Note : cette page et ses annexes seront amendées au fur et à mesure que ce site fera référence, notamment dans ses fiches biographiques, aux Cafés-Concerts et Music-halls. Nous ne pouvons que trop vous recommander de la consulter régulièrement.

Dans la liste qui suit, en rouge, les établissements qui ont gardé leur nom et (ou à peu près) leur vocation première.
En gris, les établissements dits "secondaires".

Note : en bas de page, on trouvera des liens vers d'autres photographies d'établissements, de programmes, d'affiches et vers une liste (non exhaustive) des établissements de province.


Un clic agrandit ou élargit la plupart des photos qui suivent.

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Le Panorama de Reichshoffen
251bis Rue Saint-Honoré, 1er


Le Panorama de Reichshoffen n'est pas un local dédié au concert mais plutôt un mémorial, sorte de musée itinérant consacré à la mémoire de la guerre de 1870 [*] et à la conduite héroïque des Cuirassiers de Reichshoffen lors de la bataille de Froeschwiller-Woerth, dite bataille de Reichshoffen du 6 août 1870.

Ce panorama était une rotonde panoramique conçue par l’architecte Charles Garnier (Celui de l'opéra de Paris !). Ce mémorial de Reichshoffen comportait, à la base de son toit conique, une zone vitrée circulaire éclairant, par le haut, une immense toile peinte déployée à l'intérieur sur 360 degrés, dessin en continu. Ce Panorama à 360° d'une circonférence de 100 mètres (soit environ 30 mètres de diamètre) se déployait sur 12 m 50 de hauteur et était installé à l'arrière de la salle Valentino. Des manequins en cire étaient posés à même le sol, accentuant ainsi le réalisme de la scène.
Théophile Poilpot (1848 - 1915) a peint les personnages, alors que Louis Stéphane Bernard dit Stephen Jacob (1846 - 1930) s'est occupé du paysage. Les deux artistes ont ainsi réussi à en restituer toute l'émotion.



Au centre, se trouvait la plateforme surélevée d'où le public contemplait l'œuvre. Il n'apercevait pas la limite inférieure de la toile et un parajour situé au dessus de la plateforme en dissimulait le bord supérieur, ainsi que la source de lumière. Devant ce tableau sans limites visibles, mais éclairé vivement et observé depuis une zone plus sombre, le spectateur avait une impression de réalité. Le Panorama voulait créer l'illusion absolue et transporter son public en Alsace.
Cette fresque picturale représentant ce glorieux épisode des Cuirassiers de Reichshoffen a été exposée pour la première fois dans la rotonde parisienne installée 251 Rue Saint-Honoré, en novembre 1881. La rotonde a été installée à l'arrière de la Salle Valentino qui servait d'exposition picturale (voir ci-dessous).


Vue de coupe extraite de la page 285 du Handbuch der architektur. Vierter Teil. Entwerfen, Anlage und Einrichtung der Gebäude. 4. Halbband: Gebäude f¨r Erholung-, Beherbungs- un Vereinszweck. 2. Heft: Baulichkeiten für Kur- und Badeorte..., dritte Auflage Fig 343. Durm, Joseph Wilhelm, et al (1904) Stuttgart: Alfred Kröner. (Manuel d'architecture. Quatrième partie. Conception, aménagement et aménagement des bâtiments. 4ème moitié : Bâtiment à usage de loisirs, d'hébergement et de club. 2ème cahier : Bâtiments pour stations thermales et balnéaires - 3ème édition, Figure 343, de Joseph Wilhelm Durm - Edition Alfred Kröner - Stuttgart - 1904.)


Source : Pour partie, le site Canton de Reichshoffen.
Plus d'informations pertinentes à propos du concept de panorama sur le site de Keris-studio

[*] Note : Si l'on considère le réel succès des chansons revanchardes postérieures à la guerre de 1870 popularisées par Amiati, Bérard et autre Henri weber, on peut concevoir l'engouement pour une telle exposition !




Palace
8 Rue du Faubourg Montmartre, 9e


Dans une ancienne usine électrique, en 1912, Empire Cinema-Music-Hall, une salle de cinéma de 800 places. Devient Gaumontcolor en avril 1913. Ferme fin janvier 1916, faute de fréquentation suffisante. Éden, lors de son inauguration, en 1921, puis Théâtre du Boulevard, en 1923, et devient le cinéma Palace. En octobre 1933, après l'assassinat de son directeur, Oscar Dufrenne, il revient au music-hall sous le nom d'Alcazar de Paris. [*] De 1946 à 1975, c'est un cinéma qui devient théâtre en 1978. En 1980, c'est un restaurant-discothèque privé (sic) qui ferme, en 1982. De 1984 à 1989, on y entend de la house music. Repris, en 1992, puis, en 1994, sous le nom de Kitkat, il est désaffecté, en 1996, et se transforme en squat. Racheté en 2006, il devient un théâtre de 970 places en 2009.


Aujourd'hui :
théâtre (salle de spectacles)
(Retour au plan de Paris)

[*] Merci M. Bertrand Chaumelle pour ces précisions. (02-09-2010)


 
Palace-Théâtre
15 Rue Blanche, 9e


En 1779, Folies Richelieu. Entre 1810 et 1812, parc d'attractions du Tivoli. En 1861, on y trouve un "skating", une grande patinoire à roulettes très en vogue à la Belle Epoque. En 1880, une partie de la patinoire devient le Palace-Théâtre. En 1891, la patinoire dont l'accès se fait par la rue Blanche est démolie pour faire place au Nouveau-Théâtre, qui deviendra le Théâtre de Paris.

Aujourd'hui : théâtre

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  Palais des Vedettes
128 Boulevard Beaumarchais, 4e

De 1922 à 1924
 


Palais du Travail
13 Rue de Belleville,19e


Ouvert, en 1896, dans l'ancien Bal Favié. Restauré entièrement en 1903, il devient le Concert Verner, puis change de propriétaire et d'affectation en recevant le nom de Palais du Cinéma Concert. Fermé, en 1914, à cause de la guerre, il rouvre, en 1915, et, en 1918, il est à nouveau dévolu au concert. Recyclé en cinéma, en 1919, il est transformé, en 1923, pour une ultime tentative d'en (re)faire un music-hall. En 1925, il est définitivement un cinéma, Le Floréal.Fermeture et démolition, en 1968.

Aujourd'hui : immeuble résidentiel (Retour au plan de Paris)

 
Paradis Latin
258bis Rue du Cardinal Lemoine, 5e

Modeste théâtre d'étudiants, en 1802, que l'on nomme Théâtre Latin, qui passe au feu et fait place au Paradis Latin, en 1889, reconstruit par Gustave Eiffel.. Débuts laborieux, en 1894, on ferme la grande salle et on transforme alors les sous-sols en brasserie où des spectacles d'ombres chinoises ou de marionnettes sont présentés. En 1903, la brasserie ferme. Le lieu devient un entrepôt de verrerie et porcelaine. Ce n'est qu'en 1973, que le nouveau propriétaire découvre les "restes" d'un théâtre abandonné depuis 70 ans,qu'il réssuscite en cabaret dîner-spectacle. On y vit les débuts d'Yvette Guilbert.

Aujourd'hui : cabaret

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  Paris Concert
5 Avenue des Ternes, 17e

Dans le théâtre des Ternes. De 1892 à 1898
 


Parisiana
27 Boulevard Poissonnière, 2e

Ouvert en 1894, les frères Isola en prennent la direction, en 1897. En 1908, ils le cèdent à leur locataire qui voit son établissement fermé par la Préfecture en 1910 (pour raison de travaux de sécurité non effectués). Il est alors transformé en cinéma, Parisiana Cinéma. En 1937, l'héritier a des vélléités de renouer avec le concert. Les travaux s'éternisent, la Seconde Grande Guerre arrive et Parisiana reste un cinéma que Gaumont rachète en 1957, pour le transformer en Richelieu-Gaumont (1 800 places), qui ferme définitivement ses cinq salles (entretemps aménagées) en 1987.

Voir au complet ici.

Pour plus de renseignements sur la période 1897 - 1905 - Voir ICI.

Aujourd'hui : commerce & bureaux à vendre (juin 2024)
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  Patachou
13 Rue du Mont Cenis, 18e

Voir Chez Patachou
 

  Pavillon
11 Boulevard Poissonnière, 2e

Voir A.B.C.
 

 
Persan
16bis Boulevard de Sébastopol, 4e

Ouvert vers 1894, un concert d'assez basse classe qui disparaît du paysage aux environs des années '20.

Aujourd'hui : banque & appartements ( Retour au plan de Paris)


Petit Casino
8 à 10 Boulevard Montmartre, 9e

Dans le passage Jouffroy (inauguré en 1847), au sous-sol du Bazar Européen. D'abord Bal Montmartre, d'ailleurs chanté par Gustave Nadaud, il devient un théâtre de marionnettes et prestidigitation, puis, en 1860, le Théâtre des Ombres Chinoises. En 1865, il repart aux marionnettes et s'appelle Passe Temps, pour se retrouver Théâtre Miniature en 1873. En 1895, le lieu est habité par un café-concert Le Petit Casino jusqu'en 1950, où il est remplacé par un cinéma.

Aujourd'hui : commerce (Retour au plan de Paris)


La Pie qui chante
159 Rue Montmartre, 2e

Si l'esprit parisien t'enchante
Ami, viens à la "Pie qui Chante"

Ouvert en 1907 par Charles Fallot et Paul Marinier.Donne des revues conçues par Rip où l'on voit par exemple Saint-Granier qui y a un contrat d'exclusivité. Après la Seconde Grande Guerre, Florelle s'y produit et bon nombre de ses chansonniers devinrent célèbres. Il ferme dans les années 1950.

Aujourd'hui : commerce & appartements

  Pigeonne
222 Rue Saint Antoine, 4e

De 1892 à 1900
 

  Plaza
11 Boulevard Poissonnière, 2e

Voir A.B.C.
 

Concert des Porcherons
19 à 21 Rue Cadet, 9e

De 1871 à 1878. Devenu les locaux du Petit Journal.

Voir aussi ces pages (dérouler jusqu'à Rue Cadet et Petit Journal.)


Aujourd'hui : bureaux

 
Porte Saint-Martin
18 Rue Boulevard Saint-Martin, 10e

Voir Théâtre de la Porte Saint-Martin

 

  Poste
99 Rue Saint Dominique, 7e

Voir Grand Concert de la Poste
 

 
La Potinière
7 Rue Louis Le Grand, 2e

Salle reprise par Saint-Granier et Gabaroche en 1919. On y donne la revue, mais sans beaucoup de succès.Nouvelle direction en 1920 pour finir cinéma (comme tout le monde) en 1935. Théâtre Isola (voir ici) de 1938 à 1942, pour un hypothétique retour à la magie ! George VI puis re- Potinière pour fermer en 1959 et rouvrir en 1961 en Théâtre des 2 masques ! puis re- Potinière en 1962 pour fermer en 1973

Aujourd'hui : Théâtre La Pépinière
 

 
Prado
Impasse Hélène, 18e



De 1890 à 1907
 

  Prado 2
157 Rue du Faubourg St Antoine, 11e


De 1896 à 1898
 

 
Presse
125 Rue Montmartre, 2e

Concert modeste ouvert en 1889, il devient le Palmirium en 1917. Transformé en music-hall en 1919, il prend le nom de Tambourin. Faillite en 1921 et rasé en 1924.

Aujourd'hui : bureaux & appartements

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Le Princess
6 Rue Fontaine, 9e

Ouvert en 1898, le Nouveau-Tremplin. sera rebaptisé Concert Fontaine puis Concert Saint-Georges en 1903. Puis, il sera Alcazar Fontaine et en juillet 1905,Théâtre des Deux Masques jusqu'à l'arrivée aux affaires d'Henri Dickson [*] qui fera dans le genre léger, les Folies Royales qui deviendront le Cabaret de l'Abbé Constantin et enfin Le Princess, un restaurant café concert à la mode où l'on chante les succès de Mayol tous les soirs ! Il sera encore le Concert Saint-Georges, les Deux-Masques, Le Concert Alexandrette et même le Concert Damia durant le bref passage de la chanteuse réaliste.A été transformé en discothèque en 1965.

Aujourd'hui : discothèque fermée en 2022 pour être démolie et remplacée par un hôtel.

[*] Note : Dickson écopera de trois mois de prison pour ses revues de nu !



Printania
Place de la Porte Maillot, 17e


Ouvert en 1904, pour pallier le manque de "Music-Gardens" à Paris, dans un parc comportant de nombreux jeux, la salle du Printania compte 2 000 places. Vendu en 1908, il perd le concert pour devenir le Luna Park de Paris. Démoli dans les années '50, il fait place au Palais des Congrès.


Aujourd'hui : Palais des Congrès (Retour au plan de Paris)

  Brasserie Concert du Progrès
9 Rue de Clignancourt, 18e

 


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