ntonin Pasteur dit Berval, comédien et chanteur "marseillais" né en Avignon (84 - Vaucluse) le 12 septembre 1891, décédé à Nice (Alpes-Maritimes - 06) le 14 octobre 1966.
Il débute, chanteur, dans le midi peu après la guerre de 14-18. - Maurice Yvain, le compositeur, en tournée dans la région le remarque et le fait monter à Paris pour jouer le rôle principal de sa prochaine opérette, Pas sur la bouche (sur un livret d'André Barde - rôle de Gilbert Valandray - 1925). - Le succès est immédiat (la pièce est jouée pendant presque deux ans) mais il ne dure pas.
Il retourne dans le sud, remonte à Paris, retourne dans le
sud, remonte à Paris (il est à l'Olympia en 1926 et en 1927) avant de décrocher le rôle d'Adam dans Pom Pom de Jean Le Seyeux et Bétove en 1928 et celui de De Fondragon dans Arthur d'André Barde et Henri Christiné en 1929.
Le physique est là mais pas la voix. Aussi, dès le début du parlant - parce qu'il sait quand même chanter et qu'il a une gueule parfaite pour l'écran - il passe au cinéma, reprenant, entre autres, son rôle dans l'adaptation de Léonce Perret d'Arthur.
Au début, il est tête d'affiche mais, sauf exceptions, il se transforme peu à peu en un comédien de second plan - un des ses innombrables mais très grands comédiens de second plan que le cinéma français à produits - dans une cinquantaine de films ne prenant sa retraite qu'en 1957 non sans avoir joué les truands, les inspecteurs de police et autres personnages dans des films de série B... avec Fernandel, Sardou, Gabin, Fréhel, Andrex...
Il ne retournera à l'opérette qu'une autre fois, en 1937, reprenant le rôle de Jean Mariole dans Les Gangsters du Château d'If créé à l'origine par Alibert.
De sa carrière cinématographique
Arthur de Léonce Perret (1930)
Le costaud des PTT de Jean Bertin (1931)
Aux urnes, citoyens ! de Jean Hémard (1932) (avec Mayol) [P]
Maurin des Maures d'André Hugon (1932) [A]
Si tu veux d'André Hugon (1932) [B]
Chourinette d'André Hugon (1933)
L'illustre Maurin d'André Hugon (1933) [A]
Les vingt-huit jours de Clairette d'André Hugon (1933) [B]
Roi de Camargue de Jacques de Baroncelli (1934)
Justin de Marseille de Maurice Tourneur (1935) [L] [R]
Gaspard de Besse d'André Hugon (1935) (avec Raimu)
Notre-Dame d'amour de Pierre Caron (1936)
Le roman d'un spahi de Michel Bernheim (1936) [L]
Romarin d'André Hugon (1936) [A] [L]
La tentation de Pierre Caron (1936)
Franco de port de Dimitri Kirsanoff (1937)
Un soir à Marseille de Maurice de Canonge (1937) (avec Charpin) [L]
Firmin le muet de Saint-Pataclet de Jacques Séverac (1938)
Une java de Claude Orval (1939) [H]
Quartier sans soleil de Dimitri Kirsanoff (1939)
Cap au large de Jean-Paul Paulin (1942) [P]
La chèvre d'or de René Barberis (1943) [P]
Le cabaret du grand large de René Jayet (1946)
Miroir de Raymond Lamy (1947) [G] [P] [S]
L'homme traqué de Robert Bibal (1947) [H]
L'armoire volante de Carlo Rim (1948) [F]
Si ça peut vous faire plaisir de Jacques Daniel-Norman (1948) [F] [S]
Mandrin de René Jayet (1948) [B]
L'ange rouge de Jacques Daniel-Norman (1949) [M]
Les aventuriers de l'air de René Jayet (1950)
Les souvenirs de Maurin des Maures de André Hugon (1950) [A]
Dakota 308 de Jacques Daniel-Norman (1951)
Porte d'orient de Jacques Daroy (1951) [S]
Au pays du soleil de Maurice de Canonge (1952) [R]
Sérénade au bourreau de Jean Stelli (1952) [M]
La table aux crevés d'Henri Verneuil (1952) [F] [S] [X]
Carnaval d'Henri Verneuil (1953) [F]
Le club des 400 coups de Jacques Daroy (1953)
Le boulanger de Valorgue d'Henri Verneuil (1953)[F] [S]
L'île aux femmes nues d'Henri Lepage (1953) [B]
La caraque blonde de Jacqueline Audry (1954)
Le port du désir d'Edmond T. Gréville (1955) [G]
La lumière d'en face de Georges Lacombe (1955) (avec Raymond Pellegrin)
Les truands de Carlo Rim (1956) (avec Eddie Constantine)
De son répertoire endisqué, on préférera les équivalents chez Alibert ou Henri Garat mais on ne saurait passer sous silence cette petite chose datant de ses débuts à l'opérette qui nous renvoie l'image d'une toute autre époque, :