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Note : cette page et ses annexes seront amendées au fur et à mesure que ce site fera référence, notamment dans ses fiches biographiques, aux Cafés-Concerts et Music-halls. Nous ne pouvons que trop vous recommander de la consulter régulièrement.

Dans la liste qui suit, en rouge, les établissements qui ont gardé leur nom et (ou à peu près) leur vocation première.
En gris, les établissements dits "secondaires".

Note : en bas de page, on trouvera des liens vers d'autres photographies d'établissements, de programmes, d'affiches et vers une liste (non exhaustive) des établissements de province.


Un clic agrandit ou élargit la plupart des photos qui suivent.

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Familia
Ancien Moineau Parisien
277 Rue des Pyrenées, 20e

De 1911 à 1925
 

 
Familles
8 Rue de Ménilmontant, 20e

De 1901 à 1905
 

 
Fantaisies-Montparnasse
6 Rue de la Gaité, 14e

L'ancien Bock Colossal (sic), une brasserie à 6 billards, devient un café-concert en 1886, sous le nom de Concert Gangloff. En 1895, il est Fantaisies-Montparnasse. Après moultes péripéties, on en fait un cinéma, après 1914. En 1986, place au Théâtre Rive gauche.

Aujourd'hui : Théâtre Rive Gauche

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Fantaisies-Montrouge

70 Avenue d'Orléans, 14e
(Depuis 1948 Avenue du Général Leclerc)
Ancienne chapelle (une lyre remplace avantageusement la croix au sommet du pignon côté rue) qui devient à la fin du 19e siècle un théâtre de 1 000 places, avec balcon. En 1911, Grand Cinéma puis Théâtre de Montrouge, le théâtre y reprend ses droits en 1922. En 1932, le cinéma s'y installe pour de bon. En 1952, après démolition et une reconstruction "tout béton", on compte 1 200 places dont 500 au balcon. En 1971, le cinéma se divise en deux salles, puis en cinq en 1976.

Aujourd'hui : cinéma Mistral

 
Fantaisies-Nouvelles

32 Boulevard de Strasbourg,10e

Brasserie-concert ouverte en 1891, fermée et démolie, en 1901.

Aujourd'hui : appartements, commerce & bureaux

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Fantaisies-Parisiennes

28 Boulevard des Italiens, 2e

Inaugurée en 1864, cette salle de concert et d'exposition picturale prend le nom de Fantaisies Parisiennes, de 1865 à 1869. Reconstruites en 1875 sous le nom de Fantaisies Oller. Elle devient, en 1878, le Théâtre des Nouveautés et être définitivement démoli en 1911 dans le cadre du percement de la Rue des Italiens. Augustine Kaïser y chante, en 1877, "Les tripes à la mode de Caen"...

Aujourd'hui : Rue des Italiens

Note : L'actuel Théâtre des Nouveautés, inauguré en 1921, est sis 24, Boulevard Poissonnière, 9e


 
Fantaisies-Parisiennes

42 Rue de Rochechouart, 9e

Inaugurée en 1864, cette salle de concert et d'exposition picturale prend le nom de Fantaisies Parisiennes, de 1865 à 1869. Reconstruites en 1875 sous le nom de Fantaisies Oller. Elle devient, en 1878, le Théâtre des Nouveautés, en 1888, Le Pardès et être définitivement démoli en 1911 dans le cadre du percement de la Rue des Italiens. Augustine Kaïser y chante, en 1877, "Les tripes à la mode de Caen"...


Théâtre des Fantaisies-Parisiennes
25 Rue Fontaine, 9e

Petite salle de 250 places ouverte en décembre 1897, sous le nom de Champ-de-Foire, rebaptisées Senga, de 1915 à 1918 qui y programme Damia, Georgius, Gaby Montbreuse, puis Gaîty en 1920 pour y présenter la première revue nue de Paris. Cinéma lors de la Seconde Grande Guerre, l'établissement renaît en salle de spetacles, La Nouvelle Eve, en 1949, pour y présenter des revues.

Aujourd'hui : cabaret (La Nouvelle Eve)


Théâtre des Fantaisies-Parisiennes
25 Boulevard Beaumarchais, 9e

à l'angle du Boulevard Saint-Antoine (aujourd'hui Beaumarchais) et de la Rue du Pas-de-la-Mule, une première salle de 1 200 places est inaugurée en 1835 sous le nom de Théâtre de la Porte Saint-Antoine. Après une première saison bien prometteuse, les recettes baissent et les directions s'enchaînent jusqu'à la vente des murs et du privilège en 1842. En octobre,la salle est entièrement restaurée et agrandie et s'appelle Théâtre Beaumarchais : pièces en un ou deux actes, comédies en prose, drames et vaudevilles sans musiques nouvelles et faillite en 1843. Réouverture en 1844, nouveau directeur en 1848 et encore en 1849. Rénovation complète en 1852 et nouveau propriétaire en 1856 avec autorisation de faire représenter des pièces avec musiques nouvelles. Bail non renouvelé en 1864. Changement de direction et reconstruction complète assortis d'une inauguration le 1er décembre 1864. Nouveau directeur en 1874 et rénovation en théâtre lyrique sous le nom de Fantaisies-Parisiennes, à partir d'août 1878. Départ du directeur en mai 1880. Redevient Théâtre Beaumarchais avec succession de directeurs et résultats moins heureux. Fermeture en juin 1887. 1892, vente et démolition dès le mois de juin.

Aujourd'hui : immeuble résidentiel et commerces

  Fantaisies Saint-Martin
48 Rue du Faubourg Saint-Martin,10e

Voir Casino Saint-Martin
 


Fantasio

96 Boulevard Barbès,18e

Ouverte en 1910, cette salle de 1 300 places devient un cinéma en 1935. Elle est démolie en 1964.

Aujourd'hui : commerce & bureaux

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La Fauvette
96 Boulevard Barbès,18e

Voir Éden des Gobelins

Aujourd'hui : cinéma

 
Fifi Jaune d'Œuf
49 Rue des Petits Champs, 1er

Ouvert en novembre 1946 par Pierre Dudan sous le nom d'une de ses plus célèbres chansons ! Au premier étage, on y mangeait la fondue au fromage, la spécialité maison de Dudan l'Helvète ! Devint vite nommé Chez Pierre Dudan
En bas, débutait Francis Marc (Nathan Korb, futur Francis Lemarque). A la fin de l'été 1948, la saison terminée, Dudan vend son cabaret à André Pasdoc qui le rebaptisera l'Échanson.

Aujourd'hui : Bistro café


Folies-Belleville

8 Rue de Belleville, 20e
Autour de 1790 ouvre sous le nom de Vielleuse. Située à l'époque en dehors des limites de la ville, cette salle, à côté de l'emplacement d'un café-concert connu comme Le Grand Saint Martin, ouvre ses porte en 1872. On y donne des vaudevilles et des opérettes et, de 1903 jusqu'à la Première Guerre Mondiale, des pièces de théâtre populaires. En 1915, les Folies-Belleville deviennent un café-concert de premier plan qui présente des tours de chant jusqu'en 1947. Transformée en cinéma, en 1949, l'endroit est fermé en 1975 et démoli à la fin des années 80.

Aujourd'hui : commerce

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Folies-Bergère

32 Rue Richer, 9e

Ouvertes Folies Trévise, en 1869, et devenues Folies Bergère, en 1872.
Cette salle ne se transforme pas en salle de grandes revues avant 1902 et ce n'est qu'en 1918, sous la direction de Paul Derval qu'elle a l'image de marque qu'on lui connaît.

Note : Bergère s'écrit au singulier car ce nom fait référence au quartier (rue et cité Bergère) dont l'origine date de 1652 d'un certain Jean Bergier, maître teinturier, à qui l'Hôtel-Dieu avait donné à bail une terre à cultiver. Les premières constructions n'y apparaitront qu'en 1738.

Voir au complet ici

Pour plus de renseignements sur la période 1901 - 1905 - Voir ici.


Aujourd'hui : salle de spectacles

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Folies Cluny (Concert des)

49 Rue des Petits Champs, 1er

De 1885 à 1900. "Au fond se trouvait une estrade sur laquelle six personnes venaient chanter à tour de rôle toutes les dix minutes. Les gens du quartier l'appelaient prosaïquement, Concert des douze fesses (sic), un mot à faire tresaillir d'aise M. Zola." in La Gazette Lyrique - 7 mai 1881.
 

 
Folies Dauphine

Rue André Mazet, 6e
De 1850 à 1866. Le concert et son public, se transportent l'été au Concert du Vert-Galant .
 

  Folies de Lyon
18 Rue de Lyon, 12e

De 1867 à 1913
 


Folies Dramatiques

Boulevard du Temple, 3e
Ancien Théâtre de l'Ambigu Comique, Boulevard du Temple, 3e qui prend le nom de Folies Dramatiques en 1832 et déménage en 1862 au n° 44, Rue de Bondy, 10e (Actuel n° 40, Rue René Boulanger)

Voir une gravure des Folies Dramatiques, Faubourg du Temple

D'autres informations sur l'Annuaire des artistes (1893).

Aujourd'hui : hôtel


Note : De nombreux théâtres situés sur le Boulevard du Crime (nom donné au Boulevard du Temple) ont été démolis, après 1861, lors de l'agrandissement de la Place de la République. Théâtre des Grands-Danseurs du Roi (devenu Théâtre de la Gaîté - voir ci-dessous) - Théâtre de l'Ambigu-Comique (devenu Folies Dramatiques - voir ci-dessous) - Théâtres des Associés - Théâtre des Variétés Amusantes - Théâtre des Délassements Comiques - Théâtre Lyrique (Théâtre Historique). Seul le Théâtre Dejazet a subsisté.

  Folies du Gros-Caillou
21 Rue Duvivier, 7e


Voir Tivoli Folies du Gros-Caillou
 

Folies du Temple
49 Rue de Bretagne, 3e

Voir Éden du Temple
 

  Folies Javel
109bis Rue Saint-Charles, 10e

De 1900 à 1905
 


Folies Marigny

Carré Marigny, 8e
(angle des Champs-Élysées)


Château d'Enfer, en 1848, Offenbach y installe ses Bouffes d'été, en 1855, à l'occasion de l'Exposition universelle (la même année). Devient Théâtre Deburau, en 1859, dirigé par le fils du célèbre mime puis par Céleste Mogador pour devenir Folies Marigny, en 1865, et dirigé par M. et Mme Montrouge. Démoli en 1881, pour devenir Le Panorama, en 1883 où l'on y présente des dioramas. Transformé en théâtre en rotonde, en 1894, il prend le nom de Théâtre Marigny. Changement de direction, en 1910, grands succès, agrandissement et modernisation en 1925. Et puis, Léon Volterra, suivi de son épouse Simone, puis Jean-Louis Barrault, puis Robert Hossein...

Aujourd'hui : Théâtre Marigny


Folies Mayer
41 Boulevard du Temple, 3e

Seul établissement parmi les théâtres du boulevard du Temple n'ayant pas été impacté par le percement de la place du Château-d'Eau lorsqu'elle devint la place de la République en 1862. Un ancien jeu de paume transformé en établissement de bains. Désaffecté puis loué en 1851 par le chansonnier Joseph-Simon Mayer pour y aménager un café'concert baptisé Folies-Mayer.Joseph Darcier s' y produit. En 1853, Hervé obtient d'exploiter la salle qui prend le nom de Folies-Concertantes en 1854. On y donne un genre qui va donner naissance à l'opérette. Hervé va y présenter des œuvrettes de sa composition (scènes comiques à deux personnages, chansonnettes, etc.) avec le fantaisiste Joseph Kelm (beau-frère de Mayer), mais aussi des pantomimes de Paul Legrand venu des Funambules. En 1859, L'ancien directeur de l'Odéon, ayant racheté les murs, la salle désormais dotée de 850 places rouvre le 21 octobre 1854 après une restauration totale , sous le nom de Folies-Nouvelles. Virginie Dejazet en obtient la direction. Elle lui laissera son nom !


Aujourd'hui : Théâtre Déjazet

 
Folies Montholon
7 Rue de Rochechouart, 9e
Ex Tertulia, ainsi nommées en 1873, moitié théatre, moitié concert qui cumula les échecs pour finir église catholique gallicane du père Hyacinthe Loysson.

Voir La Tertulia
 

  Folies Montmartroises
94 Rue Lamarck,18e

De 1913 à 1924

 


Folies Parisiennes
29 Rue de Flandre, 19e
(Depuis 1994 110 Avenue de Flandre)


Créées en 1885, suite aux difficultés du Théâtre de la Villette, elles restent au concert, jusqu'à ce que le cinéma s'y installe en 1922, sous le nom de Flandre Palace. En 1923, elles reprennent leur nom de Folies Parisiennes pour tenter de retourner au music-hall. Sans succès. En 1928, elles redeviennent le Flandre Palace, puis, en 1956, l'Aube de l'Islam pour finalement être rasées en 1960.

Aujourd'hui : Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse

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Folies Rambuteau
18 Rue Rambuteau, 3e

Inaugurées en 1879, changent de propriétaire et de nom - Théâtre de la révolution Française - en 1886. Fermées et démolies en 1887.

Aujourd'hui : commerce & appartements (Retour au plan de Paris)

 

    Folie-Richelieu

    Entre 18 et 38 Rue de Clichy, 9e

    De 1894 â 1903.Construit en 1730, là où l’on voyait des prés et des arbres, un site est aménagé pour les distractions du duc de Richelieu. Ses jardins s'étendent jusqu'à la rue Blanche. Une seconde entrée est pratiquée au  27 de la rue de Clichy. Fréquentée ensuite plus démocratiquement, la Folie Richelieu devient un lieu de spectacles jusqu’en 1811. Elle est remplacée par le Tivoli, un très vaste parc d’attractions animé par un l'artificier Ruggieri. En 1880, une partie de l'établissement est aménagée en salle de spectacles : le Palace-Théâtre. La patinoire, dont l'accès se fait désormais par la rue Blanche, est à son tour démolie pour faire place au Nouveau-Théâtre, futur Théâtre de Paris.

    Un immense hall est construit sur le site. Diverses distractions y sont proposées, dont une patinoire, qui recueille un grand succès. En 1880, sur une partie de la patinoire, on construit le Palace théâtre. On s’y promène dans un décor très Belle Epoque et on suit des attractions sur un grand podium.
 

 

    Folies Saint-Antoine
    207 Rue du Faubourg Saint-Antoine, 12e

    De 1894 â 1903
 

 

    Folies Saint-Martin
    64 Rue du Faubourg Saint-Martin,10e

    Voir Harmonie
 

 
Folies Voltaire
43 Rue Godefroy Cavaignac, 11e

Voir Artistic
 

 
    Folies Wagram
    35 Avenue de Wagram, 17e

Voir Étoile
 

  Fourche
13 Avenue de Saint-Ouen, 17e

De 1896 à 1899
 


La Fourmi
18 Boulevard Barbès, 18e

Bal du Grand Turc, en 1806, devenu La Fourmi, en 1894, sous la concession de Zulma Bouffar. Sera démoli en 1930 pour laisser la place à un immeuble d'habitation construit par Lévitan pour loger le personnel des ses galeries Barbès.

Aujourd'hui : commerce & appartements (Retour au plan de Paris)


    La Fourmi 2
    114 Boulevard de Rochechouart,18e
    (Aujourd'hui 120 Boulevard de Rochechouart)

En 1927, à l'occasion de travaux à La Cigale, on construit cette petite salle (600 places) pour en faire un théâtre d'art. Mais il est acheté, en 1930, avec le projet de faire revivre La Fourmi (l'autre, celle du Boulevard Barbès, qui vient de fermer). Son heure de gloire lui vint du "crochet", ce concours de chant pour amateurs qu'André Pasdoc remporta, en 1931, avec sa chanson "Le cocher de la troïka" qui lança sa carrière. Fermeture en 1933, puis en mars, Studio-La Fourmi, un cinéma rebaptisé au bout de quelques années le Montmartre-Ciné. Fermeture définitive en octobre 1986.

Aujourd'hui : La Boule Noire (salle de spectacles)

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    Théâtre des Funambules
    18 Rue Saint Lazare, 9e
Ex Théâtre d'Application, plus connu sous le nom de La Bodinière, ex Théâtre des Arts, ex Théâtre d'Art international, ex Nouvelle-Comédie, ex Théâtre Mévisto qui ferme définitivement en 1909.


Voir Bodinière
 


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