Note : cette page et ses annexes seront amendées au fur et à mesure que ce site fera référence, notamment dans ses fiches biographiques, aux Cafés-Concerts et Music-halls. Nous ne pouvons que trop vous recommander de la consulter régulièrement.

Dans la liste qui suit, en rouge, les établissements qui ont gardé leur nom et (ou à peu près) leur vocation première.
En gris, les établissements dits "secondaires".

Note : en bas de page, on trouvera des liens vers d'autres photographies d'établissements, de programmes, d'affiches et vers une liste (non exhaustive) des établissements de province.


Un clic agrandit ou élargit la plupart des photos qui suivent.

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W XYZ
(Cliquer sur l'index pour changer de page)

C


 
Cabaret de l'Alouette
88 Boulevard de Rochechouart, 18e

Anciennement L'Tartaine (La Tartine) repris le 13 octobre 1899 par Marcel Legay et Léo Lelièvre.S'y produisent entre autres Marcel Legay, bien sur et Gaston Couté, Fernand Dhervyl, Louise France...

Aujourd'hui : local commercial



Cabaret de l'Ane Rouge
28 Avenue Trudaine, 9e


Ancienne Grande Pinte.Fondé en 1889, par Gabriel Salis, le frère de Rodolphe, il accueille de nombreux “dissidents“ du Chat Noir. Passe à Andhré Joyeux en 1898, puis à Léon de Bercy en 1903. On y entend Marcel Legay, Xavier Privas, Eugène Lemercier, Gabriel Montoya, Victor Meusy, Yon-Lug, Gaston Sécot,Léon de Bercy, Paul Delmet, Pierre Trimouillat, Gaston Dumestre, Gaston Couté, Eugène Manescau, Maurice Mérall, Jehan Rictus, Victor Tourtal, Paul Daubry, Anne de Bercy, Albert Chantrier. Mais aussi : Goudeau, Willette, Courteline, Gustave Charpentier, Paul Verlaine, Steinlen, Charles Cros.

Aujourd'hui : restaurant

 
Cabaret de la Feuille de Vigne
9 Place Pigalle, 9e

Voir à Nouvelle Athènes
 

 
Cabaret de la Purée
Boulevard de Clichy, 18e
Cabaret éphémère pendant l'année 1903. Dirigé par Léopold Stevens et Eugénie Buffet. Ony voit et entend Marcel Legay et bien sûr Eugénie Buffet !
 

 
Cabaret de la Roulotte
42 Rue de Douai, 9e
Georges Charton a, en 1895, ouvert au 42 rue de Douai le Cabaret de la Roulotte, pour y entendre dans un cadre cossu Ferny, Goudeau, Legay, Rictus, Louise France, Francine Lorée (Madame Xavier Privas), Lemercier et Odette Dulac qui y crée "J'suis bête".
 


Cabaret des Arts
36 Boulevard de Clichy, 18e

Fondé en 1890. Dominique Bonnaud et Numa Blès en font le Logiz de la Lune Rousse en 1904,plus connu sous Lune Rousse et il devient La Chaumière en 1916 qui déménage, en 1925, au 58 Rue Victor Massé, 9e et ferme en 1964.En 1925, la salle est reprise par Roger Ferréol qui la rebaptise Théâtre de Dix Heures.

Voir Logiz de la Lune Rousse

Aujourd'hui : Théâtre de Dix heures (Juste pour rire)


Cabaret des Noctambules
7 et 9 Rue Champollion, 5e

Fondé et dirigé par Martial Boyer en 1894 où l'on voit Numa Blès, Paul Delmet, Xavier Privas, Marcel Legay, Gabriel Montoya, Gaston Couté, etc. Salle de théâtre en 1939 du nom de Théâtre des Noctambules, cabaret Nox en 1942, Cabaret des Noctambules créé en 1948 et ouvert le 16 avril (voir ci-dessous) dans l'ancien bar du Théâtre des Noctambules", ledit théâtre étant situé juste à côté, au numéro 7, fermeture en juin 1956. Devient Les Noctambules, cinéma d'art et d'essai.





Aujourd'hui : cinéma La Filmothèque du Quartier Latin




Cabaret des Quat'Z'Arts
165 (aujourd'hui 62) Boulevard de Clichy, 18e

Ancien Cabaret de la Butte. A partir de 1895. Là, commence la carrière de Jehan Rictus. Lucien Boyer s'y trouve, en 1896.
Ne pas confondre avec le "Bal des Quat'z'Arts" (existant depuis 1892) soirée festive et carnavalesque, réunissant les élèves en architecture, peinture, sculpture et gravure (les fameux Quat'z'Arts).
Voir au complet ICI


Aujourd'hui : commerce & appartements

(Retour au plan de Paris)




Cabaret des Truands
100 Boulevard de Clichy, 18e

En 1910, Stein, un provincial "monté à Paris" y ouvre La truie qui file. Ferme et rouvre comme Araignée que remplace le Porc-épic dirigé par Maurice Mérall. Arrive William Burtey qui en fait l'Epatant. Changement de direction pendant la Première Grande Guerre et... nouvelle enseigne Les Truands. Nouveaux acquéreurs, en 1922, (Roger Férréol et André Dahl) et c'est le Théâtre des Deux Ânes. Alibert en prend la direction, en 1928. Photo de l'intérieur du cabaret.

Aujourd'hui : salle de spectacles : Théâtre des Deux Ânes


Cabaret du Ciel et de l'Enfer
53 Boulevard de Clichy, 18e

Antonin, créateur du cabaret du Néant (voir rubrique ci-dessous) ouvrit en 1896 les cabarets voisins et complémentaires : le Ciel et l'Enfer.

Aujourd'hui : commerce & appartements


Cabaret du Néant
34 Boulevard de Clichy, 18e

Créé en 1892 par Antonin. Spectacles à thèmes : peu de chansonniers s'y produisent

Aujourd'hui : commerce & appartements


Cabaret du Père Lunette
4 Rue des Anglais, 5e

"A la place Maubert !
Pour trois ronds chez l'père Lunette,
Où qu'chantait la môme Toinette,
On s'payait l'concert !"

"A la place Maubert" Aristide Bruant - 1910

Un établissement mal famé du quartier Maubert, ouvert en 1840
par le sieur Lefèvre et qui faisait partie de la "tournée des grands ducs" russes lors de leurs virées nocturne à Paris à la fin du XIXe siècle. Délaissé depuis 1909, le lieu racheté par la Ville de Paris a retrouvé un peu de son passé : sa façade a été renovée et les dessins qui ornaient les murs, retrouvés en 1999, ont été restaurés et protégés. Son décor peint est aujourd'hui classé.

Aujourd'hui : maison d'édition



Cabaret Le Carillon

43 Rue de la Tour d'Auvergne, 9e
angle de la Cité Charles Godon

Autrefois hotel-restaurant du Carillon. Fondé par Tiercy qui venait des Décadents, au premier étage dans un grand atelier. Après le spectacle, le café du rez-de-chaussée accueillait les fêtards qui pouvaient écouter un jeune débutant Henri Dreyfus qui changea de nom un petit peu plus tard pour Fursy et connut lui aussi la célébrité dans le quartier de Montmartre.


Aujourd'hui : atelier artistique




Cabaret Le Carillon 2

30 Boulevard Bonne Nouvelle, 10e

Fondé en 1904 et dirigé par Martial Boyer,avec au programme, le Nain Delphin, Eugène Lemercier, Vincent Hyspa, Marcel Legay, Gaston Couté, Charles Fallot, Xavier Privas, Maurice Merall... passe au cinéma. Rouvre en 1922 après transformation.



Aujourd'hui : restaurant
 

 

Cadran

86 Rue Montmartre, 2e

De 1862 à 1912. Dans La Patrie du 11 septembre 1880, il est relaté le départ de Marie Bosc payée six francs par soirées et à qui on refusait une augmentation de vingt sous par jour !


Aujourd'hui : café
 


Cadran 2
156 Quai d'Auteuil,16e
(Depuis 1937 Quai Louis Blériot)


De 1873 aux années 1890

Voir Bateaux Parisiens



Cadran 3
37 Rue de Gergovie, 14e

De 1908 à 1910

 
Café de France
20 Boulevard Bonne Nouvelle, 10e
puis vers 1881
2 Place de Clichy, 18e


De 1850 à 1866
 

 

Café des Trois Lions
88 Boulevard de Belleville, 20e

Ouvert uniquement le samedi et le dimanche en matinée et soirée. Georgel et Chevalier (à douze ans) y font leurs débuts. Et Louis Boucot y chante le répertoire de Mayol.
 



Café Moka
5 Rue de la Lune, 2e

De 1850 à 1863 (Retour au plan de Paris)

 
Salle (ou Théâtre) des Capucines
39 Boulevard des Capucines, 2e

> Ancien magasin de trois étages et annexe dans la cour, loué en 1889, à Émile et Vincent Isola, qui le rénovent en 1895 et le revendent en 1897. Il deviendra le Théâtre des Capucines, inauguré en 1898. Octave Pradels qui collabora à l'écriture des mémoires de Paulus, en fut le directeur en 1899.

Aujourd'hui : Musée d'un parfumeur

De 1850 à 1863 (Retour au plan de Paris)

 
Casalta Concert du Palais
Champs de Mars, 7e

Dans le Palais des Expositions.

De 1895 à 1900
 

 
Casino Brasserie de la Croix de Lorraine
Champs de Mars, 7e

Champs de Mars, 7e

Dans le Palais des Expositions.

De 1890 à 1900
 

 
Casino Cadet
18 Rue Cadet, 9e

Salle de concert les mardi, jeudi et samedi. De bal, les quatre autres jours. Les lorettes y chassent "l'homme généreux". Salle courue sous le Second Empire, où Rigolboche y assure "l'animation".

Aujourd'hui : bureaux (Retour au plan de Paris)



Casino Clisson
61 Rue Clisson,13e

De 1921 à 1933
 



Casino de Grenelle
46 Rue Fondary,15e

De 1897 à 1908
 



Casino de Grenelle 2
86 Avenue Emile Zola, 15e

De 1920 à 1930
 



Casino de la Maison Blanche
174 Avenue d'Italie, 13e

De 1908 à 1913
 



Casino de la Nation
2bis Avenue de Taillebourg, 11e

De 1880 à 1918
 


Casino de Montmartre
47 Boulevard de Clichy, 9e


Ouvert en 1899, par François Trombert qui dirigeait les Quat'z'arts de l'autre côté du boulevard, et fréquenté par les domestiques et les midinettes.
Maurice Chevalier y chante en 1903.
Vendu en 1907, il est agrandi pour devenir un théâtre de 1000 places. Restauré encore, en 1916, il devient Nouveau Casino jusqu'en 1919 pour rouvrir Nouveau Lyrique et disparaître (au bout de sept mois) en 1920. La même année, c'est un théâtre de vaudeville, le Théâtre Comœdia. Cinéma du même nom de 1933 à 1966, puis démoli.

Aujourd'hui : bureau de poste & appartements (Retour au plan de Paris)


Casino de Paris
16 Rue de Clichy, 9e

Grand immeuble ouvert en 1880, séparé en deux (Nouveau Théâtre, rue Blanche et Casino de Paris, rue Clichy). - Attractions, ballets, pantomimes puis, en 1917, c’est la première revue "moderne" avec pour vedette Gaby Desly et Harry Pilcer. On y voit le premier orchestre de Jazz qui se sera produit sur une scène française. La vedette est vêtue de strass et de bijoux. C’est une révolution et un succès fou. Les bombardements de la Grande Guerre interrompent les représentations, mais la direction monte dès que possible un nouveau spectacle avec pour vedette Mistinguett, qui amène avec elle son protégé, un certain… Maurice Chevalier. Malgré leur brouille (la Miss ne supporte pas de partager le haut de l’affiche !) Mistinguett restera la reine incontestée du Casino jusqu’en 1925, dans des revues toujours plus spectaculaires, qui se renouvellent deux fois par an. Puis quand la Miss part, c’est Chevalier qui revient ! En 1930, le Casino de Paris est une institution du spectacle parisien. Il est dirigé par Henri Varna, qui cherche à créer l’événement. Il engage Joséphine Baker et, pour accentuer son image d’exotisme, il lui achète un léopard nommé Chiquita. C’est la revue Paris qui remue qui coïncide avec l’Exposition Coloniale. Josephine y créera "J'ai deux amours". En 1934, c’est Tino Rossi qui débute au Casino avec les chansons de Vincent Scotto et y obtient une véritable ovation. Sa voix de velours et son profil à la Rudolf Valentino font fureur pendant des mois entiers.Le Casino de Paris restera une salle à grand spectacle jusqu'en 1980. Réouverte avec des revues en 1982. C'est là que le Contantino de ces dames fera ses adieux !

Voir également l'article paru page 15 du n° 119 des Chansons Illustrées.

Aujourd'hui : salle de spectacles (Retour au plan de Paris)



Casino du Temple
50 Rue de Malte, 11e

Ex Cirque Olympique

Voir Alhambra
 



Casino de Vaugirard
35 Rue Castagnary, 15e

De 1890 à 1909
 



Casino des Familles
48 Boulevard de Charonne, 20e

De 1901 à 1911
 



Casino des Fleurs
133 Avenue de Clichy, 17e

De 1890 à 1908
 

 
Casino des Tourelles
259 Avenue Gambetta, 20e


Café de plein-air, il devient, en 1899, le café-concert Casino des Tourelles. Maurice Chevalier y connaitra son premier rappel, en 1900. En 1910, le programme se compose d'une partie concert et d'un petit film. Après la Première Grande Guerre, il devient un cinéma. Le Casino des Tourelles Cinéma ferme en 1930. Il est alors démoli et devient le Cinéma Tourelles en 1937 (1100 places), il ferme définitivement le 20 mai 1986.

Aujourd'hui : commerce (Retour au plan de Paris)



Casino du Point du Jour
150 Quai d'Auteuil,16e
(Depuis 1937 Quai Louis Blériot)

De 1900 à 1909

Voir Neptune (Grand)
 



Casino Européen
20 Avenue de Lowendal,7e

De 1869 à 1875
 

 
Casino Français
18 Galerie Montpensier, 1er

De 1850 à 1864
 



Casino Jardin de Montrouge
114 Rue d'Alésia, 14e

De 1901 à 1909
 

 
Casino Montparnasse
35 à 37 Rue de la Gaité, 14e

La remise à décors du Théâtre Montparnasse est remplacée par le Casino Montparnasse, en 1910. Café-concert de 1 200 places à deux balcons. En 1942, il devient un cinéma music-hall. En 1945, il connaît son heure de gloire avec La belle de Cadix. En 1953, on y fait des travaux pour le transformer en cinéma. Texas puis Translux Pullman Montparnasse, après d'autres travaux en 1966. En 1979, nouvelles transformations pour se muer en Espace Gaîté, en trois salles (cinéma et spectacles) qui ferment le 6 janvier 1987.

Aujourd'hui : commerce & appartements (Retour au plan de Paris)


Casino Saint-Martin
48 Rue du Faubourg Saint-Martin,10e

D'abord Fantaisies Saint-Martin, à son ouverture en 1896, il devient Casino Saint-Martin, en 1907, sous la direction des frères Comte (anciens directeurs du Casino de Montmartre). Mistinguett y fait ses débuts, puis en 1908, c'est l'évènement Maurice Chevalier. Après 1914, le cinéma est la nouvelle attraction populaire et le Casino Saint-Martin devient le cinéma Saint-Martin 48 même s'il présente encore quelques spectacles de café-concert. Il reprend son nom de Casino Saint-Martin, en 1952, en devenant un cinéma, jusqu'en 1981.

Aujourd'hui : Le Splendid (théâtre) (Retour au plan de Paris)

Merci Claire Simon-Boidot (pour la photo de gauche)



Caveau de la République
1 Boulevard Saint-Martin, 3e

Création : 1901 Ancienne Ferme de la Vacherie. Ancêtre des cafés-théâtres de Paris, le Caveau de la République est d'abord réservé à la chanson satirique. Le Caveau de la République était réputé pour son esprit frondeur à l'égard des personnalités de la politique française et pour avoir lancé beaucoup d'humoristes et imitateurs mais aussi permis les débuts de chanteurs. Au tout début des années 2000, la fabuleuse Gaby Verlor, qui, à plus de quatre-vingts ans, accompagnait encore les artistes de la maison !

Aujourd'hui : cabaret Le République



Caveau des Roches Noires
32 Rue Saint Lazare,9e

 
  1888 - 1892. Ancien Café de Monte-Carlo. Repaire de Marcel Legay, Jean Varney, Gabriel Montoya, Hector Sombre, Andhré Joyeux, Baltha, Léon Friedlander et Gasta. Les directeurs firent tomber leurs programmes dans une basse pornographie, qui amena la fermeture du cabaret en 1892.


Aujourd'hui : restaurant italien
 



Caveau du Chat Noir

68 Boulevard de Clichy,18e
En 1899, Jean Chageot fonde le Caveau du Chat Noir

Voir aussi à : Rodolphe Salis. - Voir photos et au complet ici.

Aujourd'hui : Hotel & Restaurant musical
(Retour au plan de Paris)




Caveau Latin

69 Boulevard St Michel, 5e

 
  Ancien Caveau des Alpes Dauphinoises. Occupait l'emplacement acquis quelques années auparavant par la Compagnie des Chemins de Fer d'Orléans pour l'établissement de la gare du Luxembourg.  



Central de la Chanson

13 Rue du Faubourg Montmartre, 9e

 
  Devient Club des Cinq (cinq anciens de la 2ème D.B. dont le manager de Marcel Cerdan) à la Libération. Pas étonnant, dès lors que l'on y entende Madame Piaf et un certain Yves Montand à ses débuts (en première partie de la Dame) pendant que dans la salle, on rencontre Gabin, Prévert.... En 1954, se transforme en cinéma et prend le nom de Nord-Ouest. En 1991, c'est une salle de concert dédiée au rock, le Passage du Nord-Ouest, pour finalement devenir un théâtre, en 1997.

Aujourd'hui : Théâtre du Nord-Ouest
(Retour au plan de Paris)

 

Chansonia

10 Boulevard Beaumarchais, 4e


Voir ci-dessous Concert Pacra
 



Chanteclair

76 Avenue de Clichy,17e
 
  Ouvert en 1909, il devient un cinéma du même nom, en 1911. Cinéma Gaîté Clichy en 1934, il est fermé en 1972.

Aujourd'hui : commerce
 




Charmille

75 Boulevard de Clichy,18e

Ancien Côte d'Azur

De 1879 à 1909
 


Chat Noir (Cabaret du)
84 Boulevard de Rochechouart, 18e

Lors du déménagement (en 1885), rue Laval (rue Victor Massé en 1887), ce local de deux pièces du Chat Noir, est repris par Aristide Bruant sous le nom de Mirliton.

Voir aussi à : Rodolphe Salis. - et au complet ici - Voir d'autres photographies.


Aujourd'hui : commerce
(Retour au plan de Paris)



Chat Noir
(Cabaret du)
12 Rue Victor Massé, 9e
Repris par Fursy en 1899 et devient la Boite à Fursy.
Voir aussi à : Rodolphe Salis et au complet : ici
Voir d'autres photographies.

Aujourd'hui : cabinets dentaires
(Retour au plan de Paris)


Le cinéma Le Chateau d'Eau en 1953



Château d'Eau

61 Rue du Chateau d'Eau, 10e

Concert du XIXe Siècle en 1882, puis Éden Comédie puis Nouveau Théâtre du Château d'Eau,salle étroite en boyau avec une scène minuscule. Cinéma Le Château d'Eau entre
1946 et 1965.Pour finir, dans les annees '90 par devenir un resto-club cabaret sud-américain :
Les Étoiles jusqu'en 2007... puis en 2014 après importants travaux :
Les Étoiles-Théâtre

Aujourd'hui : Théâtre
(Retour au plan de Paris)


    Chez Agnès Capri

    5 Rue Molière, 1er

    Anciennement Chez Fysher (voir ci-dessous), Molière et Aux Fantoches. Ouvert en 1938, par Agnès Capri,
    fermé à l'arrivée de la Seconde Grande Guerre - au moment ou l'on y entendait Germaine Montéro et Eva Bush - et réouvert en 1949. Fermé définitivement en 1958, ne résistant pas à la concurrence.

Aujourd'hui : club définitivement fermé.

 

Chez Fysher

21 Rue d'Antin, 2e

Une quinzaine de tables et des tabourets très à la mode dans les années 20. Cabaret ultra-chic et avantgardiste. Son propriétaire, Nilson Fysher, est un turc naturalisé anglais, auteur compositeur de nombreuses chansons. Gaby Montbreuse y tiendra l'affiche jusqu'en 1927. Fyscher déménagera son établissement au n° 5 de la rue Molière (voir ci-dessus).

Aujourd'hui : commerce et bureaux (Retour au plan de Paris)


Chez Patachou
13 Rue du Mont Cenis, 18e

Une boulangerie-patisserie en 1948, agrandie en salon de thé puis en restaurant-cabaret dès le 14 juillet 1948 et animé par Patachou. A beaucoup contribué au lancement d'artistes de la chanson française. (Voir la plaque commemorative). Pour s'assurer de la décontraction ambiante, Patachou coupait les cravates des messieurs. En 1963, Édith Piaf y fit sa dernière apparition en public, soutenue par Théo Sarapo. L'enseigne a changé, aujourd'hui.Voir l'évolution.

Aujourd'hui : galerie d'art et restaurants


 

Le Chien Noir

251bis Rue Saint-Honoré,1er

Ancien Nouveau Cirque, ouvert en 1886 sur l'emplacement de l'ex Bal Valentino. Par et pour les dissidents du Chat Noir : Jules Jouy, Jacques Ferny, Vincent Hyspa, Paul Delmet, Armand Masson, Yon Lug, Numa Bès, Marcel Lefèvre et Victor Meusy, mais aussi Théodore Botrel et sa "Paimpolaise". Fermé en 1926, puis démoli.


Aujourd'hui : commerces et appartements.
 


La Cigale
120 Boulevard de Rochechouart, 18e

Construite en 1887, en lieu et place du Bal de la Boule Noire, La Cigale, agrandie en 1894, se compose d'une grande salle sans galerie et d'un jardin d'été où se produisent Eugénie Buffet, Jeanne Bloch, Sulbac, Urban, Dorville, Georges Milton, Marie Dubas, Saint-Granier, Arletty jusqu'en 1927. Ensuite, ce sera un petit music-hall, La Fourmi, avant d'être transformé en cinéma, en 1940. Classée à l'inventaire des monuments historiques au début des années 1980, La Cigale ne retrouve sa vocation première qu'en 1987 mais ne ressemble en rien (façade) à La Cigale de 1887. - Voir également ici.

Aujourd'hui : salle de spectacles (Retour au plan de Paris)

  La Cigale 2

 


Cirque Medrano
60 Boulevard de Rochechouart, 18e

Ancien cirque Fernando repris en 1897. Entre 1915 et 1923, les trois frères Fratellini, clowns, y obtiendront un enorme succès. Entre 1936 et 1942, il passe au music-hall. On y voit et entend Charles Trenet, un revue de Vincent Scotto.
Les Medrano, qui ne sont pas propriétaires du cirque, se voient expulsés des lieux au début de 1963 par la concurrence qui venait de racheter les murs. La dernière représentation a lieu le 7 janvier 1963.Fin 1963, l'ancien cirque Medrano rouvre ses portes sous l'appellation de Cirque de Montmartre, dirigé par Joseph Bouglione. La grande salle circulaire est exploitée épisodiquement par le Théâtre du Soleil. Le succès escompté n'est pas au rendez-vous, et le bâtiment est démoli en 1971.

Aujourd'hui : commerce et appartements.

3ème Cirque Olympique
sis Boulevard du Temple


Cirque Olympique
251 Rue Saint-Honoré, 1er

Autre nom du Théâtre du Cirque, salle de spectacles à des emplacements divers entre
Faubourg-du-Temple et Rue Saint-Honoré.
Expropriés en 1806 en raison du percement de la rue Napoléon, les fils Franconi, Laurent et Henri prennent possession du nouvel hippodrome de 2 700 places, édifié à côté du Nouveau Cirque, sur les anciens jardins du couvent des Capucins Saint-Honoré entre les rues du Mont-Thabor et Saint-Honoré et qui ouvre sous le nom de Cirque-Olympique le 27 décembre 1807. La faillite les contraint à fermer en mai 1816. Après une tournée en province, les Franconi réintègrent, en février 1817, leur ancienne salle du Faubourg-du-Temple, rénovée et agrandie. L’intérieur avait été agencé pour les exercices équestres, soit leur spécialité qui composait, pratiquement tout le spectacle. Plus tard, on y joignit la pantomime puis on y toléra le mélodrame à grand spectacle. La salle passe au feu en en 1826 et est reconstruite sur le boulevard du Temple, à l’emplacement des anciens Délassements-Comiques et inaugurée en 1827 et dirigée par le fils adoptif d'Henri Franconi. En 1836, une nouvelle faillite les contraint à passer aussitôt la main, tout en laissant l'exploitation du manège du boulevard du Temple au fils Franconi. En 1847, le compositeur Adolphe Adam qui s’était querellé avec le directeur de l’Opéra de Paris, voulut créer un quatrième opéra parisien. Il investit son argent et emprunte massivement pour racheter le bail du Cirque-Olympique, qu’il renomme Opéra-National et qu’il doit fermer l’année suivante à cause de la révolution de 1848. Adam se retrouve lourdement endetté. Le 23 septembre 1848, le directeur de la Gaîté, inaugure le Théâtre-National. Le directeur-propriétaire du Théâtre des Funambules l'achète en 1851, rebaptisant la salle Théâtre impérial du Cirque en juillet 1853, en raison de l’avènement de Napoléon III. Il est remplacé en 1858. Condamnée comme de nombreux théâtres du "boulevard du Crime" par le percement de la place de la République, la salle est définitivement fermée le 15 juillet 1862, puis détruite.

Voir Théâtre du Boulevard du Temple

Aujourd'hui : commerce et appartements.
le 251 rue st-honoré de nos jours




Le Colisée

38 Avenue des Champs Élysées, 8e

L'adresse de cet ancien théâtre de 422 places et balcon de 200 places flanqué de 6 loges par côté deviendra célèbre en 1913 lorsque le lieu sera le premier cinéma des Champs-Elysées. En 1930, le Colisée passe Théâtre Jacques-Haïk (comme l'Olympia en 1929).1933, faillite et passe à la Gaumont et devient le Gaumont-Colisée. Transformé en 1947 avec une nouvelle façade monumentale et une nouvelle salle de 735 places et devient le Colisée-Gaumont. A la fin de l'année 1976, le cinéma est transformé en complexe 3 salles (602, 293 et 99 places). Devenu Gaumont-Colisée, il durera jusqu'au 30 mars 1988. Puis, opération immobilière, démolition et nouvel immeuble.

Aujourd'hui : Commerce, bureaux, appartements




Coliseum

65 Rue Rochechouart, 9e

De 1912 à 1930 sur la place que l'on nomme toujours, a tort semble-t-il, "du Delta", aujourd'hui 19, Boulevard de Rochechouart.
En 1912 fut inaugurée une salle de music-hall qui fut en son temps, paraît-il le plus beau dancing de Paris. Le Coliseum Cinéma-Music Hall possédait une belle salle de plus de 1000 fauteuils qui pouvait se métamorphoser en piste de danse.



Comédie Parisienne
14 Boulevard de Strasbourg,10e

(Théâtre de la)
Voir à Théâtre Antoine
 

 
Commerce
94 Rue du Faubourg du Temple, 11e

Petit concert de quartier en 1879, il est agrandi en 1897. Restauré en 1910 puis 1913, il devient un cinéma en 1919. Redevient un concert en 1921 pour un an : Concert du Moineau, puis reprend le nom de Commerce pour y présenter du vaudeville, sans grands résultats. En 1924, devient Concert des Clochettes qui ferme sitôt né.

Aujourd'hui : commerce (Retour au plan de Paris)


Concert d'Arras
3 Rue d'Arras, 5e

Ancienne chapelle catholique gallicane transformée en jeu de paume, puis Café Concert d'Arras. En 1896, devient le concert des Poètes Chansonniers (pour deux mois) et reprend son nom de Concert d'Arras. Fermé vers 1897, Ernest Pacra le rouvre en 1901 sous le nom de Mésange, pour finalement le vendre à Pathé en 1907qui en fait un cinéma. C'est Le Méliès. Après la Seconde Grande Guerre, il devient le cinéma Le Celtic qui, en 1970, après travaux s'appelle le Jean Cocteau mais on y entre désormais par le 5, Rue des Écoles, 5e.

Aujourd'hui : cinéma.

Aujourd'hui : commerce & appartements (Retour au plan de Paris)

  Concert de la Chapelle
Rue de la Chapelle, 18e

Sera la Gaîté Parisienne de 1896 à 1902.
 


Concert de la Pépinière
Ou La Pépinière
9 Rue de la Pépinière, 8e

Fondée en 1871, cette salle très populaire voit défiler des comiques troupiers (y compris Polin) et Libert, Dalbret, Georgel, Urban et Damia. - Les inondations de 1910 lui sont fatales. La salle est rouverte mais transformée en cinéma avant d'être démoli à la fin des années trente.

Aujourd'hui : commerce & bureaux (Retour au plan de Paris)

 
Concert de la Ville Japonaise
17 Boulevard de Strasbourg,10e

En 1893, un café-concert plutôt miteux : le Concert de la Ville Japonaise. En face du Café du Globe. A l'entrée, grande porte japonaise.
En 1902, Maurice Chevalier, du haut de ses quatorze ans y parait et qualifie l'endroit de boui boui..
Comme dans les autres cafés-concerts, dès 1901 le cinéma y est une des attractions épisodiques. Cependant, le lieu, devenu Le Zéta, cabaret artistique, est en faillite quand en août 1907, il est acquis par un enfant célèbre du 10ème arrondissement, Gaston Brunswick, dit Montéhus, qui rebaptise le lieu Le Pilori de Montéhus. En 1911, c'est Le Bourdon, qui tient l’enseigne : un cinéma, mais aussi une taverne dont la réclame annonce "Orchestre tzigane, soupers amusants ; on dansera, on rigolera, on s’amusera". Après la Grande Guerre, c'est Le Pix, une salle de 250 places. Quant au sous-sol, ce sera le Paris-Ciné, une salle de 100 places,qui lancera les "chansons filmées" (les chanteurs sont en scène ou derrière l’écran, synchrones avec l’image). Quand arrive le "parlant en 1929, c’est la débâcle pour beaucoup de salles: Paris-Ciné met deux ans avant de s’équiper, mais sauve sa peau ! En 1955 : auvent sur le boulevard et hall couvert de miroirs. Cette fois le sous-sol est un dancing, Le Caveau. Les caves sont alors à la mode, à Saint-Germain des Prés, mais comme il y avait déjà un Caveau à la Ville Japonaise… Racheté en 1997, l'établissement a deux salles en piteux état qui seront rénovées en 2001 pour devenir L'Archipel, un cinéma d'art et d'essai, théâtre et concert.

Aujourd'hui : cinéma, théâtre et concert
(Retour au plan de Paris)



Concert de Lyon (Grand)
12 Rue de Lyon, 12e

 

D'abord Grand Théâtre Parisien, (3 000 places) construit vers 1865, devient café-concert en1868/69 sous le nom de Casino de Lyon. Échec. On coupe la salle en deux... Les directions se succèdent jusqu'en 1879, où M. Brun y fonde le Concert de Lyon.

Aujourd'hui : (n°18 de la rue) commerce & appartements

Merci Claire Simon-Boidot (pour la photo de gauche et l'enquête !)


 
Concert des Arts
47 Boulevard du Temple, 3e

Ouvert en 1851, tout près des Folies Mayer, par André-Martin Pâris. Devint très vite le Concert du Géant a cause du goût prononcé de Pâris pour les géants évoquant l'argument : "Pour l'œil !" Aux Arts, en "usa" cinq en douze ans ! En 1858, e dernier en date, Brice, mesurait 2,20m. Pour les ouvriers et employés, le prix était abordable : 60 centimes, consommation comprise. L'incroyable Thérésa y parait à ses débuts en 1857.L'établissement passe au feu et est détruit en 1865.

Aujourd'hui : Place de la République ( Retour au plan de Paris)

Note : De nombreux théâtres situés sur le Boulevard du Crime (nom donné au Boulevard du Temple) ont été démolis, après 1861, lors de l'agrandissement de la Place de la République. Théâtre des Grands-Danseurs du Roi (devenu Théâtre de la Gaîté - voir ci-dessous) - Théâtre de l'Ambigu-Comique (devenu Folies Dramatiques - voir ci-dessous) - Théâtres des Associés - Théâtre des Variétés Amusantes - Théâtre des Délassements Comiques - Théâtre Lyrique (Théâtre Historique). Seul le Théâtre Dejazet a subsisté.


 

 
Concert des Bouffes du Nord
209 Rue du Faubourg Saint-Denis,10e

Même bâtiment que les Bouffes du Nord.

De 1917 à 1924


Concert des Décadents
16bis Rue Fontaine, 9e

Voir Duclerc
 


Concert des Mines
274 Rue du Faubourg Saint-Martin,10e
(angle Place de Stalingrad)




Concert du Chalet

84 Boulevard St Michel, 5e

De 1880 à 1900, une baraque sur le Boulevard Saint-Michel.
 

 
Concert du Cheval Blanc

13 Boulevard de Strasbourg,10e

Voir La Scala
 

 
Concert du Géant

Boulevard du Temple,3e

Voir Café'Concert du Géant
 


Le cinéma Le Chateau d'Eau en 1953


Concert du XIXe Siècle

61 Rue du Chateau d'Eau, 10e

Voir à Château d'Eau

  Concert du Gaulois
Boulevard de Strasbourg,10e

 

 
Concert du Temple
18 Rue du Faubourg du Temple, 11e

Cinéma (Le Consortium) en 1912, ouvre Concert du Temple, en 1922. Fermé, en
1930, pour redevenir un cinéma : Templia puis Action République, puis Théâtre Le Temple.

Aujourd'hui : théâtre (Retour au plan de Paris)


Concert du Vert-Galant
au bas du Pont-Neuf, 1er

au bas du Pont-Neuf

L'été, c'est ici que se transportent les artistes et le public des Folies Dauphine.



Concert du 20e Siècle
138 Bld de Ménilmontant, 20e

D'abord bal Aux Armes de France, vers 1827, il devient sous le Second Empire le Bal Graffard, puis en 1891 le XXe Siècle. En 1933, cessation du café-concert pour se reconvertir en... cinéma. Dans les années '50, il porte le nom de Miami et peu après 1960, il est transformé en garage.



Aujourd'hui : restaurant (Retour au plan de Paris)


Concert Lisbonne
75 Rue des Martyrs, 18e

En 1894, Maxime Lisbonne achète le Divan Japonais et le rebaptise Concert Lisbonne.

Voir Divan Japonais


Concert Mayol

10 Rue de l'Echiquier, 10e


Voir Mayol (Concert)



  Concert Omnibus
133 Avenue de Clichy, 18e

 


Concert Pacra
10 Boulevard Beaumarchais, 4e

D'abord Concert de l'Époque (1877), cette salle est transformée en théâtre, en 1905, à nouveau en music-hall, en 1908, sous le nom de Chansonia puis à la mort de son propriétaire, Ernest Pacra, renommée Concert-Pacra. En 1962, la salle devient le Théâtre du Marais puis Music-hall du Marais, pour, finalement, devenir un cinéma avant d'être démolie en 1972. Fut aussi Chansonia - Époque.


Aujourd'hui : commerce & appartements (Retour au plan de Paris)

 
Concert Parisien
37 Rue du Faubourg Saint-Denis,10e
et
10 Rue de l'Echiquier, 10e

Voir Mayol (Concert)
 


Concordia
8 Rue du Faubourg Saint-Martin,10e

Galerie Saint-Martin

Boutique devenue une brasserie puis, vers 1892, le Concert des Galeries Saint-Martin. Ferme en 1897 pour travaux de mise de sécurité et rouvre en 1898. Des transformation en 1900 en font le Concordia. En 1924, on y fait du théâtre - comédies, vaudevilles - pour revenir au concert en 1933 sous le nom de Studio de la Chanson Française [*], pour un an. En 1934, devient un cinéma qui ferme à la fin des années '80.

Aujourd'hui : commerce & bureaux (Retour au plan de Paris)

[*] Merci M. Bertrand Chaumelle pour ces précisions (03/09/2010), et à Claire Simon-Boidot pour la photo de gauche.






Conservatoire de Montmartre
108 Boulevard de Rochechouart, 18e

Dans les années 1860-1870, on assistait à des spectacles à la Corneille, qui succéda à la Morgue littéraire, puis la taverne franco-russe. Ensuite en 1894 Debière le propriétaire, qui avait installé des sculptures d'éléphants partout lui donna le nom de Cabaret des Eléphants. Xavier Privas honora de sa présence l'inauguration ce cabaret éléphantaisiste.en compagnie des chansonniers, de Trimouillat, Mlle Ritter, etc.. Eugène Lemercier déclama :

Une ballade à l'éléphant en gaité :
"Prince de la critique prompte,
A traiter l'Art comme un enfant,
Sarcey, que sans peur nul n'affronte,
Est bien plus lourd qu'un éléphant"

L'établissement n'eut que six mois d'existence, remplacé par celui de Léon de Bercy et Blédor : Le Cabaret du coup de gueule qui à la suite d'un accident, ferma ses portes pour laisser place au Conservatoire de Montmartre tenu par un chanteur Henri Martin qui avait transformé l'interieur avec un décor d'abbaye de Bénédictines de Montmartre. Henri Martin mort en 1899, la direction du Conservatoire fut confiée à madame Gabrielle Bassy qui prit comme associée, une certaine Gaminette qui donna son nom à l'endroit et en fit le Temple de lesbos, qui n'eut guère plus de succès, le tribadisme, n'attirait pas grand monde à cette époque, (Gaminette avait vingt ans d'avance sur la mode provoquée par le scandale de "la Garçonne"en 1922....,) c'est le chanteur Jean Chagot qui reprit le flambeau et engagea Yon Lug, puis Chagot repassa le bébé à Xavier Privas qui rebaptisa le Conservatoire en lui donnant le nom de Cabaret de la Veine

Aujourd'hui : commerce & appartements.



Cristal
9 Rue de la Fidelité, 10e

De 1911 à 1913
 


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