Note : cette page et ses annexes seront amendées au fur et à mesure que ce site fera référence, notamment dans ses fiches biographiques, aux Cafés-Concerts et Music-halls. Nous ne pouvons que trop vous recommander de la consulter régulièrement.

Dans la liste qui suit, en rouge, les établissements qui ont gardé leur nom et (ou à peu près) leur vocation première.
En gris, les établissements dits "secondaires".

Note : en bas de page, on trouvera des liens vers d'autres photographies d'établissements, de programmes, d'affiches et vers une liste (non exhaustive) des établissements de province.


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L


 
L'Tartaine
(LaTartine)
88 Boulevard de Rochechouart, 18e


1895. Direction : Taffin. Sera brièvement le Cabaret de l'Alouette.

Aujourd'hui : local commercial



Lajunie
58 Rue Pigalle, 9e

En 1903, Auguste Lajunie, s'associe avec Auguste Bosc pour créer une société en nom collectif Lajunie et Bosc, avec comme objectif la construction d'une salle de spectacle le Bal Tabarin et d'un grand restaurant ouvert toute la nuit.  Lajuniedirigera le restaurant jusqu'en 1913.

Vue de la salle

Aujourd'hui : Commerce


Au Lapin Agile
22 Rue des Saules, 18e


À l'origine, en 1795, une guinguette connue sous le nom de Au Rendez-vous des Voleurs, puis, en 1869, de Cabaret des Assassins, avant que, vers 1875, le peintre André Gill n'en inspire l'enseigne. - Devenu un café-concert, l'endroit prend alors le nom de Lapin à Gill puis, naturellement, de Lapin Agile. Rendez-vous incontournable de la vie montmartroise.
Est toujours là.

Voir au complet ici.

Aujourd'hui : cabaret (Retour au plan de Paris)


Le Peletier
19 Rue Le Peletier, 9e

De 1915 à 1922

 
Liberty's
5 Place Blanche, 9e
Ouvert en 1909 par Palmire Dumont, il s'appelle le Palmyr's Bar, un des haut-lieux de la nuit parisienne ! En 1914, il ferme car son personnel est mobilisé pour partir au front. Réouvre en 1915, où Bob Giguet puis avec Jean d'Albret, en prennent la direction et le baptise Liberty's bar.
En 1940, Gaston Baheux le rachète. Il en fait un lieu à la mode oùl'on cultive l'ambiguïté. Gaston avait pour surnom "Tonton" et très vite le tout Paris interlope baptisa le Liberty's Chez Tonton ! (du même nom que le cabaret que Baheux tenait dans la rue Norvins, 18e) Fermeture en 1957. Charpini et Brancato en ont assuré le succès. Mistinguett se comptait parmi les habitués. Il sera relancé en 1948 toujours avec Charpini en vedette.
Aujourd'hui : café américain - sic (marchand de jus de chaussette)

Grande Brasserie du Libre Echange
129 Avenue de Clichy, 17e

Ouverte un peu avant 1890. Réaménagée, en 1897, ferme en 1920. Renaît en 1921 sous le nom de Printania (deuxième du nom) puis cinéma (toujours sous le nom de Printania) en 1933, qui ferme définitivement en 1965. Démoli en 1978. Une brasserie du même nom se trouve aujourd'hui au n° 127.

Aujourd'hui : commerce & appartements

Little Palace
42 Rue de Douai, 9e

Vers 1905 une nouvelle salle de 205 places voit le jour, à cette adresse, sous le nom de Little-Palace, puis devient l'Arlequin vers 1918, c'est alors un des music-halls précurseurs dans la présentation de nu. En 1920 totalement restaurée la salle est rebaptisée le Théâtre du Moulin bleu

Voir Moulin Bleu



Logiz de la Lune Rousse
36 Boulevard de Clichy,18e

Ouvert par Numa Blès associé à Dominique Bonnaud, en 1904. Spécialisé dans la revue et le tour de chant. L'établissement est transféré en 1914 au 58 rue Pigalle, à l'emplacement du cabaret les Tréteaux de Tabarin ouvert en 1895 par Henri Fursy. En froid avec son associé, Fursy part en 1899 créer La Boîte à Fursy dans l'ancien cabaret du Chat noir, 12 rue Victor-Massé, avant de revenir comme seul maître à bord en 1901 sous l'appellation Tréteau de Tabarin -La Boîte à Fursy, puis seulement La Boîte à Fursy Le théâtre Doré, dirigé par Henri Léoni, lui succède en 1913. Dominique Bonnaud dirige le nouvel établissement en collaboration avec le chansonnier Georges Baltha, puis avec Léon Michel, lequel reste seul aux commandes à partir des années 1930 de l'enseigne surnommée, parmi d'autres (Chat noir, Tréteau de Tabarin, Eldorado, Scalaetc.), la Comédie-Française de la chanson. S'y produisent entre autres René Dorin, René Sarvil, Pierre Dac ou encore Suzy Solidor.

Le cabaret est installé 58, rue Victor-Massé, 9e, lorsqu'il ferme définitivement ses portes en 1964.


Voir Cabaret des Arts


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