BIO-EXPRESS


A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W XYZ


(Cliquer sur l'index pour changer de page)


X Y Z


es informations dont nous disposons sont quelques fois très succintes et ne nous permettent pas vraiment de réaliser une fiche biographique conventionnelle, ou alors, il s'agit de quelqu'un ayant eu un rapport épisodique à la chanson. Aussi, nous ajoutons cette série de pages (en ordre alphabétique) pour diffuser les quelques renseignements que nous possédons sur les personnages ne faisant pas l'objet d'une Fiche biographique...


 

Yma, Yvonne

Yvonne Adrienne Petit, dite Yvonne Yma ou Ima, née le 5 mars 1887 à Paris, 10e était une comédienne et chanteuse d'opérettes. A partir de 1921, elle est directrice de la revue Paris qui Chante et en sera propriétaire en janvier 1933. Elle décède le 11 février 1959, chez elle, 6, Rue Juliette-Lamber à Paris, 17e.













Yon Lug par H.P. Gassier

 Yon-Lug

Yon-Lug ("Yon" pour "Lyon" et "Lug" pour "Lugdunum", c’est-à-dire "Lyon") est né Constant Jacquet à Oullins, en banlieue de Lyon, le 4 octobre 1864 pour adopter ce pseudonyme, en 1891, à la demande plus ou moins explicite de François Jacquet, natif lui aussi de Lyon, futur propriétaire du Cabaret des Quat’z Arts, à Montmartre, qui, lui, avait adopté celui de François Trombert.

Voilà pour la petite histoire de son nom.

Destiné à l’architecture, il devint, forcément, sociétaire de l'Alliance Lyrique Lyonnaise afin de chanter dans divers petits établissements de la région, avant de se joindre à une troupe foraine (à titre de dompteur d’ours…) où, retrouvé par la police, il est forcé de retourner à la maison de ses parents (il n’a, alors, que seize ou dix-sept ans) pour, finalement, vers sa vingt-cinquième année rejoindre la troupe du Lyon-d’Or que dirige Trombert en… imitateur de clarinette, ou chanteur d’idioties, ou de satires telles que "La ballade des agents", une de ses premières compositions :

Deux agents étant de service 
Se baladaient nonchalamment
L'un s'app'lait du doux nom d'Sulpice
L'autre Bastien tout simplement.
Tout à coup entendant dans l'ombre
Crier au s'cours, à l'assassin
Les agents n'étant pas en nombre
S'cachèr'nt dans l'coin d'un magasin.
Faut pas s'fair' de bile pour garder la ville
Quand on peut risquer de s'faire attaquer.
Citoyens, la Polic' veille,
Dormez bien sur chaque oreille.

Refrain
Les agents sont de brav's gens
Qui s'baladent, qui s'baladent
Les agents sont de brav's gens
Qui s'baladent tout le temps.
(bis)

Après quelques mois de cette palpitante aventure, il se rend à Grenoble pour présenter son ou ses numéro(s) au Casino local avant de monter à Paris, en 1893 rejoindre, à nouveau Trombert, mais cette-fois-là au Cabaret des Quat’z Arts où il reste cinq ans à monter plusieurs revues en collaboration avec Sécot (Jules Gaston Costé, dit Sécot, un fonctionnaire-rimeur – 1857-1901) : Pour faire chanter (1894), Pour avoir du Son, Pour éviter la Peste (1896), etc.

Après être rentré au Conservatoire de Montmartre en 1898, il chante en même temps au Moulin-Rouge, derrière Marcel Legay, dont il parodie les chansons, tout en créant, au Conservatoire, le Conseil des Ministrels, en collaboration avec Fraigneau (1898).

De là, on le retrouve un peu partout : à Berck-sur-Mer, dans une revue qui s’intitule Ah ! Berck alors ! en collaboration avec Paul Daubry, au Chien-Noir, au Carillon, à Pompadour, à la Guinguette-Fleurie, aux Noctambules, au Vieux-Paris (Exposition de 1900), au Grillon où il s’est transformé en régisseur pour faire représenter Le Roi Ménélancolik, négugus des Abyssinthes, en collaboration avec Numa Blès.

Chantant souvent dans des cages où se trouvent des bêtes fauves (sic), il amuse la galerie, comptant parmi ses succès des choses comme : "Ave, pavé, pavé, Maria", "La vengeance du Bourgeois", "Les Marguilliers de la Cloche de bois", "Montmartre est la Moitié du Monde", "Le Premier Tanneur de France", "Pour faire des Gosses", "Les Palmes académique", "La Guillotine", "La Marche des Douaniers", "Sonneries", "Les Accidents de Chemin de fer", y compris un de ses grands succès qui raconte une aventure "rouge",celle d’un anarchiste qui, ayant trop bu, part à la recherche de sang, allant d’établissements en établissements (Bureau de tabac, lupanar…) avant de se retrouver dans un commissiarat et… une pharmacie. La chanson s’appelle "Les lanternes" et se termine par :

Faut prendr' gard' aux lanternes
Qu'on trouv' sur son chemin,
Faut prendr' gard' aux lanternes:
Ça mèn' chez l' pharmacien !

Un Georgius avant la lettre ?

A présent, nous vous proposons la biographie écrite par Léon de Bercy dans Montmartre et ses chansons, Paris 1902 :

Yon Lug.Ces deux monosyllabes ? l'allure armoricaine laisseraient supposer que celui qui les a choisis pour pseudonyme est ; né sur les côtes de Bretagne. Il n'en est rien.

Yon Lug est originaire d'Oullins (Rhône), où il naquit le 4 octobre 1864, d'une famille Jacquet, qui le prénomma Constant, l'envoya à l'école, lui fit apprendre le dessin et le voua à l'architecture. A seize ans, le jeune Jacquet est déjà sociétaire de l'Alliance lyrique Lyonnaise. Il fait ensuite partie du Caveau Lyonnais, des Baculots, de l'Athénée, du Biniou, du Cocon ; en un mot, de tous les petits cénacles de la patrie de Pierre Dupont. Il remporte le prix de modelage ? l'école la Martinière.

En 1888, à la "vogue", il s'éprend des charmes d'une artiste foraine appartenant à une troupe de romanichels. Il se déclare, et sa passion lui vaut, de la part du père de la donzelle, un violent coup de couteau qui lui entaille... la redingote. Mais l'amour, plus fort que la raison, ramène le soupirant à la baraque. Le père farouche surgit à nouveau, mais cette fois en négociateur : puisque Jacquet aime sa fille, qu'il entre dans la troupe comme artiste ; on ne lui demandera que cinq francs par jour pour sa nourriture. Le jeune architecte accepte ce singulier marché et, la vogue terminée, il quitte Lyon ? la suite des bohémiens, sans m?me prendre le soin de changer sa redingote et son chapeau haut de forme contre des effets plus commodes. Et le voilà qui apprend à faire le saut périlleux, ? marcher sur la corde raide et ? présenter un ours dressé en liberté. Ses ?beaux-parents? ne se souciant pas de lui payer un maillot et des trousses, c'est en tenue de ville qu'il exécute ses acrobaties ; et comme il a un paletot et qu'il ?représente?, on lui donne également la charge de visiter les commissaires de police et les maires aux fins d'obtenir les permissions sans quoi ne peut- il donner le spectacle. La rouée petite commère, qui est devenue sa ma?tresse, lui en fait voir de toutes les couleurs et les parents d'icelle, qui ne ménagent pas les bourrades, le contraignent aux pires corvées. Mais il vit en bonne intelligence avec son plantigrade qu'il étrille, soigne, caresse et g?te. En reconnaissance de tant d'attentions, le bon ours prend un jour la défense de son montreur contre les bohémiens, qui, dans une violente dispute, s'appr?taient ? ?faire son affaire?? leur pensionnaire, dont les ressources étaient épuisées.

Cependant, inquiets de sa disparition, ses parents, braves ouvriers, qui avaient réussi ? l'élever au prix de mille sacrifices, s'adressent ? la police ; et les gendarmes de Saône-et-Loire arr?tent un jour le fugitif qui, sans argent ni papiers, est inculpé de vagabondage. L'ours, que les pandores ont attaché ? un arbre, brise sa cha?ne et arrache, en défendant son dompteur, un pan de la tunique de l'un d'eux. Notre ?vagabond? est incarcéré, puis il compara?t devant le maire de l'endroit, ? qui il fait le récit de son odyssée. Le magistrat le retient ? d?ner et, en échange de quelques chansons, lui laisse embrasser sa fille et lui donne l'argent nécessaire ? son voyage. Mais la prochaine station de chemin de fer est très éloignée, et le délinquant y est conduit entre deux gendarmes de brigade en brigade.

De retour au bercail, il est vertement sermonné et reprend ses règles et ses compas pour ne plus les abandonner qu'en 1891, lors du passage ? Lyon de la tournée du Lyon-d'Or que dirigeait Trombert. Il se joint ? elle et prend pour pseudonyme Yon Lug : Yon valant Lyon dans la prononciation locale, et Lug première syllabe du Lugdunum latin. Il reste trois mois avec cette tournée, chantant la Ballade des Agents, cette innocente satire devenue si rapidement populaire et ? laquelle font si souvent allusion les chroniqueurs ; Idioties, o? il fait en ritournelle une étonnante imitation de clarinette ; Pauv' Populo! lamente comique d'une profonde philosophie ; les Tonneaux, etc., etc. Il fait ensuite une station prolongée au Casino de Grenoble ; puis, sur l'invitation de Trombert, il vient ? Paris en 1892 et entre aux Quat'-z-Arts, o? il reste cinq ans. Il y fait représenter plusieurs revues en collaboration avec Sécot : Pour faire chanter (1894), Pour avoir du Son ? allusion ? la Savoyarde (1895), Pour éviter la Peste (1896). Il entre au Conservatoire de Montmartre en 1897, et chante en m?me temps au Moulin-Rouge, derrière Marcel Legay, dont il parodie les chansons. Il donne au Conservatoire de Montmartre le Conseil des Ministrels, en collaboration avec Fraigneau (1898). On y applaudit tout spécialement ce refrain, sur la méthode du docteur Schenk :

Pour avoir un' fille,
N' mangez qu' des anguilles ;
Pour faire un gar?on, Mangez beaucoup de saucisson ;
Pour un phénomène, C'est l' lapin... d' garenne...
Mangez d' tous les plats,
Et vous aurez des Auvergnats !

Vers la m?me époque, il donne ? Berck-sur-Mer une revue de saison : Ah ! Berck ! alors ! en collaboration avec Paul Daubry. Entre temps, il chante au Chien-Noir, au Carillon, ? Pompadour, ? la Guinguette-Fleurie, aux Noctambules, au Vieux-Paris (Exposition de 1900), o? il se montre en dompteur d'ours et fait danser l'animal au rythme de ses couplets, et au Grillon, dont il est actuellement régisseur et o? il a fait représenter le Roi Ménélancolik, négugus des Abyssinthes, en collaboration avec Numa Blès.

Lors de la vachalcade, Yon Lug fit sensation. Mon confrère Auguste Montfort rappelle la chose en ces termes dans le Tocsin de Montmartre des 10-16 février 1901 :

"Cinq ans déj? passés !... Mais o? sont les vieilles lunes ? o? sont les vaches d'antan ? "

En ce temps-l?, ? travers les rues de Montmartre, la vachalcade déroulait le pittoresque de son cortège symbolique. Les poètes, les artistes, les chercheurs d'idéal narguaient joyeusement leur compagne accoutumée, la vache familière aux flasques mamelles que n'emplit jamais la sollicitude un sacré coeur de Jésus. Dans cette procession aux images parlantes, un homme singulier attirait les regards. De longs cheveux qu'auréolait un cercle de cuivre et une barbe hirsute en encadraient le visage de Christ plébéien, un visage indifférent et résigné. Mélancolique, l'homme guidait un ours mélancolique. Il marchait derrière une piteuse roulotte que tra?nait une haridelle maigre, exténuée. A toutes les ouvertures de ce char de misère, de nombreux enfants m?laient leurs cheveux embroussaillés et leurs frimousses barbouillées. En grosses lettres, sur la roulotte, se détachait l'inscription suivante : Famille du poète Yon Lug. ?

Il y a quelques années, pendant la fête de Montmartre, il chanta dans une des cages de la ménagerie Adrien Pezon, entre le lion Dartagnan et la lionne Mylady, tenant la scène ? si on peut dire ? dix-sept minutes, tandis que les fauves travaillaient autour de lui. Cet exploit fut également accompli à Montmartre par le chansonnier Jihel et par Maxime Lisbonne dans les cages du dompteur Juliano.

Outre les chansons que j'ai déjà citées, Yon Lug compte au nombre de ses succès Ave, pavé, pavé, Maria, la Vengeance du Bourgeois, les Marguilliers de la Cloche de bois, Montmartre est la Moitié du Monde, le Premier Tanneur de France, Pour faire des Gosses, les Palmes académiques (qu'il ne veut pas demander), la Guillotine, la Marche des Douaniers, Sonneries, les Accidents de Chemin de fer, etc., etc.

LES LANTERNES

Aventure rouge.
Une nuit, un anarchiste
Qu'était ouvrier fumiste
Avait bu p't'?tre un peu trop,
C ' qui fait qu'il était poivrot.
II disait dans sa so?l'rie :
?Du sang ! plus de bourgeoisie !
?Faut qu'on pend' les proprios
?Aux gaz qu'éclair' les prolos!?

Lorsqu'il vit un' lanterne
Roug' comin' de l'incarnat,
Lorsqu'il vit un lanterne...
C'était l' bureau d' tabac !

Il entre sans crier gare,
Achète un très beau cigare ;
Puis il sort?t en pensant
Qu'il avait un peu trop d' sang :
?Si j' rentrais dans cett' boutique
?Qu'on nomme Thé?tr' mécanique ?
?Mais non, faut s' faire une raison :
?On ' prendrait pour un patron !?

Lorsqu'il vit un' lanterne
Roug' comm' un nez d' pochard,
Lorsqu'il vit un' lanterne...
C'était le lupanar !

Bref il y rentre quand m?me,
C'est un' excus' quand on aime.
Mais il y fit tant d' potin,
Qu'arrive un immens' gardien,
Qui délicat'ment l'accoste
Et tout droit l'emmèn' au poste.
En route, il disait : ?Nom d' Dieu !
?Faut prendr' tout 1' mond', pas d' milieu !?

Lorsqu'il vit un' lanterne
Roug' comm' des coqu'licots,
Lorsqu'il vit un' lanterne...
C'était l' post' des sergots !

Fallut passer la nuit blanche,
Cinq cents minut's sur la planche ;
Puis il sortit le matin,
Pas très content, c'est certain.
Huit jours après, en ballade,
Il se sentit très malade : Cré nom d' Dieu! le v'l? pincé
V'l? c' que c'est que d' trop nocer !

Lorsqu'il vit un' lanterne
Roug' comme du carmin,
Lorsqu'il vit un' lanterne...
C'était le pharmacien !

Il y rentre et le consulte
Pour la maladie occulte ;
Il prit quelques bains de son,
Cinquièm' lantern', quel guignon !...
La moral' de cett' romance,
C'est qu'en pareill' circonstance,
Anarchiste ou pas du tout,
Faut pas aimer étant saoul.

Faut prendr' gard' aux lanternes
Qu'on trouv' sur son chemin,
Faut prendr' gard' aux lanternes :
?a mèn' chez l' pharmacien !

Si la chanson de Yon Lug est parfois négligée dans sa forme et présente un intérêt relatif ? la lecture, elle, est toujours amusante à entendre ; et la musique que compose ou emprunte son auteur ajoute une note drôle, accentuée encore par le flegme qu'il apporte à l'interprétation.


Yon-Lug est décédé à l’hospice de Brévannes (Limeil-Brévannes) en 1921 non sans avoir laissé son nom à une rue de Pierre-Bénite, une commune adjcacente à celle de sa naissance.



 Yvonneck

Arthur Victor Jullion, dit Yvonneck naît à Nantes (44 - Loire inférieure, aujourd'hui 44 - Loire-Atlantique) le 26 février 1874.

Il arrive à Paris en 1902 après son service militaire où il fit la campagne de Madagascar, il porte le costume regional breton et interprète des airs traditionnels et des chansons de Bretagne. Surnommé le barde breton, il devient acteur en 1924.

Atteind d'une maladie invalidante et paralysante, il se jette du haut de son sixième étage, rue de l'Aqueduc, Paris 10e, le 16 avril 1929 (Maurice Hamel Les survivants du Caf' Conc' - 1934)

Photos extraites de Paris qui Chante n° 127 du 25 juin 1905.







(photo en provenance du site Reynaldo Hahn)



 Zamacoïs, Miguel

Fils d'un peintre espagnol (Edouardo Zamacoïs, 1841-1871), peintre lui-même, élève de Gérome (Jean-Léon, 1824-1904), bachelier ès lettres, Miguel-Luis-Pascual de Zamacoïs abandonna un jour la peinture pour passer du côté de l'écriture, d'abord fantaisiste, notamment au Chat-Noir, du début de 1895 jusqu'à la mi-96.

Il devint, par la suite, journaliste (le Gaulois, le Figaro...), illustrateur, revuïste (Concert-Européen), romancier, livrettiste, auteur de chansons, dramaturge (une douzaine de pièces de théâtre dont les Bouffons créée par Sarah Berhardt) tout en publiant régulièrement de la poésie.

À son crédit :.

Une vingtaine de volumes en tous genres dont des souvenirs qui parurent après sa mort (Pinceaux et stylos - 1948).

Autant de pièces de théâtre - la plupart en vers (sic) - dont L'homme aux dix femmes, une comédie qui fut jouée - tant qu'à y être - au Théâtre Antoine.

Côté livret, on lui doit, entre autres, une adaptation en vers de la comédie de Shakespeare, Le Marchand de Venise, un opéra en 3 actes et 5 tableaux, musique de Reynaldo Hahn, créé au Théâtre national de l'Opéra, à Paris, le 29 mars 1935, direction Philippe Gaubert (*).

On lui doit particulièrement un chant héroïque, "La Française", mis en musique par Camille Saint-Saens.

Et qui croyez-vous a composé le célèbre monologue créé par Fernandel et qui porte tout simplement le titre de L'accent...

Miguel Zamacoïs est né à Louveciennes (78 - Seine-et-Oise - aujourd'hui 78 - Les Yvelines), le 8 septembre 1866 et est décédé à Paris 17e le 22 mai 1955.

(*) Le site Musimem mentionne que cette œuvre, peu jouée, a été reprise avec un immense succès, en 1996, à Portland, USA, sous la direction de Marc Trautmann, avec Alain Fondarie dans le rôle de Shylock.

Selon Léon de Bercy dans Montmartre et ses chansons, Paris 1902 :

Fils d'un peintre espagnol, peintre lui-même, élève de Gérome, bachelier ès lettres, Miguel-Luis-Pascual de Zamacoïs abandonna un jour la palette pour la lyre, qu'il vint pincer en fantaisiste au Chat-Noir (1895-1896). Collabora à diverses publications périodiques, tantôt comme rédacteur, tantôt comme illustrateur ; appartint dans ces derniers temps au journal le Gaulois ; revuiste spirituel et adroit, a détenu dernièrement le record du succès avec une revue représentée au Concert-Européen. Zamacoïs est né à Louveciennes (Seine-et-Oise), en 1866




 Ziwès, Armand

Auteur et interprète né le 9 février 1887 à Paris,18e et décédé le 28 septembre 1962 à
Paris, 16e. Carrière administrative et carrière parallèle de chansonnier. Auteur de romans policiers, Ziwes est également l'auteur, avec Anne de Bercy, d'un ouvrage de référence sur la chanson de cabaret : à Montmartre, le soir.

Armand Ziwès, Préfet de Police