ANNEXE RELATIVE AUX COPYRIGHTS DES ENREGITREMENTS SONORES
(en réponse aux esprits chagrins qui nous reprochent d'utiliser des repiquages récents sur notre site.)
n sait que, même en France, on peut diffuser, restaurer, publier tout enregistrement sonore à partir d'un disque ou d'un cylindre d'origine à condition qu'il ait au moins cinquante ans.
Voici la représentation graphique de quatre enregistrements distincts dont deux ont été distribués commercialement, le premier, en 1993, chez un producteur qui se spécialise dans les "Grandes anthologies" et le deuxième, en 1996, chez un autre qui vend plutôt des coffrets "50, 100, succès inoubliables".
Pour entendre un court extrait :
Pour entendre un court extrait :
Pour entendre un court extrait :
Pour entendre un court extrait :
Si visuellement vous pouvez voir une différence entre les deux premiers, considérez-vous très perspicace car personne n'a pu, jusqu'à ce jour, en déceler une. La troisième courbe provient d'un enregistrement que nous avons copié directement d'un Parlophone d'époque (1932) tandis que la quatrième est celle de la restauration, en amateur, que nous en avons faite : supression de deux fâcheux "clics" et aténuation du bruit de fond. - C'est celui que nous publions en nos pages sur Mayol (voir à "Lilas blanc" - Version de 1932).
Peut-être aurait-il fallu ne pas toucher au troisième enregistrement pour éviter de nous faire dire que nous copions tous les enregistrements commerciaux qui nous tombent sous la main car, avec encore un peu de travail, on aurait pu le confondre avec les deux premiers mais qu'en est-il au juste de cet emprunt manifeste d'un distributeur à l'autre ?
C'est en vérifiant depuis quelque temps l'authenticité des enregistrements que nous diffusons que nous nous sommes aperçus de ces - comment dirions-nous ? - étranges ressemblances. En voici un autre exemple :
"On m'suit" avec Jean Gabin et Mistinguett, un enregistrement Odéon de 1928 retrouvés "restaurés" chez trois éditeurs différents :
Le premier sur un disque 33 T paru en 1976
Le deuxième sur un CD paru en 1993
Le troisième sur un autre CD paru en 1998
Et nous avons trouvé pire : un CD entier d'un interprète des années dix et vingt, littéralement en provenance d'un autre paru deux ans auparavant, contenant les mêmes titres mais dans un ordre différent, à peine déguisés (on a tout simplement réduit la vitesse - entre deux et trois pourcent - et, en partie, fait disparaître, maladroitement d'ailleurs, le bruit de fond). - Le problème, c'est que là, on en fait le commerce alors que nous, non.
Quoiqu'il en soit, n'ayant pas accès à toutes les marques de disques fabriqués en France ou, depuis quelque temps, dans la "Communauté européenne", et n'ayant pas les moyens ni l'envie de racheter six fois "Couchés dans le foin" interprété par Pills et Tabet, que nos lecteurs nous pardonnent si, dans les enregistrements que nous citons, se sont glissés des restaurations commerciales peu nombreuses, semble-t-il, car vous trouverez, que pour un disque que nous republions, au moins deux ne sont que cités.
Et tandis que nous sommes là, excusez nos maladresses dans les restaurations que nous avons effectuées.
Mais puisque nous parlons de restauration, rendons hommage à Lionel Risler de la firme Sofreson dont les services sont retenus par les éditeurs sérieux. Son travail est remarquable. - écoutez, par exemple, ce court extrait paru dans un récent coffret d'enregistrements de Fernandel (Nocturne, n° BDV 0163) :
Vous avez bien lu : cet enregistrement aura bientôt soixante-dix-sept ans. Inutile de préciser que bien des enregistrements effectués de nos jours n'ont pas cette qualité. - Alors : si vous voyez le nom de Risler ou de Sofreson sur un CD, achetez sans crainte.