Marguerite Baudin
nterprète née à Saintes, le 5 juillet 1843. [*]
En septembre 1866, elle est au Casino de Lyon, où elle y interprète "Le casque à Mangin", "C'est dans le nez que ça m'chatouille" d'Hervé et créé par Thérésa.
En 1867, d'après la revue Café-concert, elle est au XIXe Siècle à Paris, au Casino de Montpellier, à l'Alcazar du Mans et Au cheval blanc, à Paris.
On trouvera les paroles d'une de ses chansons : "Je r'grett' t'y les dragons" (de Baillet et de Villebichot) sur le site de Gallica.
En vedette (?) aux Ambassadeurs en 1871, 1872...
En 1874 elle fait la saison à l'Horloge qu'elle quitte en septembre.
En 1879, elle a 46 ans et on la retrouve au chalet Idalie à Vincennes pour y chanter"Le gigot à l'ail", "Mon Dodore" et "Ernest-Ernestine".
Voir également, les mentions, dans les Mémoires de Paulus chapitres 4, 11 et 13.
"La vie parisienne. Étoiles éteintes" Article de Santillane
paru dans Gil Blas samedi 4 octobre 1902 Source Gallica
(...) Marguerite Baudin était une forte chanteuse brune, à la voix sonore et claire, qui n’a guère laissé de souvenirs bien profonds. Elle existe toujours, du reste, on m’a assuré qu’elle tenait une sorte d’auberge fort achalandée, quelque part, en Normandie. C’est loin de l’époque où elle faisait la pluie et le beau temps chez Gobert, ce singulier directeur des deux Alcazars, qui devint placier en vins, après avoir lancé Thérésa et diverses rivales des plus bruyantes. (...) |
[*] Ajout du 30 mars 2016
Marguerite Baudin est effectivement née à Saintes (Charente-Maritime - 17) mais le 29 mai 1841 comme l'indique son acte de naissance [1] (et non 1843 comme il est mentionné dans les Mémoires de Paulus - Chapitre 4 ou, par exemple, dans une courte biographie [fournie par elle-même et dédicacée] parue dans Paris-Programme - Voir ici sur Gallica) - qui, en passant, a fortement aidé Octave Pradels dans la rédaction des Mémoires de Paulus.
Elle épouse le 8 décembre 1866, à Lyon (2ème), le chef d'orchestre (de treize ans son aÎné) Charles Biot, dit Duchaine (1828 - Paris 1877).
Vers 1880, on l'appelle Mme Boyer, mais il ne semble pas qu'elle ait épousé ce Léopold Boyer, ancien ténor reconverti en directeur de théâtre (Vaudeville à Bruxelles, Palais-Royal à Paris) qui partage son temps entre Bruxelles et sa propriété de Nogent-sur-Marne (Dictionnaire des comédiens - Voir ici sur Gallica).
Elle décède le 22 février 1902, au domicile de ce dernier, à Nogent-sur-Marne, comme le précise son acte de décès. [1]
[1] Actes de naissance et décès que nous avons consultés.
Merci Claire Simon-Boidot pour les recherches, les précisions et les petits formats.
Ajout du 20 janvier 2023
Marguerite Baudin avait une sœur, Coralie
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