On dit qu'il est à Paris
Bien des femmes adorables
Que les rousses sont aimables
Que les brunes sont sans prix
On dit que leurs lèvres roses
Disent d'adorables choses
Dans un discret entretien
Mais cela ne me fait rien
Refrain Ce sont les blondes
Qui m'ont charmé
Minces ou rondes
J'en fus aimé
Aussi toujours [Femmes jolies]
La nuit le jour [À la folie]
Je veux chanter les blondes mes amours [Je chanterai]
Ce sont les blondes
Qui m'ont charmé
Âmes profondes
Aux cœurs légers
Toujours toujours mes amours
S'en iront vers les blondes
Elle avait les yeux charmants
La gorge fine et bien faite
La première blondinette
Qui dégourdit mes seize ans
Le deuxième et la troisième
Avaient les cheveux de même
Mais j'ai cherché bien des soirs
Pourquoi leurs cils étaient noirs
au Refrain
Le matin de notre hymen
Ma jeune femme était blonde
Et tous les bonheurs du monde
Je les rêvais en chemin
Mais le soir quelle infortune
Ma chère épouse devint brune
Ça m'défrisa compl`t'ment
Aussi depuis ce moment
au Refrain
Certes je ne voudrais pas
Ici médire des brunes
J'en ai connu quelques-unes
Aux voluptueux appas
Je leur ai chanté des stances
Et fredonné des romances
Mais je n'ai, faute de son,
Jamais fini ma chanson
au Refrain
Je donnerai au total
Un million pour une blonde
Avec tout l'or du monde
La mine du Transvaal
Par malheur pour tout pécune
J'ai trente-sous de fortune
Mais elle en profitera
La blonde qui m'aimera
au Refrain
Note : les variantes sont entre crochets et les couplets en gris n'ont pas été enregistrés.