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Amiati

Mlle Chretienno

Georges Thill

Germaine Montéro

Alsace et Lorraine

1871

hanson créée par Peschard en 1871, reprise la même année à l'Eldorado par Mlle Chrétienno (voir à Amiati), puis par Gauthier aux Ambassadeurs et finalement Amiati.

Paroles de Gaston Villemer et de Henri Nazet - Musique de Ben Tayoux

Éditeur : Tralin / Éveillard et Jacquot

Premier enregistrement, selon Martin Pénet (Mémoire de la chanson - Omnibus, France Culture) en 1899 par Henri Thomas. - Martin Pénet signale également Georges Thill en 1939 et Germaine Montéro en 1960.

A noter : le thème récurrent du "Clairon", chanté également par Amiati, est emprunté à cette partition et a inspiré l'introduction de la chanson "La guerre de 14-18" créee par Georges Brassens en 1962..


Paroles

France à bientôt ! car la sainte espérance
Emplit nos cœurs en te disant : adieu.
En attendant l'heure de la délivrance,
Pour l'avenir... Nous allons prier Dieu.
Nos monuments où flottent leur bannière
Semble porter le deuil de ton drapeau.
France entends-tu la dernière prière
De tes enfants couchés dans leurs tombeaux ?

Refrain [*]
Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine
Et, malgré vous, nous resterons Français
Vous avez pu germaniser la plaine
Mais notre cœur vous ne l'aurez jamais

Eh quoi ! nos fils quitteraient leur chaumière
Et s'en iraient grossir vos régiments !
Pour égorger la France, notre mère,
Vous armeriez le bras de ses enfants !
C'est contre vous qu'elles leur serviront
Le jour où, las de voir couler nos larmes
Pour nous venger leurs bras se lèveront.

au Refrain

Ah ! jusqu'au jour où, drapeau tricolore,
Tu flotteras sur nos murs exilés,
Frères, étouffons la haine qui dévore
Et fait bondir nos cœurs inconsolés.
Mais le grand jour où la France meurtrie
Reformera ses nouveaux bataillons,
Au cri sauveur jeté par la patrie,
Hommes enfants, femmes, nous répondrons.

au Refrain


[*] On entend également chanter le refrain comme suit :


Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine
Car notre cœur sera toujours français
Vous aurez beau germaniser la plaine
Mais notre cœur sera toujours français !



Ajout du 8 avril 2013

Monsieur Paul De Corte de Bruges (Belgique) nous envoie ce petit format original. "Remarquez... disait-il dans son message... le drapeau nazi foulé aux pieds par les deux dames".

A priori, une ré?dition datant de la Seconde Grande Guerre...

Merci Monsieur De Corte.