Note : cette page et ses annexes seront amendées au fur et à mesure que ce site fera référence, notamment dans ses fiches biographiques, aux Cafés-Concerts et Music-halls. Nous ne pouvons que trop vous recommander de la consulter régulièrement.

Dans la liste qui suit, en rouge, les établissements qui ont gardé leur nom et (ou à peu près) leur vocation première.
En gris, les établissements dits "secondaires".

Note : en bas de page, on trouvera des liens vers d'autres photographies d'établissements, de programmes, d'affiches et vers une liste (non exhaustive) des établissements de province.


Un clic agrandit ou élargit la plupart des photos qui suivent.

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W XYZ
(Cliquer sur l'index pour changer de page)

G



Gaîté
15 Boulevard du Temple, 3e
puis
3 Rue Papin,3e

Voir à Théâtres du Boulevard du Temple

En 1759, Théâtre des Grands-Danseurs du Roi, devenu Théâtre de la Gaîté en 1792, il passe au feu et est détruit, en 1835. Reconstruit immédiatement, il est démoli, en 1861, lors du percement du Boulevard Voltaire, 11e et nouvellement édifié Rue Papin, 3e, sous le nom de Théâtre de la Gaîté Lyrique. En 1872, sous la direction de Jacques Offenbach, il est très prisé du public. C'est un temple de l'opérette jusqu'en 1963. Fermé en 1989, suite à un dépôt de bilan, il est détruit en partie, de 1989 à 1991 et transformé en parc d'attractions. Il doit devenir le centre des arts numériques et musiques actuelles.

Voir une gravure du Théâtre de la Gaîté, Faubourg du Temple.

D'autres informations sur l'Annuaire des artistes (1893).

Aujourd'hui : Salle de spectacle

Pour plus de renseignements sur la période 1903 - 1914 - Voir ici.

Note : De nombreux théâtres situés sur le Boulevard du Crime (nom donné au Boulevard du Temple) ont été démolis, après 1861, lors de l'agrandissement de la Place de la République. Théâtre des Grands-Danseurs du Roi (devenu Théâtre de la Gaîté - voir ci-dessous) - Théâtre de l'Ambigu-Comique (devenu Folies Dramatiques - voir ci-dessous) - Théâtres des Associés - Théâtre des Variétés Amusantes - Théâtre des Délassements Comiques - Théâtre Lyrique (Théâtre Historique). Seul le Théâtre Dejazet a subsisté.




Gaîté-Montparnasse
24 et 26 Rue de la Gaîté, 14e
et 67 Avenue du Maine, 14e

De 1898 à 1933, café-concert du nom de Concert de la Gaîté-Montparnasse dit aussi Concert de la Gaîté qui voit... et entend... Polin, Yvette Guilbert, Fragson, Dorville, Dranem, Mayol et Colette !
Inaugurée, en 1868, cette salle, devenue Gaîté-Studio d'Art Comique (Georgius s'y produit, en septembre 1933, dans Montparnasse à travers les âges) [*] et en reprend la direction puis l'embellit et le rebaptise Studio d'Art Comique. Elle ferme presque ses portes, en 1934, mais survit jusqu'en 1945 et est louée jusqu'en 1949 par Agnès Capri qui la renomme Théâtre Agnès Capri et la transforme en théâtre d'avant garde avant de revenir à la chanson en 1978.

Aujourd'hui : salle de spectacles (Retour au plan de Paris)

[*] Merci M. Bertrand Chaumelle pour ces précisions. (03/09/2010)


 
Gaîté-Parisienne
Ancien Concert de la Chapelle
5 Rue de la Chapelle, 18e


De 1896 à 1912
 

  Gaîté-Parisienne 2
34 Boulevard Ornano, 18e


De 1896 à 1912
 


Gaîté-Rochechouart
15 Boulevard de Rochechouart, 9e


Hangar aménagé en salle de spectacle en 1865. A partir de 1882, sous la direction de Richard et Varlet, devient un des plus réputés cafés-concerts de son époque. On y voit notamment Fréhel et Mistinguett.
Voir également ici.

Aujourd'hui : commerce (Retour au plan de Paris)

  Gaîté Saint-Antoine
41 Rue du Faubourg St Antoine, 11e


De 1908 à 1923
 

  Galerie Saint-Martin
8 Rue du Faubourg Saint-Martin,10e

Voir Concordia
 

 
Galerie Casino Vivienne
49 Rue Vivienne, 2e
 




Gaumont-Palace
1 Rue Caulaincourt, 18e

A l'origine, L'Hippodrome (Hippo-Palace), lieu de spectacles, construit en 1890, avec l'hippodrome de Montmartre pour l'Exposition universelle de 1900. En 1907, commencent les "démonstrations cinématographiques". Fort de ses 6 000 places, on le dit "plus grand cinéma du monde". Léon Gaumont devient son propriétaire en 1911. C'est alors le Gaumont-Palace, rénové en 1931. Jusqu'en 1933, un orchestre joue avant les projections. L'un des derniers orchestres à se produire est celui de Fred Melé, un orgue électrique prend la suite. L'établissement ferme et est détruit en 1973.

Voir au complet ici

Aujourd'hui : commerces, hôtel et bureaux.




Le Gaya
17 Rue Duphot, 1er


En 1921, le sieur Schwartz trouve dans le quartier de la Madeleine une petite
boutique aux murs couverts de céramique ressemblant à une salle de bain !
Sur la façade, un panonceau "A Vendre". I l'achète, l'équipe, y ajoute un piano droit qu'il confie à Jean Wiener. Il baptise l'endroit Le Gaya et en donne la direction à Louis Moysès, un jeune Alsacien grand et blond. Un jeudi, Cocteau y entre puis en parle autour de lui. Le samedi suivant en soirée qu'il avait accepté de parrainer, le presque tout Paris de la culture et de l'aristocratie y arrive !
Cocteau tint la batterie, Vance Lowray, un noir américain prit le banjo et ce fut une première soirée extraordinaire ! Moysès sut y installer une parfaite convivialité. Cela se renouvela chaque samedi soir, si bien que Moysès pensa s'agrandir et trouva rue Boissy d'Anglas un local plus grand. Devenu La Cigogne lors du changement de direction, il devint un bar ordinaire.

Aujourd'hui :
restaurant

 




Le Gerny's
54 Rue Pierre Charron, 8e


Cabaret dirigé par son propriétaire, Louis Leplée qui y fit débuter Edith Piaf en octobre 1935, lançant ainsi sa carrière. Fermera après l'assassinat de son propriétaire en avril 1936.

Aujourd'hui : Hotel-restaurant

 
Grand Concert de la Poste
99 Rue St Dominique, 7e

Brasserie-billards reconvertie en café-concert, le Grand Concert de la Poste est fermé (pour cause de guerre) en 1914. Un temps ambulance, il rouvre en 1915. Devenu Moderne Lyrique (pour trois mois), en 1922, il reprend son nom mais à la suite de sa vente en 1925, il s'appele Les Pinsons, un théâtre. Fermé et revendu en 1935, il devient le Cinéma Dominique,transformé en commerce en 1980.


Aujourd'hui : commerce & appartements (Retour au plan de Paris)

  Grand Concert Parisien
37 Rue du Faubourg Saint-Denis,10e

Voir Concert Mayol
 

  Grand Neptune
148 Quai d'Auteuil,16e
(Depuis 1937 Quai Louis Blériot)


Voir Neptune
 

 
Grande Pinte (La)
28 Avenue Trudaine, 9e

Un certain Père Laplace tenait, vers 1870, un café. En 1878, il le baptise La Grande Pinte et y reçoit le chansonnier Arthur Marcel-Legay, dit "Le Chauve chevelu" qui, jusqu'à présent chantait en terrasse à Montmartre, sur les boulevards et au Quartier latin ? C'est dans cet endroit, que nous pouvons considérer comme le premier "vrai" cabaret montmartrois, qu'Emile Goudeau rencontra Rodolphe Salis, artiste peintre sans réputation.
 




Grande Roue
Champ de Mars, 7e



De 1867 à 1923

Vue panoramique.
 




Grillon (Le)
20 Rue Cujas, 5e
puis
45 Boulevard Saint-Michel

Direction : Marcel Legay.
On l'y entend avec Yon Lug, Paul Delmet, Eugène Lemercier, Numa Blès.

 

Retour à la page d'introduction   ou   Photographies...   Affiches...   Programmes...   Établissements en province...