfreluche ; aux Folies-Dramatiques : le Bourgeois de Calais, Surcouf (6 oct. 1887) ; a la Gaité : Ie Talisman, etc., etc.
— Professeur de chant.
3, rue Viollet-le-Duc — Paris.
Page 275
M. MOULIÉRAT (Jean).
Né à Vers (Lot), le 15 novembre 1855. — Premiers prix de chant, d'opéra-comique et d'opéra, au Conservatoire (Élève de MM. Bussine. Ponchard et Obin). Débute à l'Opéra-Comique le 11 novembre 1880, dans le rôle de Nourredin de Lalla-Roukh. Chante la Perle du Brésil, le Pré-aux-Clercs, les Dragons, la Flûte enchantée, Mignon, Mireille, la Traviata. Carmen, l'Attaque du moulin, Werther, etc. Crée la Nuit de Saint-Jean, Joli Gilles, Plutus, etc. — , et médaille de sauvetage de 1ere classe pour belle conduite dans l'incendie de l'Opéra-Comique.
79, boulevard Saint-Michel — Paris.
Page 276
M. MOUNET (Jean-Paul).
Né à Bergerac (Dordogne), en 1853.— DocIeur en médecine. Débute à l'Odéon dans Horace. (18 oct. 1880); joue ensuite Andromaque, lphigénie, l'Arlésienne, etc. ; crée Amhra, Formosa, Severo Torelli, les Jacobites, Numa Roumestan, Jacques Damour, l'Aveu, la Marchande de Sourires, etc., etc. Qiieile l'Odéon et déb. à la Comédie-Française le 15 juillet 1889 dans le rôle de D. Salluste!, de Ruy-Blas. Joue le répertoire; a crée*!: Par le glaive, la Reine Juana, le Voile, etc. ; repris Antigone, Severo Torelli, etc. — Sociétaire depuis 1891. —.
1, rue Gay-Lussac — Paris.
Page 277
M. MOUNET-SULLY (Jean).
Né à Bergerac (Dordogne), le 27 fév. 1841. — Un an d'études au Conservatoire dans la cl. Bressant (1867-68); prix de tragédie. Débute à l'Odéon en 1868, offic.. de mobiles (guerre 1870-71.— Débute à la Comédie-Française dans le rôle d'Oreste (juillet 1872). A joué : répertoire, reprises ou créations : le Cid, Phèdre, Hamlet, Horace, Athalie, lphiygénie, Zaïre, Amphitryon, etc., etc. Hamlet, Hernani, Ruy-Blas, la Fille de Roland, Jean de ThoMmeray, Œdipe roi, le Roi s'amuse, Rome sauvée, l'Étrangère, l'Aventurière, Alain Chartier, Henri Ill et sa cour, Antigone, Par le glaive, etc.. etc. — So-ciétaire depuis 1874. ——— Doyen des sociétaires de la Comédie-Française.
1, rue Gay-Lussac — Paris.
Page 278
Mlle MULLER (Marie-Eugénie).
Née à Paris, le 6 juillet 1865. — 2e prix de comédie au Conservatoire, en 1882 (Élève (le M. Delaunay). Déb. à la Comédie-Franç. dans On ne bad. pas av. l'Amour. rôle de Rosette (31 déc. 1882)G Joue le répertoire; a créé des rôles dans la Duchesse Martin, le Député de Bombignac (1884); Un Parisien, M. Scapin (1886), Camille (1890), la Mégère apprivoisée (1891, les Petites marques (1895, etc. — Sociétaire depuis 1887 — .
12, avenue du Trocadéro — Paris
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Mme MUNTE (Lina).
Née à Paris. — Pas de Conservatoire. — Débuts au théâtre des Batignolles (1871); y reste jusqu'en 1873; ensuite Toulouse et Bruxelles. Retour à Paris : Ambigu, Porte Saint-Martin. Chàtelet, Gymnase; crée dans ces divers thatres : une Cause célèbre,l'Assommoir, Diana, Mme Thérèse, le Maitre de forges ; reprend au Gymnase le roman parisien, Serge Panine, le Prince Zilah. Ensuite sept années en Russie ; grand succès. Rep,. Rocambole à l'Ambigu (1893).
36, rue des Mathurins — Paris.
Page 280
Mlle MUNTE (Suzanne).
Née à Paris, le 20 décembre 1870. — Débute au Nouveau-Théâtre, dans les Joyeuses commères de Paris (1892). Passe ensuite au Grand-Théâtre pour créer un rôle dans Lysistrata; joue un rôle dans Athalie. Saison au Théàtre du Parc, de Bruxelles: y joue : Sapho, Dora, la Souris, l'Arlésienne. Engagée à l'Ambigu (1894) ; crée la Belle Limonadière, les Ruffians de Paris, etc.
53, boulevard Saint-Martin — Paris.
Page 281
M. NICOT (Charles-Auguste).
Né à Mulhouse, le 23 octobre 1843. — 1" prix d'opéra-comique au Conservatoire (Élève de Réviol et Mocker). Débute à l'Opéra-Comique, dans le Pré-aux-Clercs: rôle de Mergy (mars 1869). Quitte le théâtre. en 1870 pour chanter dans les concerts. Chante les Amours du Diable à l'Opéra-Populaire (1874). Rentre à l'Opéra-Comique en 1875. Crée les Amoureux de Catherine, les Surprises de l'amour, Pepita, Suzanne, l'Amour mé-decin, la Taverne des Trab., etc. Quitte le théàtre en1883. — Professeur de chant. .
1, square du Roule Paris.
Page 282
Mlle NIKITA (Louise).
Née à Washington, district of Columbia (États-Unis), le 1g août 1873. Élève de Le Roy et Maurice strakosch Débt:e au Grand-Théâtre de Moscou, dans Don Juan rôle de Zerline (mars 1889). Saisons à Londres et toute l'Angleterre. Russie, Allemagne, Autriche, Pays-Bas, Belgique, États-Unis, etc. Engagée à l'Opéra-Coinique, le 15 sept. 1894, pour trois ans. Déb. dans Mignon. Cantatrice de la cour de S. A. R. le duc de Saxe-Cob..- Gotha.
à l'Opéra-Comique — Paris
Page 283
Mme NILSSON (Christine, comtesse de Casa-Miranda).
Née à Hussaby (Suède, le 3 août 1843. — Études avec le comp. Franz Berwald ; déb. â Stockholm en 1860. Vient ensuite à Paris ; prend des leçons Wartel et de Victor Massé; débute au Th.-Lyrique, dans Violetta (27 oct. 1864); ch. la Flûte. Martha, Don Juan, I, Sardanapale,Dern. j. de Pompéi, etc. Tournée en Angleterre. (1867). Déb. à l'Opéra dans Hamlet : rôle d Ophélie (création : 9 mars 1868), chante ensuite Faust (1869). Représ. à Londres (5 000 fr. par soirée),. Tournées : États-Unis (1871), Angleterre (1872), Russie (1873. Espagne (1875), etc., etc., etc. Retirée définitivement du théâtre depuis 1888 aprés n'avoir chanté pendant plusieurs années que dans les concerts de bienfaisance — Nomb. décorations étrangères.
5,rue Clément-Marot — Paris.
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Mme NIXAU (Marie-Puebla).
Née à Oran (Algérie), le 29 juin 1861. — Débute au Grand Théâtre d'Alger coMme 1ere dugazon [*]. Vient ensuite à Paris; crée aux Nouveautés l'Amour mouillé (1887); à la Renaissance Isoline (1888), la Tour de Babel, etc., etc.
21, boulevard d' Argenson — Neuilly (Seine).
[*] Note : dugazon :
Rôle d’amoureuse dans l'opéra-comique. Madame Dugazon, fut une comédienne, chanteuse et danseuse (1755-1821).
Aussi bonne cantatrice que comédienne, elle obtient un tel succès dans les rôles de soubrettes et d'amoureuses qu'on donne son nom à ces emplois et à cette catégorie vocale.
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M. NOBLET (Jean).
Né à Paris, le 8 novembre 1854.— D'abord peintre décorateur, débute au théâtre, à Béziers, après son service militaire; joue les jeunes premiers. Passe ensuite à Montpellier. Tournées à l'étranger. Engagé aux Célestins, de Lyon. De là vient au Palais-Royal, puis crée Bamboche à Déjazet. Entre enfin au Gymnase; débute dans M. le Ministre ; crée quantité de rôles, notamment dans le Bonheur conjugal, la Doctoresse, Belle-maman, Paris fin-de-siècle, le Roman parisien, l'Abbé Constantin, Famille, Pension de famille, etc. Crée M. le Directeur, au Vaudeville (1895).
38, boulevard Bonne-Nouvelle — Paris.
Page 286
M. NOEL (Dosithée-Léon-Noël Grosset, dit Léon).
Né à Paris, le 21 avril 1846. — Déb. à la Salle Beethoven dans les Trois Ivresses ; passe ensuite aux Délass.-Com. (1866) puis au Théâtre Parisien, aux Folies-St-Antoine ; revient aux Délass.-Com. (1867). Est engagé ensuite à l'Athénée (1869), à Beaumarchais (1870), au Chateau-d'Eau (1871), au Châtelet (1872), à l'Ambigu (1873), à Bruxelles (1874), au Château-d'Eau (1875), à Taitbout (1876) à Berlin (1877-78), aux Fol.-Dram. (1879), au Palace-Théâtre (1880), à la Gaité (1881-84). la Porte-St-Mart. (1884-90), au Gymnase (1890-92), au Châtelet (1893), à la Renaissance (1893) et enfin au Châtelet (1894). Très nombreuses créations ; les dernièr,•.: sont l'Obstacle. Mon oncle Barbassou, Musotte, au Gymnase ; et les Rois, à la Renaissance.
78, rue de la Verrerie — Paris
Page 287
M. NOTÉ (Jean).
Né à Tournai (Belgique), le 6 mai 1860. — Études au Conservatoire de Gand. 1er prix de chant. — Débute à Lille, dans Lucie (1886). Anvers (1887-89), Lyon (1889-9I), Marseille (1891-92). Engagé à l'Opéra depuis 1893. Chante tout le réperoire des grands barytons. — .
— Médaille de
sauvetage.
17, rue Chaptal — Paris.
Page 288
M. NUMÈS (Armand Nunès, dit.)
Né à Paris, le 7 juillet 1857— Élève de Bressant et de Delaunay, au Conservatoire (pas de récompense). Débute au Théâtre Saint-Laurent (rue de la Fidélité), dans : l'Amour qué'qu'c'est qu'ça : rôle d'un paysan muet (septembre 1872). Quitte ce théâtre en 1874. Ensuite : Beaumarchais (1874-75), Athénée (1875-77), Palais-Royal (1877-82.), Gaité (1882-83), Gymnase (.1883) y est depuis cette époque; dernières créations : Mme Agnès, l'Art de tromper les feMmes, Mon oncle Barbassou, Famille, Pension de Famille, etc. Entre temps a repris la Jolie Parfumeuse, à la Renaissance (1892), Tournée en Amérique (1895).
6, avenue Casimir -- Asnières (Seine).
Page 289
Mlle PACK (Annette-Marie, dite Nina )
Née au Caire, le 22 juillet 1869. — Études an Conservatoire (Élève de M. Obin). Débute à l'Opéra dans les Huguenots : rôle de Valentine (18 déc. 1889). Chante l'Africaine, Rigoletto, Ascanio, etc. crée un rôle dans Zaïre. Engagée ensuite à l'Opéra-Comique; chante Cavalleria rusticana, Carmen, etc. A créé, à Genève, la Walkyrie rôle de Sieglinde.
1, rue de La Rochefoucauld — Paris.
Page 290
Mlle PASCA (Alix-Marie-Angèle Pasquier )
Née à Lyon, en 1835. — Étudie le chant au Conservatoire de Paris avec Marmontel et Del Sarte. Aband. ses études pour se marier. Veuve, déb. au Gymnase. dans le Demi-Monde : rôle de la bar. d'Ange (31 janv. 1864), : joue ensuite Héloïse Paranquet (1866), les Idées de M Aubray(1867), Fanny Lear (1868), Fernande (1870). Quitte le Gymnase en 1870 ; passe plusieurs années en Russie :y joue le repert.. Rent. au Gymn. en 1876 pour créer la Comt. Romani ; crée au Vaud., l'Av. de Ladis Botski (1879); joue, au Gymnase. : les Braves Gens, le Mariage d'Olympe; crée Serge Panine (1882), le Père de Martial (1883), etc. Crée la Charbonnière à la Gaité (1884). Reprend les Danicheff, à la P.-St.-M. (1885).
Reparait ensuite au Gymnase.
7, rue Meyerbeer — Paris.
Page 291
Mlle PATORET (Juliette-Marie )
Née à Diard (Vienne) le 12 mars 1859. — Second prix de chant, au conservatoire (Élève de M. Boulanger). Débute à l'Opéra-Comique, en 1885, dans Carmen: rôle de Micaela. Chante le répertoire; crée un rôle dans Plutus. Tournées en province; engagée à Besançon 1894-95.
1, rue de Lille — Paris.
Page 292
Mlle PATTI (Adèle-Jeanne-Marie)
Née à Madrid, le 19 février 1843.—Premiers déb. à l'âge de 8 ans à Fripper-Hall (New-York); tournée en Amérique ; étudie avec Strakosch et fait son grand déb. au Th.-Italien de New-York, dans Lucie (24 mai 59). Déb. à Londres (14 mai 61), puis saison à Madrid. Déb. aux Italiens de Paris. dans la Somnambule (17 nov. 62) y reste jusqu'en 1865; chante: le Barbier,la Traviata, Don Pasquale, Linda , etc. Retourne à Madrid, puis à Londres, à Pétersbourg (1870), en Amérique et revient en Russie, qu'elle quitte en 1874 pour l'Italie. Passe ensuite en Belgique (1878), à Londres (1879) et revient à Paris pour chanter, à la Gaité, le Barbier, la Traviata, etc. (février 80). Départ pour l'Amérique. donne des représentations à Vienne, à Budapest et en Espagne où. elle est sifflée pour la premiére fois (Valence, 1884) Re-tourne en Angleterre (épouse M. Nicolas). Grande tournées en Amérique ; puis représentations de Roméo et Juliette, à l'Opéra de Paris (28 nov. 88). Nouvelles tournées en Amérique.
— , et nombreuses décorations étrangères. A fait carrière sous le nom d'Adelina Patti.
Château de Craig-y-Nos — Angleterre
Page 293
M. PAULIN-MÉNIER (Jean R.-P. Lecomte, dit)
Né à Nice, le 7 fév. 1822. — Déb. au th. Comte, joue à l'Ambigu, à la P.-St.-M., à la Gaité. Remp. premier succès à l'Ambigu. dans les Mousquetaires 1855), puis dans la Cl. des Genêts. Joue ensuite à la Gaité : Molière, le Courr. de Lyon (Chopart): à l'Ambigu : Roquelaure. l'Oncle Tom, les Cosaques; A la Gaité : le Méd. des enfants, les Croch. du p. Martin. les Enfants de la louve, etc., etc. Joue au Chatelet. Crée Canaille et Cie, à l'Ambigu (1873) la Fam. Trouillat, à la Renaiss. (1874), Joue le Juif Polonais à l'Ambigu (1877), Quat.-v.-treize, à la Gaité (1880): le Juif errant, à la P.-St.-M., où il crée la Grande Marnière (1888). Depuis a, sur diverses scènes, repris plusieurs de ses principaux rôles.
4, boulev. des Filles-du-Calvaire — Paris.
Page 294
M. PAUL-LEGRAND (Charles-Dominique Legrand, dit)
Né à Saintes (Charente-Inférieure Charente-Maritime depuis 1941), le 14 janv. 1816. — Débute au spectacle Bonne-Nouvelle en 1838, au Tb. des Funambules en 1839 ; passe ensuite au Th. du Luxembourg et revient aux Funambules, où il tient tous les rôles de Debureau. Fait un voyage à Londres en 1817 et revient à Paris aux Folies-Nouvelles, où il joue un très grand nombre de pièces, dont quelques unes de lui; il quitte ce théatre, passe deux ans à l'Alcazar de Bordeaux et revient à Paris. aux Délassements-Comiques, puis aux Folies-Marigny. Il part pour Rio-de-Janeiro en 1864 ; y reste deux ans, reparait à Bordeaux puis à Marseille, à Paris, au Caire, à Londres, en Russie, à Bucharest, à Constantinople, et dans plusieurs grandes villes de France. A abandonné le théatre en 1890. — Méd. de sauvetage.
31, rue Saint-Lazare — Paris.
Page 295
M. PAUL-VEYRET (Pierre-Louis)
Né
à Paris, le 30 juin 1873. Bachelier
és sciences. — 1er prix de comédie, à l'unanimité, au Conservatoire, en 1892 (Élève de M. Maubant). Débute à l'Odéon dans Cœur
volant :
rôles
de Guy 15 sept. 1892), ensuite l'Etourdi (Mascarille), le Barbier de
Séville (Figaro), crée des rôles dans le Carrosse
du
Saint-Sacrement,
l'Argent d'Autrui,
le Pré
Catelan, etc. Débute à la Comédie-Française, les Fourberies : rôle de Scapin ( 17 sept. 1893). a créé
des rôles
dans Cabotins, la Femme de Tabarin, Vers la joie, etc.
30, boulevard.des Batignolles — Paris.
Page 296
M. PÉRICAUD (Louis)
Né
à la
Rochelle, le 10 juin 1835. — Se préparait aux examens de
Saint-Cyr, lorsqu'il débuta à Bobino (1853).
Parcourt
la
province pendant 15 ans
et
revient
à
Paris, aux Folies-Dramatiques. Passe ensuite au Vaudeville, à Cluny, à la Porte Saint-Martin, à l'Ambigu et au Château d'Eau, dont il prend la codirection. Revient à Paris, aux Folies-Dramatiques, puis à l'Ambigu et enfin à la Porte Saint-Martin, dont
il
est régisseur général. A crée quantité de rôles dans les divers théâtres
énumérés ci-
dessus. Auteur de nombreuses
pièces. —.
3, boulevard Saint-Martin — Paris
Page 297
Mlle PERNYN (Jeanne Pernin, dite Jane)
Née
à Paris.
le
25
décembre
1864.—
Professeurs :
Mangin
(solfège), Moker (opéra
-comique), Regnier (comédie).
Débute en septembre
1886
au
théâtre
de
la
Monnaie
de
Bruxelles,
dans
Mireille.
Saisons à Aix-les-Bains,
Lyon, Pau, Bordeaux ; créations : Wolfram, les
Aventures d'Arlequin. Débute
à l'Opéra-Comique, dans
Mignon :
rôle
de
Philine (1894).
Prêtée
au
théâtre
de
Bordeaux pour
1894-95.
92,
rue
La
Boélie — Paris.
Page 298
M. PETIT (Émile-Albert)
Né
à
Saint-Thomas (Antilles
danoises), le 11 mai 1854. — Études
au
Conservatoire (Élève de
Regnier). Débute au Châtelet, dans les
Trois
hommes
forts. Délassements-Comiques, Athénée, Déjazet, théâtre Lafayette, Folies-Marigny, Bouffes-du-Nord, Palais-
Royal, Nations, Ambigu,Porte Saint-Martin, Folies-Dramatiques, Variétés :
A
crée,
dans
ces divers théâtres :
La Glu,
l'As
de
trèfle,
Pot
-Bouille, la Grande Iza, la Vicomtesse
Alice, Zoé Chien-Chien, la
Bonne à
tout faire, etc., etc. Engagé aux Variétés.
41, avenue de Neuilly- Neuilly. (Seine Hauts-de-Seine depuis 1968).
Page 299
M. PICCALUGA (Albert-Alexandre)
Né à Paris, le 17 octobre 1854. — 1er prix d'op.-com.
et 2e prix de chant au Conserv. ( 1880). Pendant ses
études, crée aux Concerts Pasdeloup : la Prise de Troie, Faust, de Schumann, Lohengrin (ròle du héraut), etc. Déb. à l'Opéra-Comique en 1880 ; y joue le
répertoire pendant deux ans. Passe aux Bouffes-Paris.
en 1882 ; est prêté aux Menus-Pl.. pour créer les Pommes d'or et revient aux Bouffes ; joue 600 fois la Mascotte, puis les Mousquetaires au Couvent, Gillette de
Narbonne, Mme Favart, etc.; crée : Mme Boniface,
Joséphine vendue par ses sœurs, les Grenadiers, Pervenche, Oscarine, Cendrillonnette, Miss Helyett,
Mme Suzette, Sainte- Freya, Mlle Carabin, etc. (A créé la
Vénus d'Arles, aux Nouveautés, 1888). Soliste à
l'église N.-D. des Victoires depuis 1874. Prof. de chant.
A Bois-Colombes (Seine Hauts-de-Seine depuis 1968).
Page 300
Mlle PIERNY (Jane).
Née
à
Valenciennes, le 2 avril 1869. — Élève
de
MM.
Archainbaud
et
Bax. Débute aux Menus-Plaisirs le 17 décembre 1887 dans une reprise de François
les
Bas-bleus ; reprend ensuite les reprend
ensuite
les
Premières
Armes
de
Louis
XV, l'Œil crevé et crée la Veillée
de Noces (1888). Reprend le Royaume
des
Femmes,
aux Nouveautés (1889). Crée l'Égyptienne, aux Fol.-Dram.. (1890). Reprend la Mascotte, aux Men.-Pl. (1890). Rentre définitivement aux Nouveautés : y crée la
Demoiselle
du
Téléphone (1891), Nini Fauvette, Champignol (1892), Mon Prince (1893), les Grimaces de Paris(1894), etc.
5,
place de l'Alma — Paris
Page 301
Mlle PIERRON (Juliette-Alexandrine-Jeanne-Caroline).
Née à Paris, le 15 septembre 1861. —
Élève
du
Conservatoire, pour le piano, en 1874, et pour le chant, en 1878. 1er accessit
de
chant (1881), 1er accessit
d'opéra et 2e prix prix d'opéra-
comique, à l'unanimité (1882). Débute à
l'Opéra-Comique le 16 septembre 1882, dans Roméo
et
Juliette rôle
de Stéphano ; y joue depuis tout le répertoire. A créé des rôles dans : Lakmé, Partie
carrée, Joli Gilles, le Mari d'un jour, le Baiser de
Suzon, l'Escadron volant, la Cigale madrilène, Cavalleria rusticana, etc.
19,
boulevard Montmartre — Paris.
Page 302
Mlle PIERSON (Blanche).
Née
à Saint-Paul
(île
Bourbon île de la Réunion depuis 1848), le 23 mai 1842. — Déb. dans un rôle d'enfant, à Rennes (1853). Entre ensuite au couvent à Besançon.
En
sortant,
déb. à Bruxelles ; paraît à l'Odéon dans la Conscience (p. rempl. une art. malade), part pour Toulouse où l'app. un eng. puis déb. à l'Ambigu à 14 ans et demi, dans le rôle de la veuve, de Gaspardo ! Passe
au Vaudev. ; déb.
dans
le
Nid d'amour (1er mai 57) ; joue le Rom. d'un j. h. pauv. (58), etc. Quitte le Vaud. en 1864 ; passe au Gymnase ; joue les Curieuses (64), N. b. Village. (66), Grand. dem. (68), Froufrou (69), Princesse Georges (71),
Dam.
aux
Cam. (72),
M. Alphonse (73).
Rent.
au Vaud. en 1875 ; joue Fromont (76), Dora (77), Bourg.
de
P.-
Arcy (78), Lion empaillé, Nabab (80), Rois
en
exil (83), etc. Déb. à la Com.-Franç., dans l'Etrangère : rôle de mistress
Clarkson (17 mai 1884) ; joue aussi les Pattes de mouche et plus. pièces du répert. ; a créé des rôles dans Francillon (87), Une Famille (90), l'Amour brode (93), Qui ? (94), etc.
— Sociétaire depuis 1885.
18, rue des Bassins — Paris
Page 303
M. PLAN (Paul).
Né
à Vals-les-Bains
(Ardèche) le 14 février 1859.— 1er acc. de trag. (1884), 1er acc. de com. (1885), au Conservatoire (classe de M. Maubant).
Débute
à l'Odéon
dans
les
Jacobites (1886) ; puis
va
créer,à
Bruxelles,
l'Aff.
Clémenceau, Francillon. Est ensuite
engagé
au
Gymnase
(direction Koning)
où
il
crée :
Jalousie,
Belle-maman, la Lutte
pour
la vie, l'Obstacle, Musotte, Paris
fin-de-siècle, etc. Quitte le
Gymnase pour
suivre
Koning
à la
Comédie-Parisienne, où il
reprend
la
Veuve. Passe ensuite
une
saison à
Londres
et revient
à Paris
pour
créer
la
Fille
prodigue, au
Châtelet.
Retourne à Bruxelles
qu'il
quitte
pour
aller
jouer
le rôle
de Saint-Marin,
dans Cabotins,
à Lyon (nov. 1894).
20,
rue Richer — Paris.
Page 304
M. PLANÇON (Pol).
Né
à
Fumay
(Ardennes), le 12 juin 1854. — Élève de Duprez (18 mois
d'études). Débute à Lyon, dans les Huguenots : rôle de Saint-Bris (1879) ; reste deux ans à Lyon ; crée
Cinq-Mars, Etienne-Marcel. Engagé par
M.
Lamoureux pour
l'inauguration
de
ses
concerts. Saison à
Monte
Carlo.
Débute à
l'Opéra
dans Faust : rôle de Méphistophélès (23 juin 1883).
Reste
dix
ans à
l'Opéra
,
crée
Sapho, le Cid, Ascanio, chante Faust cent fois et tous les rôles de basses-chantantes,
et
profondes à
l'exception
de Bertram. Quatre
saisons
à Covent-Garden. Engagé en Amérique. — .
16, rue de Marignan — Paris
Page 305
M. POREL (Désiré-Paul Parfouru, dit).
Né à Lessay (Manche) en 1842.
- 2e prix de comédie
au Conservatoire (1862). Débute à l'Odéon en 1863 ; crée
les Plumes de paon, la Contagion, etc., et joue le répertoire classique. Passe au Gymnase ; déb. dans les
Idées 'de Mme Aubray (16 mars 1867); crée le Roman
d'une honnête femme, les Grandes Demoiselles, le
Monde où l'on s'amuse, etc. Rentre à l'Odéon en 1871 ;
y crée Jean-Marie, la Jeunesse de Louis XIV, la Maitresse légitime, les Danicheff, la B. Saïnara, Balsamo,
Formosa, etc., etc. Devient directeur de l'Odéon, le
27 déc. 1884 ; quitte ce théâtre en 1892 (après avoir
monté un nombre considérable de pièces), pour prendre
la direction du Grand-Théâtre, qu'il abandonne en
1893, pour prendre, avec M. Albert Carré, la codirect.
du Vaudeville et du Gymnase. , I..
25,
avenue d'Antin — Paris
.
Page 306
M. POUGAUD (Désiré).
Né le 24 janvier 1866. —
A
fait
ses études
pour
être ingénieur.
Entre
au
théâtre
en
1885.
Débute
à
l'Ambigu,
dans
les Mystères de Paris :
rôle
de
Tortillard ;
y
crée successivement
:
la Policière,
la
Fermière,
l'Ogre,
Roger-la-
Honte,
le
Drapeau,
la
Porteuse
de pain,
le Régiment.
Passe ensuite
au
Châtelet
pour
y créer le
Trésor des Radjahs,
puis
à Cluny
où
il
crée
la Marraine de Charley (oc. 1894)
et enfin
à
la Porte Saint-Martin :
le Collier
de la Reine (1895).
42, boulevard du Temple — Paris.
Page 307
M. PRUDHON (Charles).
Études au Conservatoire (Élève de Régnier). Débute
à la Comédie-Française dans la Métromanie, rôle de
Dorante (sept. 1865) ; joue ensuite le Jeu de l'Amour
et du Hasard, Tartuffe, et tout le répertoire. Sa première création a été Bonaparte, du Lion amoureux ; a
créé depuis des rôles dans plusieurs pièces, notamment
dans le Monde où l'on s'ennuie. - Sociétaire depuis
1883.-I..
15,
rue de Valois — Paris.
Page 308
M. RAIMOND (Perrée).
Né
à
Caen
(Calvados), le 21
mars
1850.
Un
jour au
Conservatoire !
Débuts
au
théâtre
Montmartre,
avec
Daubray,
Jolly, etc. Menus-Plaisirs,
Déjazet, Délassements-Comiques, Palais-Royal, Renaissance, Variétés.
Rentré
définitivement
au
Théâtre
du
Palais-Royal ; très nombreuses
créations dans ces
divers théâtres : Divorçons (1880), le
Mari à
Babette (1881),
le
Truc
d'Arthur (1882), Ma
Camarade (1883), le
Train de
plaisir (1884),
les
Noces d'un
réserviste (1885), le Bigame (1886), Ma
Gouvernante (1887),
Coquard et Bicoquet (1888),
Paris-Exposition (1890),
M. l'Abbé (1891),
le Système Ribadier,
M. Chasse (1892), le Veglione,
le Sous-Préfet de Chât.-Buzard (1893), etc. Médaille
de sauvetage.
16,
rue Halévy — Paris.
Page 309
Mlle RATCLIFF (Marthe-Anne).
Née
à
Paris, le 17 mars 1875. — Second prix de comédie, 1er accessit de tragédie, au Conservatoire (Élève
de M. Delaunay).
Débute
au Gymnase,
en septembre
1893,
dans une Vengeance.
Crée
Ma
gouvernante,
joue
Dette
de
jeunesse.
Crée au
théâtre des Poètes :
Sous
un
chène :
rôle
de
Julie.
Engagée au
Théâtre Michel,
de
Saint-Pétersbourg pour
la saison 1894-95.
3, rue Brochant — Paris.
Page 310
M. REGNARD (Victor).
Né à Paris, le 5 mars 1854. — Déb. au Th. de la Tour-
d'Auvergne, dans la Consigne est de ronfler (1877) ;
joue ensuite aux Men.-Pl.: Mme Grégoire, le Petit Ludovic ; à l'Athénée le Cabinet Piperlin, l'Article 7 ; à
Cluny Trois femmes pour un mari (création : 579 fois) ;
puis crée à Déjazet les Femmes collantes, la Mariée
récalcitrante ; à la Renaissance : Cocard et Bicoquet,
Mission délicate, la Femme de Narcisse, le Brillant
Achille, En scène, Mesdemoiselles, etc.; aux Nouveautés Champignol malgré lui, Mon Prince, Fanoche,
l'Hôtel du Libre-Echange, etc—..— Membre du
Comité de l'Association des Artistes dramatiques.
10,
rue Rochechouart—Paris.
Page 311
Mlle REICHENBERG.
(Angélique-Charlotte-Suzanne).
Née à Paris, le 7 sept. 1854. — Filleule de Suz. Brohan.
Entre au Conserv. en 1866 ; 1er p. coméd . en 1868 (El . de
Régnier). Déb. à la Coméd.-Franç, dans les Femmes
sav. rôle d'Agnès (14 déc. 1868) . Joue tout le répertoire ; a créé les FauxMénag. (1869) , les Ouvriers (1871),
les Enfants (1872), l'Ami Fritz (1875), les Fourchambault (1878), le Monde où l'on s'en. (1881) , les Corbeaux
(1882), les Maucroix (1883), Smilis ( 1884), Denise. Ant.
Rigaud, l'Héritière (1885), Un Parisien (1886), Francillon, Vincenette, la Souris (1887), Pepa ( 1888), Margot
(1890), Mariage blanc, l'Ami de la maison (1891 ), Jean
Darlot (1892), les Romanesques (1894), etc., etc.
Sociétaire depuis 1872. -IQ -Doyenné des sociétaires
de la Comédie-Française.
21,
villa Saïd.— Paris.
Page 312
Mme RÉJANE-POREL.
(Gabrielle-Charlotte-Réju, dite).
Née
à
Paris
le
6 juin 1857
2° prix de comédie au
Conservatoire, en 1874 (Elève de Régnier). Débute au
Vaudeville dans la Revue des Deux Mondes (25 mars
1875) , crée ensuite Mlle Lili, le Premier Tapis, le
Verglas, les Dominos roses, le Club, le Mari d'Ída,
Odette, etc. Quitte le Vaudev. en 1882 pour entrer aux
Variétés où elle crée la Nuit de noces de P. L. M.;
passe à l'Ambigu pour créer la Glu ( 1882). Crée ensuite :
au Palais-Royal : Ma Camarade (1883) ; au Vaudeville :
Clara Soleil (1885) ; aux Variétés : les Dem. Clochard
(1886), Décoré (1888) ; à l'Odéon : Germinie Lacerteux
(1888) ; Shylock ( 1889) ; au Vaudeville : Marquise (1889);
aux Variétés : Ma cousine (1890) ; à l'Odéon : Amoureuse; au Grand-Théâtre : Lysistrata ( 1892), y reprend
Sapho. Crée au Vaudeville : Mme Sans-Gêne (27 oct. 1893),
Maison de poupée (1894) . Tournée en Amérique (1895).
25, avenue d'Antin — Paris.
Page 313
M. RENAUD
(Maurice).
Né
à
Bordeaux,
en
juillet
1862.—
Un an au
Conservatoire
de
Paris,
sans
résultat ;
puis
au
Conservatoire
de
Bruxelles
(Élève
de
MM.
Dupont
et Gévaert).
Débute à
la
Monnaie,
de
Bruxelles,
dans Sigurd, rôle
du
prêtre d'Odin (1883).
Reste à ce théâtre jusqu'en 1890 ;
y
crée :
Mait.
chant.,
Vaiss.
fant., Sigurd, Salammbô, les Templiers, Manon, Lakmé,
le
Roi
l'a
dit, etc., y
chante tout
le
répertoire d'opéra
et
tout
le
répertoire d'opéra-
comique.
Engagé
à l'Opéra-Comique (1890-91),
crée Benvenuto ;
chante
Lakmé,
Roi d'Ys.
Débute
à
l'Opéra
dans
l'Africaine :
rôle
de Nelusko (juill. 1891) ;
crée Lohengrin, Salammbô,
Deïdamie, Gwendoline,
Djelma,
la
Montagne noire ;
chante
le
répertoire des
barytons.
9,
rue Brémontier — Paris.
Page 314
M. RENEY
(Paul).
Né à Bordeaux, le 1er oct . 1857.—Deux ans d'études
au Conserv. de Paris dans la classe de Regnier (1873-1875). Déb. au Vaudeville dans Une Fille d'Eve (4 sept.
1875), joue ensuite Dora, le Club, la Séparation . Est
engagé à la Coméd.-Franç.; déb. le 8 av. 1878 dans le
Test. de César Girodot, puis le Sphinx. Quitte la Com.-Franç. le 1er janv. 1883 pour entrer à la Porte St-Mart. avec Sarah Bernhardt ; joue Nana-Sahib, la Dame aux
Cam., les Danicheff, Théodora, Marion Delorme, etc.
En représ. au Châtelet en 1888-89 ;joue Michel Strogoff,
Germinal, la Reine Margot, etc. Passe à l'Odéon en
1890 ; déb. dans le Secret de Gilberte ; crée la Mer;
joue Kean, Fantasio. Eng. au Grand-Théâtre (1892-95),
à la Renaissance ( 1894), et enfin au Th . Michel de Pétersbourg (1894-95).
Au Théatre-Michel — Saint-Pétersbourg.
Page 315
M. RENOT
(Joseph-Désiré).
Né
à
Paris,
le
23 janvier
1853. —
Élève de Ballande.
Débute
au
théâtre
de
Belleville (1869).
Passe ensuite
à
Déjazet (1872),
à
la Porte Saint-Martin (1873),
au
Troisième-Théâtre-Français (1876),
aux
Nations (1878),
au
théâtre Michel, de Pétersbourg (1883-1892),
à
l'Ambigu (1893).
A
créé sur ces diverses scènes :
l'Amour
et
l'Argent,
Chien
d'aveugle,
les
Nuits
du Boulevard,
la
Grande Isa,
Zoé Chien-Chien,
les Champairol,
Claudefer,
le
Gentilhomme
citoyen,
la Nuit de Noël,
Gigolette, Valmy,
les Chouans,
la Belle-Limonadière,
les
Ruffians, etc..— Dix années de professorat.
—.
5, villa
de l'Avenir — Colombes
(Seine Hauts de Seine depuis 1968).
Page 316
M. DE RESZKÉ
(Edouard)
Né
à Varsovie
en
1856. — Débuts
en
Italie.Engagé
au Th.-Italien (Ventadour)
en
1876 :
y
crée
Aïda,
chante
il Trovatore,
Rigoletto, etc. ;
quitte
ce théâtre en 1878
et
chante successivement
à
Londres,
Milan,
Turin,
Gênes,
Lisbonne.
Revient à
Paris et
crée
au Th.-Italien (Corti) :
Simon Boccanegra,
Hérodiade, Aben-Hamet ; chante
le répertoire. Déb. à l'Opéra, dans Faust : rôle de Méphistophélès (13 avril 1885) ; y crée le Cid, Patrie,
Don Juan, Roméo
et Juliette, etc.
Quitte l'Opéra
en
1889.
A
fait,
depuis,
de nombreuses tournées
à l'Étranger.
Hôtel de l'Athénée, rue Scribe — Paris.
Page 317
M. DE RESZKÉ
(Jean)
Né à Varsovie, en 1855. — Déb. à Londres (Drury-Lane) comme baryton, en 1875. Eng. au Th .-Italien
(Ventadour) en 1876 ; y chante le répertoire des barytons ; fait ensuite plusieurs tournées à l'étranger et
revient à Paris au Th.-Italien (Corti) en 1883 ; déb. dans
I Puritani, puis crée le rôle de Jean (ténor) dans Hérodiade (30 janv. 1884). Eng. ensuite à l'Opéra ; y crée
le Cid (1885), la Dame de Montsoreau (1888) ; chante
Aïda, le Prophète, l'Africaine, Faust, Roméo, etc. Quitte l'Opéra
en
1889.
A
fait,
depuis,
de nombreuses tournées
à l'Étranger.
Hôtel de l'Athénée, rue Scribe — Paris.
Page 318
Mme RICHARD
(Alph.-Hélène-Renée).
Née à Cherbourg, le 12 mars 1858. — 1er prix de chant, 1er prix d'opéra, au Conservatoire ; 1877 (Élève
de MM. Roger, Ismaël et Obin). Débute à l'Opéra le
17 octobre 1877 dans la Favorite rôle de Léonore.
Chante la Reine de Chypre, Aïda, le Prophète, Sapho,
Rigoletto, l'Africaine, Samson , etc. Crée Françoise de
Rimini (1882), Henry VIII (1883) . Chante Margared
du Roi d'Ys, à l'Opéra-Comique (1891) .
Professeur de chant. I.
63,
rue Prony — Paris.
Page 319
Mlle RICHMOND
(Suzanne).
Née à Paris, en 1868. Études au Conservatoire
(Élève de M. Delaunay). Débute au Vaudeville, dans
Gerfaut (1886). Joue l'Age ingrat, la comtesse Frédégonde. Passe ensuite à Bruxelles. Saison à Aix-les-Bains.
Odéon. Engagée à l'Ambigu ; y crée les Ruffians de
Paris, les Deux Patries, etc.
56, rue Galilée — Paris.
Page 320
Mme RIQUET-LEMONNIER
(Marie).
Née à Paris, le 20 août 1850. — Débute aux Délassements-Comiques en 1870, dans les Contes de Perrault.
Crée plus tard, à Déjazet : les Femmes de Paul de Kock,
les Femmes qui font des scènes, etc. Passe ensuite aux
Variétés, aux Folies-Dramatiques, au Palais-Royal, au
Château d'Eau, à l'Ambigu (Mme la Maréchale : création),
au Gymnase (la Duchesse de Montélimar création).
Engagée au Th. du Château d'Eau.
48,
rue de Malte — Paris.
Page 321
Mme RITTER-CIAMPI
(Cécile).
Née à Paris, en 1860. — Élève
de
Mmes Carvalho,
Carlotta Patti et
de
M.
Th.
Ritter (chant) ; Regnier et Mlle Reichenberg (déclamation),
Ponchard
(opéra-comique).
Débute au
Théâtre-Lyrique (novembre 1876) dans
Paul
et Virginie : rôle
de
Virginie
(création).
Engagée successivement à
l'Opéra-Comique ;
à Milan,
Bologne,
Lisbonne,
Barcelone, Marseille, Bordeaux, Liège, Palerme, etc. Chante Hamlet,
Mignon, Carmen,
l'Étoile
du Nord, Lohengrin, Fra
Diavolo, etc.
Professeur de chant. Cantatrice de la Cour Royale de
Portugal.
66,
rue de
Rome —
Paris
Page 322
Mlle ROLAND
(Yves-Mathilde).
Née à
Paris. — Déb.
au Gymnase
dans
Belle-Maman ( 15 mars 1888).
Passe ensuite à
laPorte Saint-Martin, puis
à
l'Odéon
où
elle
joue
le
classique et crée des
rôles
dans
Amoureuse, la
Mer,
les
Vieux
Amis, etc.
Est
engagée après
au Grand-Théâtre,
crée Lysistrata ;
et
enfin à
la
Renaissance,
crée
Gismonda, etc.
66,
rue Basse-du-Rempart — Paris.
Page 323
M. ROMAIN
(Romain X, dit).
Né à Paris, le 16 janv. 1858. — Pas d'études : déb. à
l'Ambigu, dans un petit rôle de la Berline des émigrés (1876). Passe ensuite à Cluny et revient à l'Ambigu où
il rempl. Delessart dans Lantier, de l'Assommoir, puis
à la Gaité, où il joue la Clos. des Genêts, la Belle Gab.,
Léonard, la Tour de Nesle ; crée Quat.-v.-treize, etc.
Entre au Gym.; rep. ou crée la Camaraderie, les
Mères repenties, la Comt. Sarah, le Mait . de forges.
Serge Panine, le Bonh. conjugal, les Femmes nerv.,
M. Alphonse, etc. Chante ensuite le rôle d'Ange Pitou,
dans la Fille de Mme Ang., à l'Eden. Passe au Vaud.;
crée les Ménag. paris. aux Nouveautés ; les Voyages
dans Paris, à la Porte St.-M.; Gigolette, à l'Ambigu ;
enfin reprend M. Alphonse, à l'Odéon (déc. 1894) . Actuell.
sans engag.
A Brunoy
(S.-et-0 Essonne depuis 1968) et château de Rocquancourt
(Calvados).
Page 324
M. SAINT-GERMAIN(Victor-Arthur Gilles de).
Né
à Paris,
le
12
janvier
1833.
— 1er
prix de comédie au Conservatoire
en 1853 (Cl.
Provost).
Débute
à
l'Odéon
dans
le
Jeu
de l'Amour (sept.1853).
Débute à
la
Comédie-Française,
dans
le
Dépit (juil. 1854).
Crée : les
Ennemis de
la
maison,
Gâteau
des
reines,
Joconde, Marton et
Frontin, les
Jeunes
Gens, etc.
Joue
le
répertoire.
Quitte
la
Comédie-Française en 1859, pour entrer au Vaudeville où il reste jusqu'en 1876,
après
y
avoir
créé plus
de
cent
rôles ;
notamment
dans
:
les
Honnêtes
Femmes, Marâtre, Petites
Mains, Petits
Oiseaux, etc.
Entre
au Gymnase en
1876 ; y crée : Bébé, Nounou, Jonathan, l'Age ingrat, etc.
Passe à la Comédie-Parisienne en 1882, pour créer
Une
Perle ;
rentre
au Gymnase
et
crée le
Roman
Parisien, M.
le Ministre, le Maître de
forges, etc.
Crée ensuite : Une Mission délicate,
à la Renaissance ; Martyre,
à l'Ambigu ;
Tailleur
pour dames,
Pépère, à la Renaissance, etc., etc.
En résumé plus de 300 créations.
Engagé au Palais-Royal. —.
Vice-Prés.
de l'Assoc.
des artistes dram.
Présid.
du Caveau.
18, rue Fortuny —
Paris.
Page 325
M. SALÉZA
(Albert).
Né à Bruges (Basses-Pyrénées Pyrénées-Atlantiques depuis 1969), le 18 octobre 1867.— 1er prix de chant et 2e prix d'opéra, en 1888, au Conservatoire (Élève de MM. Bax et Obin). Débute le
19 septembre 1888 à l'Opéra- Comique dans le Roi d'Ys :
rôle de Mylio. Engagé à l'Opéra le 1er janvier 1892. Crée
Salammbô, Djelma, Othello ; chante le Cid, la Walkyrie, Sigurd, Roméo, etc. Fait deux saisons à Nice où
il crée la Prise de Troie et Richard III.
141, avenue Malakoff —
Paris.
Page 326
Mlle SAMÉ
(Françoise-Marie).
Née
à Paris, le 21 av. 1868. — 1er
prix d'op.-com. au Conservatoire (1887).
Débute à l'Opéra-Comique, dans le Caïd : rôle de Virginie (28 nov. 1887) ;
chante ensuite
Mignon, l'Ombre.
Quitte l'Opéra-Comique et passe au
Théâtre de
la
Monnaie de Bruxelles ; y chante : le Caïd, Mignon, Carmen,
Manon, le Roi
d'Ys, etc.
Revient à
Paris
au
théâtre de
la Gaité,
pour
créer
la
Fée
aux
Chèvres (18 déc. 1890).
Chante Méphisto
du
Petit
Faust,
à la Porte Saint-Martin (1891), crée le
Cadeau de Noces, aux Bouffes-Parisiens ( 1893) : Cliquette aux Folies-Dramatiques (1893).
3, rue Laffitte — Paris
Page 327
Mlle SANDERSON
(Sybil).
Née à San-Francisco. -Études musicales à Paris avec
MM. Sbriglia, Gounod, Massenet et Mme Marchesi. - Débute à l'Opéra-Comique dans Esclarmonde (création :
15 mai 1889) ; chante ensuite Manon ; crée Phryné
(1893). Crée, à l'Opéra : Thaïs (1894), chante Roméo et
Juliette. Entre temps a fait de nombreuses saisons et
tournées à l'étranger.
46, avenue Malakoff — Paris.
Page 328
Mme SASSE
(Marie).
Née à Gand (Belgique). - Premières études au Conservatoire de Gand ; élève de Gevaert ; ensuite Mmes Ugalde et de Meyerbeer. Débute à l'Opéra, dans
Robert le Diable rôle d'Alice. Joue tout le grand
répertoire les Huguenots, Guillaume Tell, la Juive,
Freyschutz, etc.; crée Tannhauser (13 mars 1861 ) ,
l'Africaine (28 avril 1865) , Don Carlos (11 mars 1867).
Retirée du théâtre. Professeur de chant..
4,
rue Nouvelle — Paris.
Page 329
Mlle SAULIER
(Jeanne).
Née
à
Bordeaux, en 1870. — 1er prix de
piano
au
Conservatoire
de Bordeaux (1885).
Elève
de
Mme Rosine
Laborde
pour
le
chant.
Débute au Th.
des
Galeries-St-Hubert, de Bruxelles, dans la Jolie
Parfumeuse : rôle de Clorinde (1889).
Passe
aux Variétés en mars 1891 ; est très
remarquée dans deux revues :
Paris
Port de
mer (1891) et les
Variétés de
l'année (1892). Engagée
ensuite à
la
Renaissance ; reprend la Jolie
Parfumeuse,
le
Mariage aux
lanternes ;
crée
un
rôle
dans le
Brillant Achille.
Crée
un
rôle dans Miss Robinson aux Folies-Dramatiques (déc. 1892).
168,
boulevard Haussmann — Paris.
Page 330
Mme SAVILLE
(Frances).
Née à San-Francisco (Amérique). - Elève de Mme Marchesi. Débute au Th. de la Monnaie, de Bruxelles, dans
Roméo et Juliette : rôle de Juliette (7 sept. 1892) . Donne
ensuite des représentations à Pétersbourg, Moscou,
Berlin, Monte-Carlo, Varsovie ; et des concerts à Londres,
Liverpool, Manchester, Birmingham , Glascow. Engagée
au Théâtre de l'Opéra-Comique : débute dans Paul et
Virginie : rôle de Virginie (décembre 1894) .
Au Th. de l'Opéra-Comique — Paris.
Page 331
Mme SCRIWANECK
(Augustine-Célestine).
Née
à
Rouen, le 12 juin 1825. —
Élève
de
sa
mère.
Débute
à
Rouen
dans Joseph : rôle de Benjamine.
Vient
à
Paris, en 1843. Déb. aux Fol.-Dram. dans la
la Rosière
des
Champs-Elysées.
Passe ensuite à
Beaumarchais : Rosière et
nourrice, Soleil
de
ma
Bretagne ;
puis
au
Palais-Royal en 1845 :
les Beig. à la Cour, l'Amant
de cœur, l'Escadron volant, etc.
Commence
à jouer
les
rôles
de
Déjazet
avec
le
Vicomte de
Letorière,
le Code des
femmes,
l'Enfant
du Carnaval,
un Roman
de pension, Gentil
Bernard, Judith
et
Holopherne.
l'Eté
de
la
Saint-Martin,
le
Chevalier
muscadin,
Embrassons-nous
Folleville, etc.
Engagée en
1849 aux Variétés,
puis
au
Palais-Royal, au
Châtelet, aux Fol.-Dram.
Très
nombreuses créations.
Professeur de déclamation.
46, rue Richer — Paris.
Page 332
Mme SEGOND-WEBER
(Eugénie-Caroline).
Née
à Paris,
le
6
février 1867. — 1er
prix
de
tragédie
au
Conserv. en 1885 (Elève
de
M. Got).
Débute
à l'Odéon,
dans
les
Jacobites :
rôle de Marie (création : 21 nov. 1885) ;
joue
ensuite
Andromaque,
Michel
Pauper ;
crée
le
Songe d'une nuit
d'été. Passe à la Comédie-Française ; déb. dans Hernani rôle de doña Sol (31 août 1887),
joue
Andromaque, etc.
Retourne à l'Odéon
pour créer Caligula.Organise ensuite
une
tournée classique
en France,
puis vient à la Porte St-Martin
jouer dans
les
Beaux
Messieurs de Bois-Doré.
Crée
la
Jeanne d'Arc
de
M. Fabre, au Châtelet (27 janvier 1891).
40,
rue du Luxembourg — Paris.
Page 333
M. SELLIER (Henry-Alfred).
Né à Châtel-Censoir (Yonne) le 26 mars 1849.- Rentre
au Conserv. après en être sorti une première fois
sans récompense, et obtient en 1877, le 1er prix de
chant et le 2e prix d'opéra. Débute à l'Opéra dans
Guillaume Tell : rôle d'Arnold ( 11 mars 1878) ; chante
ensuite Polyeucte, la Muette, les Huguenots, la Juive,
Faust, etc. Crée : Aïda, le Tribut de Zamora, Françoise de Rimini, Henri VIII, Sigurd. Quitte l'Opéra en
1887. Crée Salammbô au Th. de la Monnaie (1890) et
revient à l'Opéra, en représentations (1891).- Médaille
de sauvetage.
16, rue de la Paix— Paris.
Page 334
M. SILVAIN (Eugène-Charles-Joseph).
Né à Bourg (Ain), le 17 janvier 1851.
—2e
prix
de
tragédie au Conserv., en 1876 (Élève
de Regnier).
Débute chez Ballande
en
sortant
du
Conservatoire.
Passe à la Coméd.-Franç. ; y déb. le 7 mai 1878, dans Phèdre : rôle de Thésée ; joue tout le répertoire classique ;
a créé des
rôles
dans Daniel Rochat,
Garin (1880),
les
Maucroix,
Une
Matinée de contrat (1883),
la
Bûcheronne (1889), Grisélidis (1891),
Par
le
glaive (1892), la
Femme de Tabarin (1894), etc.
A
repris
Œdipe-
Roi, Antigone, etc.
Sociétaire depuis
1883.—I. —
Professeur
au
Conservatoire
22,
avenue La Lauzière — Asnières
(Seine Hauts-de-Seine depuis 1968)
Page 335
Mme SIMON-GIRARD (Juliette-Joséphine).
Née
à Paris, en 1860.— 1er acc. de com. au Conserv. en 1876 (cl. de Régnier).
Déb aux Fol.-Dram. dans la Foire Saint-Laurent : rôle
de
Carlinette (création : 10 fév. 1877) ; crée ensuite : les Cloches de Corneville (19 av. 1877),
Madame
Favart (1878),
la
Fille
du Tambour-major (1879),
le
Beau
Nicolas (1880),
les
Poupées
de
l'Infante (1881), Fanfan
la
Tulipe (1882), la Princesse
des Canaries (1883) ;
reprend Jeanne,
Jeannette, (1881). Passe aux Nouveautés en janv. 1885 ; y crée la Vie
mondaine. Rentre aux Fol.-Dram. pour remplacer Mlle Ugalde dans les Petits
Mousquetaires ; crée ensuite la Fauvette
du Temple (17 nov. 1885).
Joue
la
Chatte Blanche,
au
Châtelet
en
1887,
puis passe
une année en
Belgique.
Rentre à
la Gaîté en 1888 ; y reprend
le
Grand Mogol,
la
Fille
du Tambour-
major : crée le Voyage de
Suzette (1890).
Passe à
la
Renaissance ; y crée Mlle Asmodée (1891),
la
Femme
de Narcisse (1892) ; reprend
la Jolie
Parfumeuse (1892).
Retourne aux Fol.-Dram.
pour créer Miss Robinson (1892).
Engagée aux Bouffes depuis 1893 :
y a créé
: Mlle Carabin, les
Forains,
Toledad,
la
Duch.
de Ferrare, etc.
Au Th.des Bouffes-
Parisiens — Paris.
Page 336
M. SIMON-MAX (Nicolas-Marie).
Né
à
Reims
(
Marne), en
oct.
1855. — Études
musicales
à
Reims. Déb. aux Folies-Dramatiques le 9
sept. 1875 dans
Anatole de Quillembois ; y
crée
les
Cloches
de
Corneville,
la Fille
du
Tamb.-maj.,
Mme Favart,
la
Princ.
des Canaries, le
Beau
Nicolas,
Fanfan
la
Tulipe,la
Fauvette
du
Temple, etc., reprend la
reprend
la
Fille
de
Mme Angot, Jeanne,
Jeannette,etc. Passe ensuite
au
Châtelet, à la Gaité, aux Bouffes-Parisiens,
à
la
Renaissance ; crée
dans
ces divers théâtres :
Mlle Asmodée,
la
Femme de
Narcisse,
le
Voyage de
Suzette ;
reprend
la
Jolie
Parfumeuse,
le
Grand Mogol, etc.,etc.—
Directeur-fondateur de
la
Prévoyance théâtrale.
Chansonnier.
10, rue de Montholon — Paris.
Page 337
Mlle SIMONNET (Cécile-Virginie).
Née à Lille, le 4 mars 1865. Entre au Conservatoire
en 1882 après avoir obtenu à Lille le brevet sup. et le
1 prix de chant. Sortie en 1884 avec 1er prix de chant
et 1 prix d'opéra-comique (Élève de M. Bax) . Débute à
Monte-Carlo en janvier 1885 avec Pasdeloup. Débute à
l'Opéra-Comique le 10 sept. 1885, dans le rôle de
Lakmé, après le départ de Mlle Van Zandt. Crée le Mari
d'un jour, le Signal (1886) ; Proserpine (1887), le Roi
d'Ys (1888), Dante (1890), le Rêve (1891) . Joue tous les
principaux rôles du répertoire Mignon, Mireille, Pré-aux-Clercs, Traviata, Flute ench., Philémon, etc. Chantait Mignon, le soir de l'incendie. Représentations à
Nice, Aix-les-Bains, Londres (Covent-Garden) . Engagée
au théâtre de la Monnaie de Bruxelles, pour 1894-95.
1, rue d'Hauteville — Paris.
10, place de Louvain — Bruxelles.
Page 338
Mme SISOS (Catherine-Raphaële).
Née
à Paris,le
15
août
1860. — 1er
prix
de
coméd.
au
Conserv. en
1878
(Elève
de
MM.
Bressant
et
Got).
Déb à l'Odéon dans la Fontaine
des
Beni-Menad (création),
et
dans Agathe,
des
Folies
amoureuses (21 sept. 1878).
Reprend
le
Voy.de M.
Perrichon, la
Fausse
Agnès (1879),
la
Belle Affaire,
les Enf. d'Edouard (1881),
l'Honneur
et l'Argent (1882) ; crée Voltaire chez Houdon (1880), Jack,
le
Klephte.l'Inst. Sainte-Catherine (1881).
Joueà St-Pétersbourg (1882-83).
Reprend,
au Vaudev.,
le
Plus
heur. des rois ; crée l'Amour (1884),
Clara-Soleil (1885).
Rentre
à l'Odéon ;
crée
Numa
Roumestan, Beauc. de bruit pour rien (1887), l'Aveu (1888), Révoltée (1889) ;
rep
Fanny
Lear, l'Arlésienne (1889). Passe au Gymnase ;
crée l'Obstacle (1890), Musotte (1891), le
Monde où
l'on
flirte,
la
Menteuse, Ch. Demailly (1892),
les Amants
légitimes (1893) ;
rep. Numa
Roumestan ( 1891), le
Maitre de Forges (1892).
Inaugure
la
Comédie-Parisienne (30 déc. 1893) ; dit le
Prologue et
joue la
Veuve.
Joue à Marseille
(
sep.-déc. 1894).
Crée M.
le
Directeur,
au Vaudeville
(1895).
5,
rue de Douai — Paris.
Page 339
Mlle SOREL (Cécile).
Née
à
Paris,
le
7
septembre
1872.
—
Prend
des leçons
de
M.
Delaunay. Débute à
l'Éden-
Théâtre dans
la
reprise d'Orphée
aux
Enfers (1889) ; passe ensuite aux Variétés, puis au
Vaudeville : crée des
rôles
dans
Flipote,
les
Drames
sacrés, Madame
Sans-Gêne (la reine de Naples), etc.
48bis, boulevard Haussmann — Paris.
Page 340
M. SOULACROIX (Gabriel-Valentin).
Né
à
Fumel
(
Lot-et-Garonne), le 11 déc. 1855. —
Études
au
Conserv.
de Toulouse (4 premiers prix), puis au
Conserv.
de
Paris, 2e p. de chant et d'op.-com. (1878). Déb. à la Monnaie de
Bruxelles, dans Mireille (5 sept. 1878), y chante tout le répert. ; y crée le Timbre
d'argent,
Joli Gilles,
Jean de
Nivelle,
les
Maitres
chanteurs, etc., etc. ; quitte la Monnaie et déb. à l'Op.-Com. dans les Drag.
de
Villars : rôle de Bellamy (23 sep. 1885) ;
chante tout
le
répert. ;
a
créé des rôles
dans
Plutus,
Egmont (1886),
l'Escad.
volant
de
la reine (1888),
la
Basoche (1890), les
Folies
amour (1891), Falstaff (1894), etc. — Quitte
l'Op.-Com.
et rep.
Rip à la Gaîté (1894).— I.—
. Offic.
du Nicham.
— Méd. de sauvetage.
20, rue
Vintimille — Paris.
Page 341
Mlle SUBRA (Julia).
Née
à Paris,
en
1866.
—
Élève
de
Mme Mérante.
Débute à
l'Opéra, dans
Hamlet
(fête
du
Printemps) 1882.
Danse
Coppelia,
le
Fandango,
les
Deux
Pigeons,
le
Cid,
Françoise de Rimini ; crée Henri VIII. Patrie,Sapho,
la
Dame de Montsoreau,
Namouna,
les
Jumeaux de
Bergame,
la
Maladetta,
etc.
49, avenue d'Antin — Paris.
Page 342
Mlle SUGER (Louise Schachinger, dite).
Née
à
Neuilly (Seine Hauts-de-Seine depuis 1968), le
27
avril
1869. — 1er accessit de comédie au Conservatoire en 1892 (Élève
de
M.
Maubant).
— Déb.
au Grand-Théâtre dans Lysistrata (1892),
joue Athalie (1893) ;
passe ensuite
au
Vaudeville ; y
crée
un
rôle
dans
Madame
Sans-Gêne (1893) ;
puis
au
Gymnase ; rep.
le
Chapeau d'un horloger (déc.1894), joue dans Maison de poupée, au
Vaudeville (1895), etc.
Au Théâtre du Gymnase — Paris.
Page 343
Mlle SULLY (Mariette).
Née en
Belgique, en
décemb.
1874. — Fait
d'abord
ses études
pour
l'obtention
du
brevet supérieur,
puis
aborde
le
théâtre.
Débute
au
Casino
de
Nice dans l'em-ploi
des secondes chanteuses,
passe ensuite
à Monte-Carlo puis à Bucarest
où
elle
joue Irma,
du Grand Mogol.
Engagée auxBouffes-Parisiens,
déb.
dans
les
Forains (création : 1894),
crée ensuite
le
Bonhomme de
Neige,
au
même
théâtre ;
puis chante Miss Helyett, aux Menus-Plaisirs.
Est enfin
engagée à
la Gaîté,
où
elle
reprend
le rôle
de Kate dans Rip.
Au
Théâtre de la Gaité — Paris.
Page 344
Mlle SYLVIAC(Marie-Thérèse).
Née à Bordeaux, le 30 juill . 1863. 1er accessit de
comédie au Conservatoire, en 1887.Joue pour ses débuts
plusieurs pièces, au Théâtre-Libre. Reprend l'Assommoir, aux Menus-Plaisirs (1892) ; crée au Palais-Royal
un rôle dans les Maris d'une divorcée (1892); à
l'Ambigu, un rôle dans Gigolette (1893) et un rôle
dans les Chouans (1894).
46, rue La Bruyère — Paris.
Page 345
Mlle SYMA (Rose).
Née à
Lyon,
le
31
mai
1870. —2e prix
de comédie
au
Conservatoire, en 1890 (Élève de M.
Worms).
Débuts
à
l'Odéon dans
le
Philosophe sans
le savoir et
dans
l'Arlésienne :
rôle
de
l'Innocent (1890).
Joue l'Honneur
et
l'argent,
les
Femmes
savantes,
Tartuffe,
le
Malade, la
Vie
de Bohême,
le
Barbier de
Séville,
le
Fils
naturel, Britannicus, l'Héritage
de M. Plumet, etc. etc.
Crée Mariage
d'hier,
le
Ruban, les
Deux
Noblesses,
Célimène aux enfers,
etc.
92, rue de Cléry
― Paris.
Page 346
M. TAFFANEL (Claude-Paul).
Né à Bordeaux, le 16 sept. 1844.
— 1er prix de flûte, d'harmonie, de fugue et de contrepoint, au Conservatoire de Paris (Élève de Dorus et Reber). Flûtiste solo
de l'Opéra et de la Société des concerts du Conservatoire,
en 1871. Fondateur de la Sté de musique de chambre
pour instr. à vent, en 1879. Chef d'orchestre de l'Opéra
en 1890. Élu chef d'orchestre de la Société des concerts
du Conservatoire, en 1892. Professeur de flûte, au Conservatoire, en 1893.— .I.-
8, avenue Gourgaud ― Paris.
Page 347
M. TAILLADE (Paul-Félix-Joseph).
Né
à
Paris,
en 1826.—
Études
au
Conserv.,
en
sort
en
1847
et
déb.
à
la
Comédie-
Franç.
Passe ensuite
à la Gaîté (48), Cirque (50), Ambigu (52), Cirque (56), Gaîté (58), Ambigu (59), Porte Saint-Martin (59), Odéon (63), Ambigu (64), Odéon (67), Châtelet (69), Odéon (69), Porte Saint-Martin (70), Ballande (70), Cluny (71), Ch.- d'Eau (72), Odéon (73), Porte Saint-Martin (73), Châtelet (75), Porte Saint-Martin (76), Gaîté (81), Porte Saint-Martin (82), Odéon (83), Ambigu (83), Nations (85), etc.
A
fait
de
nomb.
créations
et
rep.
quantité
de
pièces
du
vieux répertoire : Mahomet,
Marceau,
Bonaparte,
Reine Margot,
Marie Stuart,
Ch.
du Mont Saint-Bernard,
Tour de
Nesle,
Louis
XI,
Richard
III,
Macbeth,
Rocambole,
Roi Lear,
Drame
de la rue de la
Paix,
Luc.-Borgia,
Mich.-Pauper, Erynnies, Marie
Tudor, Deux-Orph., Quatre-Vingt-Treize, Cromwel, Vingt Ans après,
Exilés, Othello, Caligula, l'As
de
Trèfle, etc.
Crée Tibère à Caprée (Porte Saint-M.),
Pour
le
Drapeau (Ambigu, 1895). Auteur de plusieurs drames.
Au théâtre de l'Ambigu — Paris.
Page 348
M. TARRIDE (Abel-Anatole).
Né
à
Niort, le
18
avril 1865. — 2e
prix de
comédie
au
Conservatoire, en 1889 (Élève
de M. Delaunay).
Débute
au
Vaudeville, le
22
novembre
1889 dans
les
Respectables : rôle
de
Fontaine ;
joue
la Comtesse
Romani,
Tête
de
Linotte, etc.
Passe
aux Nouveautés ;
crée
la
Demoiselle
du
Téléphone,
le
Petit
Savoyard,
la
Vertu
de
Lolotte,
Nini Fauvette,
la
Bonne
de
chez
Duval, Fanoche, Champignol,
Son
secrétaire,
Mon
prince,
les Grimaces de Paris, etc.
A
créé de nombreuses
pantomimes ;
à Londres :
la Statue
du commandeur.Engagé aux Nouveautés.
Prêté
aux Folies-Dramatiques pour créer la
Perle
du
Cantal
(mars 1895).
6,
rue Say — Paris
Page 349
M. TASKIN (Émile-Alexandre).
Né
à Paris,
le
18
mars
1853.— 1er acc. de chant, au
Conservatoire
(Élève
de
M. Bussine
et
Ponchard).—
Débute
à
Amiens,
dans
les
Mousquetaires
de
la
Reine
(sept.
1875)
.
Chante
ensuite
à Genève,
à
Lille
et vient
créer
le
Capitaine Fracasse et les
Amants
de Vérone,
au
Théâtre-Lyrique (1878). Débute à l'Opéra-Comique, en 1880, y chante tout le répertoire ; a créé : Jean de Nivelle,
les
Contes d'Hoffmann,
Galante Aventure,
Manon,
Diana,
Egmont,
Proserpine,
Esclarmonde,
Dante,
le Flibustier, etc., etc. Professeur
au
Conservatoire. — I, — méd.
de sauvetage de
1re classe.
159, rue de
Rome — Paris.
Page 350
M. TAUFFENBERGER (Fernand).
Né
à
Marseille, le
23
décembre
1855. —
Débute
au
Th. de la Renaissance
dans
Giroflé-Girofla ;
joue ensuite la
Petite
Mariée,
la
Marjolaine, etc. Passe
deux
ans en Amérique (1880-82).
Revient
à Paris et
entre
au
Châtelet
pour jouer dans
Peau-d'Ane.
Est
engagé ensuite
aux
Italiens (dir. Corti), y chante le rôle d'Arthur, dans
Lucie n(1884).
Passe
à
la
Gaîté pour jouer
Orphée
aux
Enfers.
Après
plusieurs saisons
à Monte-Carlo,
à
Lyon,
à Nice,
est
engagé aux Bouffes-Parisiens
où il
crée des rôles
dans Cendrillonnette,
Miss Helyett, etc.
Engagé au Nouveau-Théâtre (1895), y crée le DragonVert.
15, rue Blanche
—
Paris
Page 351
M. TERVIL (Ernest Terquem, dit).
Né à
Paris, le
11
janvier
1857. —
Accessit
de comédie,
au
Conservatoire (Élève de Monrose).
Débute au
Palais-Royal,
dans
la
Cagnotte
(septembre1878).
A
joué depuis,
un
peu
partout,
un
grand nombre
de
pièces
du
répertoire
moderne.
25, rue Bleue —
Paris.
Page 352
Mme TESSANDIER (Aimée-Jeanne).
Née
à
Libourne, le
26 sept. 1851. —
Déb.
au
Th.-Fr. de Bordeaux d.
les Brebis
de Panurge ;
passe ensuite
à
Bruxelles,
à Reims, etc. Déb. à la Gaîté, dans le
Gascon (2
sept. 1873) et crée Agnès Sorel dans
Jeanne
d'Arc (7 déc. 1873).
Part
pour
le
Caire en 1875, y reste deux ans, rev. en France,
joue
un peu en prov. puis est eng. au Gymnase; y déb. dans la
Dame
aux
Camélias ( 30 sept. 1878) et crée l'Age
ingrat,
le Fils
de
Coralie.
Passe à l'Odéon,
y déb.
dans
Charlotte
Corday (31 oct. 1880) ; crée ensuite
le
Voyage de
noces,
Othello,
Amrha,
Severo,
Macbeth ;
reprend
l'Arlésienne,
Antony, etc.
Eng.
au Vaud., y reprend
l'Age
ingrat et
crée Georgette (1885) ; joue ensuite Patrie ! à la P.-St.-M., les 5 doigts
de Birouk,
aux
Nations ;
Marie-Jeanne,
à
l'Ambigu ;
l'Affaire
Clémenceau,
au Vaudev. ;
la
Marchande de
sourires,
Athalie, Fanny
Lear,
les Erynnies,
Révoltée,
à l'Odéon. Déb. à la
Com.-
Franç.
dans
la
Bûcheronne (création : 13 nov. 1889).
Retourne
au Gymnase :
crée Dernier
Amour (18 nov. 1890).
Crée
Lysistrata, au
Gr.-Th. (22 déc. 1892), y reprend Sapho.
Rev. à l'Odéon ;
y
crée Vercingétorix (1893),
reprend Monsieur Alphonse (1894).
Crée Pour la Couronne (1895).
8,rue Hippolyte-Lebas —
Paris
Page 353
Mme THÉO (Cécile Piccolo, dite Louise).
Née à Paris, en 1854. Commence toute enfant à
chanter au café-concert que tenait sa mère aux Ch.-
Élysées. Entre au couvent ; en sortant se marie, puis
déb. à l'Eldorado (1872) . Ensuite tournée à Vienne, où
elle est remarq. par Offenbach qui la fait eng. à la
Renaissance où elle crée Pomme d'Api et la Jolie Par-
fumeuse (1873). Joue ensuite Orphée (Cupidon), et la
Princesse de Trébiz. la Petite Muette, la Timbale,
Ma l'Archiduc, aux Bouffes. Crée Fleur d'Oranger,
aux Nouveautés ( 1878) ; joue Cendrillon à la Porte-
St-Martin (1879), Rataplan et le Tour du Cadran aux
Variétés (1880). Tournée en Amérique (1881-82). Crée,
aux Bouffes, Mme Boniface (1883), aux Nouveautés : Adam et Eve (1881) ; à la Gaîté : Dix j. aux Pyrénées
(1887) ; aux Nouveautés : Mimi ( 1888). Reprend aux
Bouffes, la Mascotte, le Droit du Seigneur (1889) . Crée
le Brillant Achille, à la Renaissance (1892), etc. , etc.
17, boulevard de la Madeleine — Paris.
Page 354
Mme THIBAULT-TAUFFENBERGER (Jeanne).
Née
à Paris
en 1865
. Débute aux Bouffes-Parisiens dans les Cent Vierges (1885) ; y crée Joséphine vendue
par ses sœurs (1886) . Crée ensuite aux Nouveautés
l'Amour mouillé ; à l'Eden, Ali-Baba, le Pied de Mouton (reprises) ; à la Porte-St-Martin, Mamz'elle Pioupiou ; à la Gaîté, le Bossu (de Grisart) ; aux Folies-Dramatiques, l'Œuf rouge. Retourne aux Bouffes pour une
reprise de la Timbale d'argent ; puis passe plusieurs
saisons à Pétersbourg, à Bucharest et à Vienne.
15, rue Blanche — Paris.
Page 355
Mme THUILLIER-LELOIR (Louise-Victorine).
Née
à Paris,
le
8
mars 1859
. —1 prix de chant et
d'opéra-comique au Conservatoire, en 1878 (Élève de
M. Bax et Mocker) . Débute à
l'Opéra-Comique, dans les
Noces de Jeannette (26 fév. 1879); chante le répertoire ;
crée l'Amour médecin (1880) ; Attendez-moi sous l'orme,
la Nuit de St-Jean, Battez Philidor (1882). Quitte
l'Opéra-Comique en 1883. Crée le Vertigo, à la Renaissance (1883) ; le Grand Mogol, à la Gaîté (1884) ; Pervenche, aux Bouffes (1885) ; la Cigale et la Fourmi, à
la Gaîté (1886) : Oscarine, aux Bouffes (1888) ; y reprend
Jeanne, Jeannette etJeanneton ( 1890). Passe aux Folies-Dramatiques ;
y crée la Fille de Fanchon (1891), la Cocarde tricolore (1892) ; rep. les Petits Mousquetaires (1893), etc.
4,
avenue de Villars
— Paris.
Page 356
M. TRUFFIER (Charles-Jules).
Né
à
Paris,
le
20
février 1856. — 1er
acc. de comédie au
Conservatoire (1873).
Débuts
à
l'Odéon.
Engagé
à
la
Comédie-Française
en
1875 (début dans
Thomas Diafoirus).
Joue
tout
le
répertoire
ancien
et
moderne.
A
créé quantité de
rôles ;
notamment dans :
Jean
Dacier (1877),
Petit-Hôtel (1879),Daniel Rochat,Garin (1880),
Barberine (1882), la
Duchesse
Martin (1884), Antoinette
Rigaud (1885), Monsieur Scapin (1886),
Francillon (1887),
la
Bûcheronne (1889),
l'Article
231 (1892), Cabotins,
Qui ? (1894), etc.
Sociétaire
depuis
1888.
Auteur de nombreuses
pièces :
la
Corde
au
cou,
Saute Marquis,
le
Diner de Pierrot,
Fleurs d'avril,
la
Phèdre de Pradon,
etc.,
jouées sur
les
scènes subventionnées ; et
de plusieurs
volumes de vers. —.
178, rue de Rivoli
— Paris.
Page 357
Mlle UGALDE
(Marie Varcollier, dite Marguerite).
Née à Paris, en 1862. Élève de sa mère. Déb. à Etretat en 1879. Déb. à l'Op.-Com. dans la Fille du Régiment, rôle de Marie (19 av. 1880) ; crée le Bois et les
Contes d'Hoffmann (Nicklauss) . Quitte l'Op.-Com . , et
entre aux Nouveautés: y crée le Jour et la Nuit (5 nov.
1881), le Droit d'ainesse (1885), l'Oiseau bleu (1884),
etc. Va créer les Petits Mousquetaires aux Fol.-Dram.
et revient aux Nouv. créer le Petit Chaperon rouge,
Serment d'amour (1886). Passe aux Bouffes (1887), y
crée plusieurs rôles. Tournées en Belgique (1888-89).
Rentre aux Nouveautés, dans le Royaume des Femmes,
(28 fév. 1889). Passe au Gymnase en oct. 1890 ; créé
l'Art de tromper les femmes, Mon oncle Barbassou
(6 nov. 1891 ). Crée les 28 Jours de Clairette, aux Fol.-Dram. (3 mai 1892) ; y reprend Juanita ; reprend, aux
Variétés, les Brigands (30 nov. 1893), Gentil Bernard (1894), Chilpéric (1895), etc.
34,
rue de l'Arcade
—
Paris.
Page 358
M. VAGUET (Albert).
Né
à
Elbeuf
(Seine-Inférieure Seine-Maritime depuis 1955), le 16 juin 1865. — Seconds prix de chant, d'opéra et d'opéra-comique au Conservatoire, en 1890 (Élève de
MM.
Barbot,
Obin
et
Ponchard).
Débute à
l'Opéra,
dans
le rôle
de Faust (1er nov. 1890)
Chante
la Favorite,
Rigoletto,
Salammbô,
Robert
le
Diable,
Patrie, etc. A créé Stratonice,
Gwendoline,
Deïdamie,
la
Vie
du
Poète, Othello, etc.
167,
boulevard Haussmann — Paris
Page 359
Mme VAILLANT-COUTURIER (Marguerite).
Née à Paris, en 1860. 1er prix de chant, d'opéra et
d'op.-comique, au Conservatoire (1878). Débute à la
Monnaie de Bruxelles, dans Mireille (sept. 1878) . De ce
fait est poursuivie par le Minist. des Beaux-Arts et condamnée à 20 000 fr. de dom.-intérêts pour n'être pas
restée à la disposition des th . subventionnés après avoir
obtenu ses premiers prix, au Conservatoire. Chante à la Monnaie, Roméo, l'Etoile du Nord, Galathée, etc.
Passe ensuite à Marseille, à Nantes, à Genève. Débute
aux Nouveautés pour créer le Cœur et la Main (10) oct. 1882) ; y crée encore le Roi de carreau (1883)
et Babolin (1884) . Retourne à Bruxelles pour y créer
Manon et chanter Faust et Hamlet ; part ensuite pour
Buenos-Ayres, Saint-Pétersbourg, Nice et revient à
Paris, à l'Opéra-Comique en 1888 ; y chante Carmen et
crée l'Escadron volant de la reine. Passe ensuite à
la Haye et enfin au Th. du Capitole, de Toulouse
(oct. 1894).
10 bis,
rue Piccini — Paris.
Page 360
M. VAILLIER (Jean).
Né à Cette(Sète depuis 1927) (Hérault), le 2 novembre 1865. Études
au Conservatoire. -1° accessit de chant (1895) ; 1er prix
d'opéra (1894). Crée Aréthuse, à Monte-Carlo (1894).
Engagé à l'Opéra-Comique.
9,
rue Geoffroy-Maric — Paris
Page 361
Mme VALDEY (Marcelle).
Née
à Paris, en novembre 1872. — Un an au
Conservatoire (classe
de
M. Got), 1er accessit
de comédie ;
n'attend
pas
une
seconde année
et
débute
à Bruxelles (
théâtre
du
Parc) ;
joue
la Parisienne,
Tête
de Linotte, etc. Rentre à Paris ; débuts au
Théâtre-
Libre,
dans
l'Affranchie. Six
mois en Amérique
avec
Sarah Bernhardt.
Engagée à
la
Renaissance ; crée
les
Rois (Frida),
reprend
la
Femme
de Claude (Edmée).
Amphitryon,
etc.
28, rue Meslay — Paris
Page 362
M. VANDENNE (Jean-Joseph van den Kerkove, dit).
Né
à
Paris, le 1er sept. 1864. — 2e prix
de comédie au
Conservatoire,
en
1885
(Élève
de
M.
Maubant).
Débute à l'Odéon,
en 1885 ;
crée des
rôles
dans
le
Songe d'une nuit
d'été (1886),
Beaucoup de
bruit p. rien (1887), etc.
Joue dans
plusieurs reprises et les
pièces
du
répertoire.
Quitte l'Odéon en 1891 pour entrer aux Menus-Plaisirs ; y crée
l'Oncle Célestin,
le
Coq, Que
d'eau ! (1891), Article
de Paris,
Toto (1892),
Mlle ma
femme (1893), etc.
Passe aux Folies-Dramatiques en 1894 ; y joue le Tour du Cadran, Tout-Paris en revue, etc.
9,
rue de Marseille — Paris.
Page 363
Mlle. VAN ZANDT(Marie).
Née à New-York, le 8 oct. 1861. Elève de sa mère et de
Lamperti (Milan). Déb. à Turin dans Don Giovanni :
rôle de Zerline (janv. 1879). Est engagée ensuite à Covent-Garden ; y débute dans la Somnambula (mai 1879).
Vient à Paris et parait pour la première fois à l'Op.-Com. dans Mignon (20 mars 1880). Retourne en Angleterre, puis en Danemark par l'exécution d'engagem.
antérieurs et rentre à l'Op.-Com., le 23 mai 1881 , dans
le Pardon de Ploermel. Chante ensuite le rôle de Chérubin, dans les Noces de Figaro, et crée Lakmé (14 av.
1883) . Après plusieurs représentations tumultueuses du
Barbier et de Lakmé, l'engag. de M" Van Zandt est
résilié (27 mars 1885) . Depuis cette époque, nombr.
tournées à l'étranger.
48, rue de Berri —
Paris
Page 364
M. VAUTHIER (Amédée-Eugène-Victor).
Né
à Auxerre
(
Yonne)
le
29
sept. 1845.
Déb.
au
Petit-
Lazari puis parcourt
pend.
plus.
années
la
prov. ,
jouant
tour à tour
l'opéra,
la
com.,
le
drame
et l'opérette.
De
ret. à
Paris, est eng. aux Fol.-Dram. où il déb. dans le
Canard (1870),
crée
la
Boite
de
Pandore,
le
Chevalier
de la table
ronde, etc., reprend Chilpéric. Passe ensuite
au
Th.-Lyrique
(Athénée) ;
crée
M.
Polichinelle,
la
Guzla, etc.
Après
une
saison
au
Caire, il est eng.
à
la
Renais. où il crée succes. la Famille Trouillat,
où
il
crée succes.
la Famille Trouillat, Giroflé,
la
Reine Indigo,
la Petite
Mariée,
la
Camargo,
la Petite
Mademoiselle,
la Marjolaine,
le
Petit
Duc,
Belle-Lurette,
le
Saïs, etc.
Repr.
Héloïse,
le Canard,
l'Œil
crevé.
Quitte la
Renais.
au bout de
huit ans
pour passer aux Nouv. où il crée
le
Cœur
et
la
Main,
le
Roi de Carreau,
l'Oiseau bleu, etc. Rev. aux Fol.-Dram., crée Mme Cartouche ;
crée la
Béarnaise aux Bouffes. Passe à la Gaîté,
joue Orphée,
le
Voy.
aux Pyrénées,
le
Bossu,
la Fille
du Tambour-major. Ret. aux Nouv., puis joue Mme Favart, aux Menus, et passe au Châtelet. Rep.
Chilpéric,
aux Variétés (1895).
17,
place de la République — Paris
.
Page 365
M. VERGNET (Edmond-Alph.-Léon).
Né à Montpellier, le 4 juillet 1850. — Études
au
Conservatoire d'abord classe de violon (Sauzay), 1er prix
d'opéra et 2 prix d'opéra-comique, 1873 (Élève de
M. Bax). Débute à l'Opéra dans Robert le Diable : rôle
de Raimbaud (1873). Crée, à l'Opéra, le Roi de Lahore
(1877) , la Reine Berthe (1878) , le Mage (1891) , Salammbô
(1892), Samson et Dalila (1892) à l'Opéra-Comique :
l'Attaque du moulin (1893) ; à la Monnaie de Bruxelles ;
Hérodiade ; au théâtre royal de Turin : Don Giovanni
d'Austria ; à la Scala de Milan : la Déjanice. - Q.
14,
place du Havre — Paris.
Page 366
Mle VERNE (Madeleine de Taillan, dite Lili).
Née à Paris,
le
20 octobre
1872. —
Débute aux Bouffes-Parisiens
en septembre
1893 ;
joue dans Mamzelle Carabin,
les
Forains. Ensuite saison à
Vichy.
Engagée aux Folies-Dramatiques (1894)
joue
le
Tour
du Cadran, etc.
51, rue Lafayette — Paris
Page 367
Mlle VERNEUIL (Madeleine).
Née à Paris. —
Débute au
Vaudeville en
1895.
Crée
le
rôle
de
Caroline
dans
Madame
Sans-Gêne.
Passe au
Gymnase ;
crée Pension de Famille (1894).
25,
rue Berlioz — Paris.
Page 368
Mme VIARDOT
(Pauline-Laurence-Fernande Garcia).
Née
à
Paris, le 18 juillet 1821. —
Débute à Londres
dans
Othello, de Rossini :
rôle
de
Desdemone (1838).
Saisons à
Londres,
Paris,
Saint-
Pétersbourg,
Vienne
et
Berlin.
Chante
Norma,le Barbier,
les
Huguenots,
la
Juive,
Iphigénie en Tauride,
Orphée,
Alceste.
Crée
le
Prophète
(Fidès) (1849),
Orphée
(Orphée)
—
I— Professeur
de chant.
213, boulevard Saint-
Germain — Paris.
Page 369
M. VILLAIN (François-Henri).
Né à Paris, le 2 février 1850. - 1er prix de comédie
au Conservatoire, en 1873 (Élève de Bressant). - Débute à la Comédie-Française dans la Fille de Roland.
Joue tout le répertoire; a créé un grand nombre de
petits rôles depuis son entrée à la Comédie-Française.
—.
167,
rue Montmartre — Paris.
.
Page 370
Mlle VILLEFROY (Angèle).
Née
à
Rouen,
le
6
mai
1871. Accessit
de chant
et
accessit
d'opéra,
au
Conservatoire (Élève
de
MM.Archainbault, Obin,
Giraudet et Sbriglia).
Débute à
l'Opéra-Comique,
le
29
novembre
1891,
dans
le rôle
de
Lalla-Roukh.
Chante
le répertoire,
crée Cavalleria rusticana.
Reprend Paul
et
Virginie,
etc.
57, rue de Rivoli — Paris.
Page 371
M. VIZENTINI (Albert).
Né à Paris, le 9 nov. 1841. — Joue à l'Odéon des rôles d'enfants (déb. le 31 déc. 1847, dans le Dernier Banquet, revue de M. Camille Doucet). Etudes musicales an Conserv. de Bruxelles; 1ers prix de violon, de solfège, de composition et d'harmonie. Ensuite auditeur de la Cl. Amb. Thomas, au Conserv. de Paris. — Violon solo auTh.-Lyrique (1861-66). Puis successivement chef d'orch. à : Porte St-Martin. Gaîté, théàtres de Londres, Th.-/eiat.-Lyr.; administrateur des th. impériaux. de Russie (1879-89); directeur de la Gaîté, du Th.-Lyrique, des Folies-Dramatiques; fondateur des Festivals de l'Hippodrome: administrateur des Variétés. Critique musical (1863-73). Compositeur de musique. Directeur de la scène au Th. du Gymnase, depuis sept. 1894. — Off. de la couronne d'Italie; chev. de Ste-Anne; chev. de St-Stanislas.
Au Théâtre du Gymnase — Paris.
Page 372
M. VOLNY (Maurice-Auguste).
Né à Paris. le 13 sept. 1857. — Élève de M. Talbot. Débute à la Comédie-Française, dans le rôle de Chatterton (5fév. 1877), joue ensuite : le Chandelier, Britannicus, Garin (création), l'Avenlurière, Mlle de Belle-Isle. Prêté par la Comdie-Française à la Gaîté pour jouer Lucrèce Borgia (1881). Entre au Vaudeville, en nov. 1881. Passe à la Porte Saint-Martin en 1883; y crée le Voyage à trav. l'impossible, le Pavé de Paris, Nana-Sahib, Macbeth. Théodora, etc., reprend les Danicheff, Patrie, etc. Passe au Châtelet en 1887. pour reprendre Michel Strogoff ; revient à la Pte St.-Martin. en 1888, pour créer la Grande Marnière. Crée Mensonges, au Vaudeville (1889). Passe trois ans au th. Michel de St-Pétersbourg : y joue 36 pièces (1889- 91). Rentre au Châtelet en 1893 pour créer la Fille prodigue, puis fait une tournée de 8 mois en Amérique avec Coquelin alné. Entre à l'Ambigu (sept. 1894) : crée les Ruffians. Engage au Châtelet pour la reprise de Don Quichotte 1895). — .
42, rue Lamartine — Paris.
Page 373
M. WALTER (Lucien).
Né à Paris, le 5 février 1866. — Débute aux Bouffes-du-Nord en 1886 ; y crée Devant l'ennemi en 1892. Passe ensuite aux Nouveautés (1893 et créé dans Champignl un rôle qu'il joue 200 fois. Engagé à l'Ambigu en déc. 1893, débute dans Gigolette ; crée ensuite les Chouans, la Belle Limonadière, les Ruffians de Paris, etc.
26, rue des Dames — Paris.
Page 374
M. WAROT (Victor-Alexandre).
Né à Verviers (Belgique), le 18 sept. 1834. — Licencié en droit ; avocat inscrit au barr. de Paris (1856). — Élève de son père, compositeur et professeur. — Débute à l'Opéra-Comique, dans les Monténégrins (1er oct. 1858). Trente ans de théâtre Opéra-Comique, Opéra. Bruxelles, Anvers, Opéra-Populaire (Paris), Italiens (Paris), Genève, Nantes, Marseille, etc., etc. Création• diverses à l'Opéra-Comique et l'Opéra. Création de Lohengrin, Tannhauser, Vaisseau-Fantôme,à Bruxelles; création de Polyeucte, Françoise de Rimini, à Anvers. Professeur de chant au Conserv. de Paris. — I; chev. de Léopold.
9, rue des Carbonnets, Bois-Colombes (Seine).
Page 375
M. WISSOCQ (Élisabeth-Marie-Joséphine).
Née à Bollezeele (Nord), le 29 juin 1868. — 2e prix de comédie, au Conservatoire, en 1892 (Élève de Delaunay). — I}éb. à l'Odéon on oct. 1832; crée les Contents, reprend Louis XI, joue le répertoire.
Au Th. national de l'Odéon — Paris.
Page 376
M. WORMS (Gustave).
Né à Paris, le 26 nov. 1836. — D'abord typographe. —Études au Conserv.,1er acc. trag.; 2e p. com. en 1857 (Él. de Beauvallet). Eng. C.oniéd.-Franç. : déb. dans Tartuffe; rôle de Valère (1858) ; crée le Duc Job (1859) ; crée plusieurs autres pièces ; joue le répert. Démiss. en 1864, le ministre n'ayant pas ratifié son nom. au sociétariat. Passe dix ans au th. Michel. de Pétersbourg, où il joue le rép. ancien et moderne. Rev. à Paris en 1875; entre au Gymnase ; déb. dans la Dame aux Cam.; crée Ferréo!, Ie. Charmeur, la Comt. Romani. Rent. à la Com.-Franç. (qui paye-la moitié du dédit au Gym.) le .1 juin 1877, dans Marq. de Villem. Joue le rép., a créé des rôles dans Rantzau (82), Smilis (84), Denise, Ant. Rigaud (85), Francillon, Souris (87), Flib. (88), Bucheronne (89), Margot (90). J. Darlot (92), R. Juana (93). Cabotins (94). le Pardon (1895), etc. — Soc. dep. 1878. — Prof. au Conserv. — I.
48, avenue Gabriel — Paris.
Page 377
Mlle WYNS (Charlotte-Félicie).
Né à Paris, le 11 janvier 1868. — 1er prix de chant, 1er prix d'opéra-comique, 1er prix d'opéra, au Conservatoire (Élève de MM. Crosti, Achard et Giraudet). — Débute à l'Opéra-Comique, en octobre 1893 dans Mignon, rôle de Mignon, qu'elle chante aussi à la 1000e. Chante Carmen, Paul et Virginie, etc. — .
13, rue Lafffitte — Paris.
Page 378
Mlle YAHNE (Marie-Léonie-Eugénie).
Débute à l'Odéon en 1884 ; joue plusieurs pièces du répertoire ; reprend : les Menechmes l'Arlésienne : l'Innocent (1885), Henriette Maréchal (1885). Crée, au Vaudeville, un rôle dans Mme Mongodin (1890) ; au Palais-Royal, un rôle dans M. l'Abbé (1891). Reprend l'Ingénue, au Vaudeville (1891) et le Médecin des enfants, à l'Ambigu (1892). Rentre au Vaudeville. en 1/*3 pour créer un rôle dans les Drames sacrés et dans l'Invitée. Passe ensuite au Gymnase; crée la Duchesse de Montélimar (1895), Famille, Pension de Famille (1894), l'Age difficile (1895), etc.
16, rue de la Chaussée — d'Antin — Paris.
Page 379
M. BERR
(Georges).
Né à Paris, le 30 juillet 1867. — 1' prix de comédie au Conservatoire, en 1886 (Élève de M. Got). Débute à la Comédie-Française, dans les Plaideurs : rôle de l'intimé (13 sept. 1880 : joue les Précieuses, l'Étourdi, le Légataire, le Barbier de Séville, le Dépit amoureux, Gringoire, etc.; crée des rôles dans Thermidor, le Rez-de-Chaussée, l'Article 231, la Mégère apprivoisée (1891); Cabotins (1894), les Petites Marques (1895, etc.
— Sociétaire depuis 1894. — .
11, rue Condorcet — Paris.
___________
M. DUPONT-VERNON
(Henri).
Né à Puiseaux (Loiret), le 8 avril 1844. Licencié en droit. Entre au Conserv. en 1869 (cl. de Régnier), en sort en 1872. avec les 2es prix de comédie et de tragédie. Se produit d'abord aux matinées classiques de Ballande, joue les Deux Reines, aux Italiens. Débute à la Comédie-Française en févr. 1873 dans Esther rôle d'Aman ; joue ensuite Marion Delorme, Tartuffe, Polyeucte et presque tout le répertoire. A créé rôles dans la Fille de Roland, Rome vaincue, Jean Dacier, Œdipe Roi, etc. Professeur au Conservatoire. Auteur de nombreux ouvrages sur l'Art de bien dire. — .
7, rue du Louvre — Paris.
Page 380
Mme GRANGER
(Anne-Pauline Rogier, dite).
Née à Paris, en 1838. — A cinq ans étudie le piano et le solfège. Études dram. au Conserv. (cl. de Beauvallet) : déb. à l'Odéon, dans le Jeu de l'Amour et du Hasard : rôle de Lisette, joue ensuite le répertoire. Déb, à la Com .-Franç. le 4 août 1856; joue quelques pièces répert., démis. et déb.. au Vaudev. le 30 oct. même année : crée les Fausses bonnes feMmes, le Code des FeMmes, etc. Passe au th. du Parc de Bruxelles en 1860 et rentre à la Com.-Franç. le 13 août 1861. Joue tout le répertoire : principales créations : Maurice de Saxe (1870), les Corbeaux (1882), Denise (1885), Vincenette (1887), le Flibustier (1888), Jean Darlot (1892), Cabotins (1894), Sociétaire depuis 1883. — .
3, place des Ternes — Paris.
___________
Mlle KALB
(Marie-Caroline).
Née à La Chapelle (Seine),le 5 novembre 1854.— 2e acc .de comédie au Conservatoire, en 1876 (Élève de Monrose). Déb. au Vaudeville, dans Mariages riches : rôle d'Amélie Cruchot (création : 21 nov. 1876); crée des rôles dans : Chez elle, le Club (1877), les Rieuses (1878), les Tapageurs, (1879), rep. la Princesse Georges, Passe à la Comédie-Française; déb. dans le Demi-Monde : rôle de Valentine (21 janv. 1882); joue tout le répertoire; crée des rôles dans la Duchesse Martin, le Dép. de Bombignac (1884 Un Parisien (1886), FrancilIon (1887), Rosalinde (1891), etc. Sociétaire depuis le le• janv. 1891. —.
198, rue de Rivoli — Paris.
Page 381
M. LE BARGY
(Charles-Gustave-Auguste).
Né a La Chapelle (Seine), le 28 août 1858. -- 1er acc. de trag. et 1er prix de coméd. au Corserv., en 1879 (Élève de M. Got). Déb. à la Cornéd.-Franç. dans les Femmes savantes : rôle de Clitandre 27 nov. 1880) joue le répertoire; a créé des rôles dans M. Scapin (1886, Raymonde (1887) Pépa (1888), Premier Baiser (1889), Margot, Une Famille (1890), l'Ami de la maison (1891), la Paix du ménage, l'Amour brode (1893. Cabotins, les Romanesques, Vers la Joie (1894), etc. - Sociétaire depuis 1887. — I.
190, rue de Rivoli — Paris.
___________
Mlle MARSY
(Anne-Marie-Louise-Joséphine
Brochard, dite).
Née à Paris, le 20 mars 1866. - 1er prix de comédie au Conservatoire, en 1883 (Élève de M. Delaunay). Déb. à la Coméd -Franç. dans le Misanthrope : rôle de Célimène (22 déc. 1883); joue ensuite le Mariage de Figaro. les Folies amoureuses, l'Été de la Saint-Martin, l'Héritière. Quitte le théâtre en 1886. Y rentre en 1888 pour créer la Grande Marnière, à la Porte-Saint-Martin (3 avril). Revient à la Coméd.-Franç. en 1890; rep. plusieurs pièces du répertoire : crée des rôles dans Une famille (1890), Mariage blanc, la Mégère apprivoisée (1891), Cabotins (1894), etc. — Sociétaire depuis 1891.
9bis, avenue Bugeaud — Paris.
Page 382
Mlle MARTIAL
(Régine).
Née à Milan, en 1865. — Débute au Palais-Royal en 1886 ; passe ensuite à l'Odéon puis à l'Ambigu. A joué à l'Odéon le Cid (Chimène), Rodogune, etc. A créé, au Théâtre-Libre, le Comte Witold, la Meule, l'Amant de sa feMme, etc.; à l'Ambigu les Ruffians de Paris.
214, rue de Rivoli — Paris
___________
Mlle MARTINI
(Marguerite).
Née à Marseille, le 13 juillet 1865. — Élève de M. Muzio. Débute à Toulouse dans la Favorite (octobre 1885); y reste deux ans; passe ensuite à Nice, à la Nouvelle-Orléans; puis à la Monnaie de Bruxelles (2 ans ; crée : Sieglinde de la Walkyrie) ; à Bordeaux (2 ans; y crée Salammbô,Werther, Cavalleria). Engagée à l'Opéra en 1894: à Marseille (1894-1895).
Villa des Fruits — Garches (S.-et-0.).
Page 383
CAFÉS - CONCERTS
Cirques
ETABLISSEMENTS DIVERS
Page 384
Mlle D'ALENÇON
(Émilienne).
Née
à Paris. — Débute au Cirque d'Été en 1889 passe ensuite au Casino de Paris, puis aux Menus-Plaisirs ; joue dans les Revues Que d'eau ! (1891), Tararaboum-revue (1892), joue aux Folies-Bergère : Émilienne aux quat'zarts,* (1893) ; et à la Scala, un rôle dans la Revue (1894).
6, rue Godot-de-Mauroi — Paris.
Page 385
M. BOURGÈS
(Paul-Joseph).
Né
à Bordeaux, le 23 octobre 1840. — D'abord garçon boucher. Déb. au concert du Vert-Galant en 1865 ; passe ensuite nu concert du XIXe siècle, à l'Horloge, à la Scala, aux Ambassadeurs, à l'Eldorado. Principales créations : la Valse des chopines, le Bon jus de raisin, En revenant d'Suresnes, les Pioupious d'Auvergne, C'est ta poire !, l'Auvergnat fin de siècle, la Marche des pêcheurs à la ligne, la Pauvre Angélique ! etc.
79, boulevard de Strasbourg — Paris.
Page 386
M. BRUANT (Aristide).
Né
à Courtenay (Loiret), le 6 mai 1851. — Poète, chansonnier.
Boulevard Rochechouart —
Paris-Montmartre.
Page 387
Mlle DERVAL
(Suzanne).
Née à
à Paris. A étudié la tragédie avec M. Talbot. — Débuts au Concert Européen en 1889. Engagée ensuite aux Variéti.s, pour la revue Paris port de mer (1891). puis au Concert-Parisien (1892) ; aux Menus-Plaisirs, crée des rides dans Bacchanale, Tararaboum-revue (1892), Mademoiselle ma feMme (1893) ; et à Parisiana - Concert (1894).
29, rue Boissière — Paris.
Page 388
M. FOOTIT
(Georges).
Né à Manchester (Angleterre), le 24 avril 1864. — Enfant de la balle, son père dirigeait un cirque. Débuts à Londres. Engagé ensuite en France, en Espagne, en Hollande, en Belgique et de nouveau à Paris. 1er clown au Nouveau-Cirque depuis plusieurs années.
342, rue Saint-Honoré — Paris.
Page 389
Mlle GÉRARD
(Héléna).
Née
à Jassy (Roumanie) en 1875. — Élève de son père, l'écuyer Gérard, le premier qui ait fait les sauts périlleux à cheval, et de sa mère Roza Mazzota, écuyère, de panneau. Débuts en Russie (cirques Ciniselli et Salamansky). Puis en Allemagne (cirques Renz Schümann, Busch) et en France (Nouveau-Cirque et Cirque d'Été). — Écuyère au Nouveau-Cirque.
217, rue Saint-Honoré -- Paris.
Page 390
Mlle GILBERTE
(Émilie).
Née à Paris. — Débute à l'Alcazar d'hiver ; passe ensuile au Concert-Parisien ; puis dans plusieurs théâtres. Reprend, aux Bouffes-Parisiens : Joséphine, la Timbale, les Petits Mousquetaires (1887); y crée : la Gamine de Paris (1887), Mamzelle Crénom (1888), le Retour d'Ulysse (1889), Cendrillonnette (1890). Rep. le Pied de Mouton, à l'Eden (1888). Joue les commères de revues, aux Nouveautés : les Coulisses de Paris; à la Renaissance : les Marionnettes de l'année (1891-92). Crée Tout-Paris, au Châtelet (1891), etc., etc. Reprend le Concert en 1894. Engagée à Parisiana.
12, rue de Bécon — Courbevoie (Seine).
Page 391
Mlle GUILBERT (Yvette).
Née à Paris. le 20 janvier 1868. — Six mois d'étude.; avec Landrol. — Débute aux Bouffes-du-Nord, dans les Petites ouvrières de Paris (1888); passe ensuite aux Nou-eautés (1889), puis à Cluny (même année) et aux Variéte (1890). — Débute au Café-concert à ta fin de 1890. Engagée actuellement à la Scala et à l'Eldorado à raison de 21 000 francs par mois. (A chanté dans la revue des Nouveautés, en 1892.)
79, avenue de Villiers — Paris
Page 392
Mlle GUITTY
(Madeleine).
Née à Corbeil( Corbeil-Essonnes depuis 1951) (Seine-et-Oise Essonne depuis 1968), le 5 juillet 1871. — Études à Alger, avec M. Panart. — Débute au théâtre Cluny, dans une Revue (1890); passe ensuite aux Variétés, (crée le Premier mari de France, Brevet supérieur, aux Folies-Dramatiques (crée Plantation Thomassin, à la Gaîté (crée les Bicyclistes en voyage), aux Bouffes-Parisiens. (crée Sainte-Freya), aux Menus-Plaisirs, à l'Éden-Concert et à Bataclan.
4, rue du Chalet — Asnières (Seine).
Page 393
Mlle LAMOTHE
(Jeanne).
Née à Paris, en 1873. — Élève de Mme Mariquita. Débute au Châtelet dans le ballet des Aventures de M. de Crac ; passe ensuite à la Gaité où elle danse dans la Fille du Tambour-Major et dans les pièces qui suivent : débute au même théâtre, coMme première danseuse, dans les Cloches de Corneville. Engagée aux Folies-Bergère en 1894 ; y danse dans tous les ballets.
5, rue Rougemont — Paris.
Page 394
Mlle LITINI
(Jeanne).
Née à Rome, en 1867.
— Élève de M. Petipas. Engagée à l'Opéra-Comique (1888-1890). Crée Jeanne d'Arc l'Hippodrome (1890). Ensuite aux Nouveautés : la Statue du Commandeur ; aux Variétés : le Serment de Pierette ; à Londres. — Danses de salon, etc.
29, rue Tronchet — Paris
Page 395
M. MAUREL (Louis).
Né à Paris, en 1861. — Débute au Th. du Gymnase 1.yon (1883). Vient ensuite à Paris : Alcazar d'hiver 1884), Concert-Parisien (1885) et Scala, Eldorado, Alcazar d'été, Ambassadeurs, où il chante depuis 1889. Principales créations : Joséphine elle est malade, Ma Gigolette elle est perdue, le Pompier de Gonesse, les Manifestants, la Levrette de la Marquise, Su l'Boul'Mich ! etc., etc.
A Montreuil-sous-Bois (Seine).
Page 396
Mme MICHELINE
(Marie Pignatelli, dite).
Née à Marseille, le 1er novembre 1873. — Élève du Conservatoire de Marseille. Leçons de Mme Marie Laurent. Débute au théâtre des Célestins de Lyon, en décembre 1879, dans les Pirates de la Savane : rôle d'Éva. A joué le drame, la comédie, le vaudeville, l'opérette à Marseille, Lyon, Bordeaux. Puis passée au Concert à Lyon. Nancy, Bordeaux, Rouen, Dijon. Bruxelles. Engagée ensuite à Paris : Eden-Concert, Eldorado, Folies-Bergère (création de Fleur-de-Lotus) Trianon ; et Non veau-Thatre (création du Dragon Vert, fév. 1895).
6, faubourg Saint-Martin — Paris.
Page 397
M. POLIN
(Pierre-Paul Marsalès, dit).
Né à Paris, le 13 août 1863. — Élève à la Manufacture des Gobelins. Débute au concert de la Pépinière le 4 septembre 1886; y reste un mois. Passe ensuite au concert du Point-du-Jour, trois mois; puis à lÉden-Concert, cinq ans. Ensuite .à l'Alcazar d'Été, puis aux Nouveautés (création dans Champignol. Engagement de 5 ans, part au bout de six mois; paye un dédit de 15 000 francs et entre à la Scala pour quatre saisons d'hiver et à l'Alcazar des Champs-Élysées , pour quatre saisons d'été.
32, rue de Rivoli — Paris.
Page 398
Mlle DE POUGY
(Liane).
Prend des leçons de Mme Mariquita et débute aux Folies-Bergère, dans des scènes de Magie (1894).
71, avenue Victor Hugo — Paris.
Villa des "Perles-Blanches". — Menton (Alp.-Marit.).
Page 399
Mlle DE PRESLES
(Renée).
Élève de Mme Mariquita. Débute aux Folies-Bergère dans le Lever d'une Parisienne (1894).
5, rue Clément-Marot — Paris.
Page 400
Mlle STELLY
(Marie).
Né à Paris en 1871. — Débuts au concert de la Pépinière. Passe ensuite à la Cigale, à l'Eldorado, à l'Éden-Concert, à l'Alcazar d'Été et enfin à la Scala.
A la Scala — Paris.
Page 401
M. SULBAC (Alfred).
Né à Paris, en 1860.
— D'abord dans le commerce. Débute au Café-concert, dans de petits établissements (1877). Passe ensuite aux Ambassadeurs où il est engagé depuis 1878, et à Eldorado-Scala où il est engagé depuis 1882. Ajoué le rôle de Valentin, dans le Petit Faust, à la Porte Saint-Martin ( 1891).
42, rue du Château d'Eau — Paris
Page 402
Mme THÉRÉSA (Emma Valadon, dite).
Née à La Bazoches-Gouët (Eure-et-Loir), le 25 avril 1837. — Étudie la danse en 1844. Déb. à /a Porte Saint-Martin, en 1856, dans le Fils de la Nuit. Devient caissière au café Frontin et débute au café-concert en 1863: chante à l'Eldorado en 1864, puis à l'Alcazar; crée dans ces concerts : la Femme à barbe, la Gardeuse d'ours, Rien n'est sacré pour un sapeur, C'est dans l'nez, les Canards tyroliens, etc. Joue la Chatte blanche à la Gaîté (1884), le Puits qui chante, aux Menus-Pl. (1871 ), la Reine Carotte (1WM, la Poule aux œufs d'or, à la Gaîté (1873) ; la Famille Trouillat, à la Renaiss. (1874; Genev. de Brabant, à la Gaîté (1875). Puis ensuite aux Variétés, au Châtelet, à Déjazet, etc. Dernière apparition au théâtre, dans Cendrillon (Châtelet 1888 ) et au concert, à l'Alcazar (1891).
62, rue Pigalle — Paris.
Page 403
Mlle THIBAUD (Anna-Marie-Louise).
Née à Saint-Aubin (Jura). — Élève de MM. Eug. Petit et Poncin. Débuts au théâtre Montparnasse; passe ensuite au Concert Parisien, à l'Éden-Concert, à l'Alcazar d'Été, à l'Horloge, à la Scala, à l'Eldorado. Principaux succès : le Petit Rigolo, Si les hommes savaient, Visite à Ninon, Aubade à la lune ; Si Vous le vouliez, Mademoiselle ;le Chasseur maladroit, les Mioches, Tout près du moulin, la Viole, etc. Chansons 1830 et anciennes scènes comiques. A joué, au théâtre Bodinier, les principaux rôles dans les revues : Autour de la Tour, au clair de la lampe.
21, rue Balla — Paris.
Page 404
M. TREWEY (Félicien).
Né à Angoulême (Charente), le 9 mai 1847 — Gymnaste. jongleur. mime ; créateur de l'Ombromanie artistique. A débuté à l'Alcazar de Cannes en septembre 1864 Depuis a fait continuellement des tournées. Engagé au théàtre des Folies-Dramatiques (1894).
75, avenue Kléber — Paris.
Page 405
M. VAUNEL (Ernest-Louis Lavenu, dit).
Né à Paris, le 11 février 1856. — Employé de banque. Débuts au théâtre de la Tour-d'Auvergne en 1878, Nouveautés (1879). Tournées à Marseille, Liège, le Havre, etc. (1881-1884). Eldorado (1885-93). Parisiana-Concert (1894).
96, boulevard Magenta — Paris.
Page 406
Mlle VERLY (Adèle).
Né à Paris en 1870. —
Débute aux Bouffes-Parisiens dans les Mousquetaires au couvent ; part ensuite pour Pétersbourg. — Revient à Paris et entre au café-concert : d'abord au Concert Européen, ensuite à l'Horloge, et enfin à la Cigale (1894). A joué le rôle de la commère dans la revue de Cluny (1893).
26, rue Condorcet — Paris.
Page 407
COMÉDIE-FRANÇAISE
________
SOCIÉTAIRES
Au 15 février 1895
A part entière. — MM. MOUNET-SULLY, WORMS, COQUELIN-CADET, SILVAIN ; MmeS REICHENBERG, BARETTA-WORMS, BARTET, PAULINE GRANGER, DUDLAY et BL. PIERSON.
A onze douzièmes et demi. — MM. LE BARGY, et DE FERAUDY.
A onze douzièmes.— M. PRUDHON.
A dix douzièmes.— M. BAILLET.
A neuf douzièmes et demi. — M. BOUCHER.
A neuf douzièmes. — M. LELOIR.
A huit douzièmes. — MM. TRUFFIER, ALBERT-LAMBERT, PAUL MOUNET et Mlle MP.-L. MARSY.
A sept douzièmes. — Mlle MULLER.
A cinq douzièmes. — M. GEORGES BERR et Mlle LUDWIG.
A quatre douzièmes. — M. PIERRE LAUGIER et Mlle KALB.
_______________________
Part entière.— M. JULES CLARETIE, Administrateur général.
Page 408
Académie Nationale de Musique
________
PERSONNEL DE LA DANSE
Au 15 février 1895
____
Maitre de Ballet : M. HANSEN.
Régisseur de la Danse : M. PLUQUE.
Professeur de la classe de perfectionnement : M. VASQUEZ
Professeurs : Mmes ADELINE THÉODORE,PIRON, BERNAY ; M. STILB.
ÉTOILES
MMlles ROSITA MAURI,JULIA SUBRA.
SUJETS
MMlles HIRSCH, DÉSIRÉ, LOBSTEIN, CHAROT, VIOLAT, VAN-GOETEN, SANDRINI, SALLE, BLANC, GALLAY,
THÉLUYER, H. REGNIER, CHASLES, VANDONI, ZAMBELLI, PLODI, PERROT, MESTAIS, BOOS, RAT, A. PARENT, P.REGNIER, S. MANTE, MERCÉDES, MONNIER, KELLER, MONCHANIN, PIRON, ISART, CARRÉ, BEAUVAIS, CHARRIER, COUAT I, MOURET, MORLET, DE MÉRODES.
MM. HANSEN, VASQUEZ, PLUQUE, DE SORIA, ARAS, LADAM, STILB, MARIUS, CÉRODIER, LECERF, REGNIER, JAVIN, FÉROUELLE.
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SUJETS MIMES
MMlles P. INVERNIZZI,TORRI,ROBIN.
CORYPHÉES
1re division (1re section) : MMlles VILLARD, CARRELKT,TÉTARD, DOCKES,BARRIAU, I ET HATREL. — (2e section) MMlles BOSSU, MANTE MOORMANS CAZENEUVE BARLEIN ET KELLER.
2e division : MMlles LAINÉ, STILB, DIDIER, SIREDE, ESNEL, SOUBRIER, MEUNIER II ET PONCET.
PREMIER QUADRILLE
1re division : MMlles MENDEZ I, HAYET, BILLON, STAATS, RICHAUME, MENDEZ II, ROBIETTE ET COUAT II. 2e division : MMlles HANGUEL, IVES, VERREYII, HUGON II,KLEIN, BOUISSAVIN, VERDANT, MEUNIER I, JOUCKLA, NEETENS, KOCK ET POULAIN.
DEUXIÈME QUADRILLE
1re. division : LABATOUX, BORDIER, SOUPLET, BARREAU II, HUGON I, DE FOLLY, METZGER ET DANTARD I. 2e division (1re section) : Mlles VERREY I, GUILLEMIN, MARCELLE, DANTARD II, CHARRIER ET D. BOIS.
— (2e section) : MMlles LOUVELLE, FRANCOIS,PIRON I, CHOINSKY, STAATS ET COUDAIRE.
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SOCIÉTÉ
DES
Auteurs et Compositeurs dramatiques
Fondée en 1820, réorganisée en 1837 et 1879
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Président d'honneur : M. CAMILLE DOUCET
BUREAU POUR 1894-95
Président : M. ALEXANDRE.DUMAS, G.O.
Vice-Présidents : MM. LUDOVIC HALEVY O., J. MASSENET O. et PAUL FERRIER, .
Secrétaires : MM; ARMAND D'ARTOIS et HENRI LAVEEDAN, .
Trésorier : M. PHILIPPE GILLE, O..
Archiviste : M. LOUIS VARNEY
Contrôleur général : M. EDOUARD PELICIER, O. .
AGENTS GÉNÉRAUX
MM. GUSTAVE ROGER, et GEORGES PELLERIN, 8, rue Hippolyte-Lebas, Paris,
DROITS :
La Société des Auteurs et Compositeurs, dramatiques perçoit à Paris. dans les Départements et à l'Étranger, les droits des Membres de la Société pour la représentation des œuvres dramatiques ou lyriques et pour l'exécution en intermèdes dans les théâtres, de tous fragments quelconques de ces mêmes œuvres.
Dans les théàtres de Paris les droits sur les recettes brutes. sont ainsi fixés :
A l'Odéon, le taux varie suivant la composition du spectacle. Dans les théâtres autres que ceux indiqués ci-dessus les droits varient de 6 0/0 à 10 010.
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Les chiffres indiqués dans me tableau et qui ont été appliqués en 1894 peuvent. dans les théàtres non sub-ventionnés, varier par suite de changements dé direction. Dans tous les théâtres les droits sont répartis entre les Auteurs, proportionnellement au nombre d'actes de chacun joués clans la même soirée. A la Comédie-Française la répartition se fait comme suit :
Lorsque le spectacle est uniquement composé d'une ou plusieurs pièces tombées dans le domaine public, la Société ne.perçoit aucun droit.
Lorsque le spectacle, est composé d'œuvres du domaine public et d'œuvres modernes, la Sociéte ne perçoit que pour ces dernières, proportionnellement au nombre d'actes qu'elles comportent.
N. B. — En France, les œuvres dramatiques et lyriques tombent dans le domaine public 50 ans après la mort de l'auteur. En Allemagne, né il existe égale-ment une Société, ce délai n'est que de 30 ans.
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SOCIÉTÉ
DES
Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique
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BUREAU POUR 1895
Président. — M. LAURENT DE RILLÉ, O..
Vice-Président. — M. PHILIPPE MAQUET .
Trésorier. — M. EMILE BENOIT.
Secrétaire. — M. GRENET-DANCOURT.
AGENT GÉNÉRAL
M. VICTOR SOUCHON , 17, rue du Faubourg Montmartre, Paris
DROITS
La Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de musique perçoit à Paris, dans les départemenls et à l'Étranger (Angleterre, Belgique, Suisse,Alsace-Lorraine, Espagne, Italie, Monaco, Tunisie, Egypte, Etats Unis) :
1° Dans les théâtres : les droits attribués aux inter-mèdes tels que chansons, chansonnettes, romances, etc. ; duos, trios, chœurs, ouvertures, symphonies, concertos, etc., n'appartenant à aucune œuvre représentée; et les droits de la musique intercalée dans les drames, vaudevilles, revues, et
2° Dans les .établissements quelconques, autres que les théâtres, les droits pour l'exécution de toutes les œuvres musicales, vocales, instrumentales, même pour celles extraites œuvres dramatiques ou lyriques.
Quand un concert est donné avec adjonction d'une œuvre ,dramatique ou lyrique, les droits de la pièce sont prélevés par la Société des auteurs et compositeurs
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dramatiques, et les droits du Concert par la Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de musique.
Les droits prélevés par la Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de musique, dans les Concerts, Bals et Établissements divers varient entre 4 et 6 %. de la recette brute.
Pour les Bals de l'Opéra, le droit est de 5 %.
N.-B. — Les personnes qui organisent des Bals ou Concerts doivent s'adresser à M. V. SOUCHON, agent général,
17 ,rue du Faubourg-Montmartre, à Paris, qui a pleins pouvoirs pour fixer le montant des droits pour accorder les autorisations nécessaires, au nom de tous les Auteurs faisant partie de la Société.
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La Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de musique a été fondée en 1851 par le chansonnier BOURGET, à la suite d'une discussion qu'il eut avec le tenancier d'un café-concert des Champs-Élysées. CoMme on lui réclamait le prix d'une consommation, Bourget prétendit, en retour, avoir droit à une rémunération sur le prix que le public payait pour entendre sés chansons. La Société fut fondée quelques jours plus tard.Au début elle n'encaissait que 6 000 francs par an ; maintenant, grâce au zèle éclairé et, infatigable de M. SOUCHON, son Agent général,(qui remplit, • cette fonction depuis 1881), les recettes s'élèvent annuellement à 1 600 000 francs.
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DROIT DES PAUVRES
L'administration de l'Assistance publique perçoit pour les Pauvres, dans tous les Théâtres et Concerts.du département de la Seine, un droit de 9,09 %. sur la recette brute.
Pages 414 et 415
NdA : Le tableau des artistes dramatiques décorés de la Légion d'honneur est séparé en deux parties au niveau :
- de la ligne "5 août 1872 RÉGNIER. — Prof. au Conservat." pour la partie haute(page 414)
- et de la ligne "13juillet 1880 OBIN. Opéra Prof. au Conservat." pour la partie basse (page 415).
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CERCLE
DE LA
Critique Musicale et Dramatique
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BUREAU POUR 1895
Président.—M. Léon KERST ;
Vice-Président. — MM. Henry CÉARD et André CORNEAU.
Secrétaire-Trésorier. — M. Maxime VITU.
Archivistes. — MM. Edouard NOËL et Edmond STOULLIG.
MEMBRES
MM. Ad. ADERER , H. Bauer, Emile BLAVET , Ad. BRISSON , F. BOURGEAT, Ad. BERNHEIM, L. BERNARD-DEROSNE ,
Maxime BOUCHERON, Cam. BELLAIGUE , A.BIGUET
J. BILLAULT, Henri de BORNIER O. , René BENOIST, Maurice BELEYS,
G. BERTAL, Alf. BRUNEAU, Ivan BOUVIER, BRIEUX, BANÈS, W. CHAUMET, Jules CLARETIE O., A. CLAVEAU O. Arthur COQUARD, CHASSAIGNE DE NÉRONDE, V. de COTTENS, Maurice DRACK, G. D4UDET, Alph. DUVERNOY, A.DAYROLLES, A. DUBRUJEAUD,.Ch. DARCOURS, René DOUMIC; Paul DEMENY, V. DOLMETSCH, Henry FOUQUIER O., FOURCAUD , Marcel FOUQUIER. Marcel FOURNIER, FOUREAU, R. de FRÉCHENCOURT, FIÉRENS, Louis GALLET ,Louis GANDERAX , L,. de GRAMONT, J. GUILLEMOT, Aug.GOULLET, Paul GINISTY, Georges GRISIER,Ed GRIMARD,O.de GOURKUFF, V.JONCIÈRES , H. JAHYER, A KEYSER,
H. LAVOIX , Jules LEMAITRE, Maurice LEFÈVRE, Hyp. LEMAIRE, LANDRODIE , Gaston LEMAIRE, De LAVALLÉE, M. LUSSY, G. LOISEAU, And. LENÉKA, Georges LEFEVRE, Henry MARET, Ch. MARTEL, Tancrède MARTEL, Gilbert MARTIN, Philippe MAQUET , J. MONTET, MÉLIOT, Henry MARECHAL, Jules MARTIN, Alb. MONTEL, Ad. MAYER, G. NIEL., Ad. NIBELLE, ST-OPPENHEIM,
Hector PESSARD , H. PRESSEQ. Paul PERRET , Edg. POURCELLE, Emile PESSARD , Félicien PASCAL, Em PLIQUET, PONTHIÈREl, QUENTIN BAUCHARD, V. ROGER, F. REGNIER, H. de ROFFIGNAC, L. RICHARD, C. LE SENNE, J. SAINT-CÈRE, F. SARCEY, G. SERPETTE, DE SAINT.ARROMAN, Alb. SOUBIES , SABATIER, SAINT-AUBAN, SAFFROY, G -A THIERRY , F. THOMÉ, Ed. THÉRY , TOUROUDE, duTILLET, VANOR, M. VARRET, Albin VALABRÈGUE, WELSCHINGER O.
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ORPHELINAT DES ARTS
Rue de la Montagne
— Courbevoie (Seine)
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Présidente : Mme Marie Laurent
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L'Orphelinat des des Arts a été fondé en Avril 1880, rue de Vanves, à Paris. Depuis cette époque il a reçu cent dix orphelines d'artistes; il en compte actuellement cinquante-neuf. Toutes les enfants sorties out reçu un livret de Caisse d'Épargne variant de 200 à 600 francs, suivant les aptitudes et le nombre d'années passées à l'Orphelinat.
Autrefois les iiennes filles sortaient de l'Orphelinat à 18 ans; le Comité a pensé qu'il était préférable de ne pas les laisser, à cet âge, aux prises avec les difficultés de la vie; et, à cet effet. un pavillon vient d'are construit qui contient des ateliers et dix-sept chambres permettait de garder les pensionnaires jusqu'à 21 ans.
Les dépenses de l'Orphelinat s'élèvent annuellement à 45 000 francs que la Présidente et les Dames du Comité parviennent à trouver, à force de dévouement, soit en faisant appel à nos grands artistes peintres et sculpteurs, pour l'organisation de Ventes deCharité ; soit en donnant des Représentations ou des Bals.
Pour 1895, l'Orphelinat des Arts organise une
GRANDE TOMBOLA
sous le patronage (le MM. JEAN BÉRAUD, BRACQUEMONT, BOUGUEREAU, BILLOTTE, CLAIRIN, CH. CAZIN,,1 Pt vis ne Cita-vitrcNp;s, DURE, C5ité3IFI, Guitaam J.-P. LUMENS , MIT EITE, MEISSONIER, G. PETIT, BOUTET DE MONVEL ; ALF. STEVENS. etc., etc.
Le prix du Billet est de UN FRANC et le tirage aura lieu fin avril.
Les personnes qui désirent se procurer des billets peuvent s'adresser à Mme MARIE LAURENT, 17, rue Charles-Laflitte. Neuilly (Seine Hauts-de-Seine depuis 1968).
Page 419 à 424
NdA : TABLE
(Voir ci-contre en haut de cette page à gauche)
30123. —Imp. LAHURE, rue de Fleurus, 9, Paris
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