Josep Oller i Roca
dit Joseph Oller



Affiche des Montagnes Russes en 1888
(ancêtres de l'Olympia)


Affiche par Jules Chéret
1893






La salle de l'Olympia


1995 (avant reconstruction)




2020 (après reconstruction)




La salle de billard 2019



La salle de billard 2019



et ses céramiques de Sarreguemines






Le couloir des mains


Olympia

L'histoire... 130 ans !

ette année 2023, voici 130 ans en avril, qu'est construit et ouvert l'Olympia par Joseph Oller [1] - Oui, oui, bien sûr ! celui du Moulin Rouge ! - en remplacement des Montagnes Russes (en bois) de 1888, que le préfet de police de Paris fait fermer, en 1892 par crainte de l'incendie au 28, Boulevard des Capucines, Paris 9e.

Il faut traverser un long couloir à travers le bâtiment en bord de rue pour arriver dans la cour intérieure où est construite la salle  de 2 000 places (voir ci-dessous) et une salle de 10 billards en sous-sol de 130 m2.

Pour l'inauguration le 11 avril 1893, Oller fait venir La Goulue, un ersatz de la Loie Fuller (contrairement à ce qu'on lit partout) et le transformiste Fregoli. (Lire l'article paru dans Le Figaro du 12 avril 1893).

En 1895, est créé un musée de cire dans les sous sols : le musée Oller.

Le 1er avril 1898, les frères Isola rachètent l'Olympia à Oscar de Lagoaner, directeur et chef d'orchestre.

Comme Oller était propriétaire du bail  et qu'il demandait aux acquéreurs un loyer prohibitif, les frères Isola abandonnèrent le sous-sol où se trouvait désormais la"Taverne de l'Olympia". (voir le chapitre 5 des mémoires des frères Isola.

En 1911, exit les frères Isola, c'est Jacques-Charles qui dirige la maison! Travaux pour se consacrer à la revue à coups de Mistinguett et d'Yvonne Printemps. L'Olympia est fermé entre 1916 et 1918 pendant la Première Grande Guerre. En 1918 et jusqu'en 1928, le nouveau directeur s'appelle Paul Franck. Il ajoute de la chanson aux attractions. Fréhel, Fragson, Damia, Lucienne Boyer et Marie Dubas, entre autres, sont les vedettes que l'on vient voir et entendre à l'Olympia. En 1929, il passe, comme bien d'autres au cinéma, sous le nouveau nom de Théâtre Jacques Haïck [2] ! Ce dernier entreprend la reconstruction du hall et de la salle qu'il équipe d'une sonorisation moderne pour en faire le music-hall rouvert en février 1954 qui nous est parvenu jusqu'ici. Il sera fermé entre 1944 et 1946 pendant la Deuxième Grande Guerre.Jacques Haïck décède en août 1950 et sa veuve, Jeanne Haïck donne, en 1953, la gérance de l'Olympia à Bruno Coquatrix qui y relance la chanson avec les vedettes d'après-guerre. En 1961, les finances vont mal... et c'est Edith Piaf, qui souffrant de polyarthrite, sous perfusion de morphine, assure les recettes. C'est Johnny Hallyday qui, la même année, apporte sa contribution au rétablissement des comptes. Il en coûtera, cependant de nouveaux sièges que son public avait arrachés En 1979, Paulette Coquatrix et sa fille refusent la succession de Bruno Coquatrix. Jeanne Haïck annule la dette de loyer de
1 400 000 francs ( 741 000 euros) et consent un bail de gérance avec Paulette et Patricia Coquatrix.En 1987, Claudine Bordier, la dernière propriétaire du fonds de commerce de l'Olympia le vend au propriétaire des murs, le groupe bancaire Société Générale.En 1997, la salle est démolie et reconstruite à l'identique à quelque mètres de l'originale. L'Olympia reste, avec les Folies Bergère, une des dernières grandes salles à avoir conservé son activité artistique jusqu'à nos jours !


[1] Josep Oller i Roca dit Joseph Oller né à Terrassa (Catalogne- Espagne) le 10 février 1839 et décédé à Paris 17e, le 19 avril 1922. En 1889, Il cofonde le Moulin Rouge avec Charles Zidler. Il fut propriétaire du Bal Mabille, créera les Jardins de Paris et le Théâtre des Nouveautés.
[2] Jacques Haick (Tunis 20/06/1893 - Paris 31/08/1950) est producteur et distributeur de cinéma. Il est aussi le créateur du cinéma Le Grand Rex (1, Boulevard Poissonnière - Paris 2e).


La salle de billard

Comme l'annonce le bandeau surmontant l'enseigne "OLYMPIA" dès l'ouverture de l'établissement (voir le trois premières photos de la façade ci-dessous), cette académie de  dix billards en sous-sol ultra prisée date de 1893. Elle a été oubliée pendant des décennies avant d'être redécouverte, pour finalement rouvrir ses portes.

Découverte par hasard un après-midi de 1956, la Salle de billard est un trésor inconnu de l'Olympia.
Longtemps abandonnée, elle a servi un temps d'entrepôt aux costumes et accessoires, avant d'être classée monument historique en 1991.
Pour s'y rendre, on entre par la façade principale et son célèbre hall monumental. Puis, on franchit une porte discrète et on emprunte le couloir dit "des mains" [3]. Au bout du corridor, une large porte ? battants ouvre sur une salle de 6 m de hauteur sous plafond et 130 m² de surface qui donne une impression de grand espace.

Boiseries d'un vert très chic, et fresques réalisées avec les céramiques de Sarreguemines chères à Napoléon Ier ! Ces œuvres évoquent des scènes de la vie quotidienne au Royaume-Uni à l'aube des années 1900.

Ce cercle a été construit en hommage ? Edouard VII, alors prince de Galles puis roi d'Angleterre, grand amoureux des Grands Boulevards et des divertissements parisiens, qui venait admirer les demi-mondaines dans cette salle de billard ? la fin du XIXe siècle. Les motifs des panneaux muraux dépeignent d'ailleurs des paysages britanniques comme The Fall of the Clyde, Saint George's Dock ou encore The Tower of London ou le Warwick Castle.

Seule la devise de la famille royale "Dieu est mon droit" s'affiche en français, comme à Londres., le monarque, connu pour être un bon vivant, séjournait souvent dans le quartier pour en goûter les plaisirs. Longtemps abandonnée depuis la Grande Guerre, la salle servit d' entrepôt puis de débarras, avant de tomber dans l'oubli, cachée par une porte en fer. C'est par hasard, lorsqu'il fallut débarrasser ce capharnaüm et nettoyer ce qui était devenu une remise, qu'apparut au grand jour la merveille.

Mieux ! Cette dernière permit même à l'Olympia d'échapper à la destruction et de devenir un parking, grâce à son classement comme monument historique en 1991.

Aujourd'hui, la salle est ouverte au public pour des spectacles d'humour, des miniconcerts et des soirées et évenementiels.


[3] Le couloir des mains : une soixantaine d'artistes célèbres, de Nougaro à Johnny Hallyday, ont accepté, en 1997, de faire mouler la leur dans le plâtre. C'était leur façon de se mobiliser contre le projet de fermeture de l'Olympia, alors en sursis. Ces œuvres sont accrochées le long des murs.
(voir ci-contre à gauche)



La une du n° 325 de du 25 avril 1909 consacré à l'Olympia

Tableau de la revue de l'Olympia en 1909. On remarquera au centre le couple formé par M. et Mme X,
deux chimpanzés, du plus grand effet exotique pour l'époque.

 


Le 28, Boulevard des Capucines

L'Olympia et le Boulevard des Capucines vers 1911 et l'Olympia en 2005.


1895

1900

1900

1913


1930

1942

1948

1954


1961

1968

1971

1976



Artistes du cabaret des Quat'z'arts

Programme de l'Olympia en 1895.

Site officiel de l'Olympia


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Article paru dans Le Figaro du 12 avril 1893 (Source : Retronews, le site de presse de la B.n.F.)

La soirée théâtrale
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OLYMPIA

J'imagine qu'on ne nous cassera plus la tête avec l'Angleterre. Nous avons, nous autres, une insupportable manie, et bien agaçante, c'est de nous considérer en toutes choses comme en état d'infériorité vis-à-vis de nos voisins. Et l'on dit que nous sommes glorieux, épris de nous-mêmes! II est entendu, par exemple, qu'on n'habille bien qu'à Londres, qu'on ne blanchit bien qu'à Londres, et, dans un autre ordre d'idées, qu'il n'y a pas à Paris de music-hall pouvant soutenir la comparaison avec l'Empire et avec l'Alhambra. Grâces soient rendues à M. Oller pour avoir, en élevant sur les ruines des Montagnes Russes son magnifique Olympia, fait justice de cette dernière légende.

Ce qu'on pouvait dire, non sans raison, c'est que l'absence d'un de ces établissements de plaisir, moitié théâtre, moitié concert, - propices à la digestion, avec la liberté du va-et-vient, du bock et du cigare - dans cet admirable quartier o? se porte de jour en jour davantage la vie parisienne et o? semble battre plus activement le pouls de Paris, constituait une lacune regrettable. Cette lacune est désormais et superbement comblée; et, de ce chef encore, M. Oller, à qui nous devons déjà le Jardin de Paris, le Nouveau Cirque, le Moulin Rouge et les Montagnes Russes, a droit à toutes nos félicitations. Il fallait voir le nez que faisaient hier soir les anglomanes: car, il n'y a pas à dire, mon bel ami, d'établissement comme Olympia.

Ils n'en ont pas (bis) en Angleterre!

Dès le seuil, on est en pleine féerie. La façade polychrome, avec son éclairage original, vaudrait à elle seule une longue description. Mais il y a trop à voir à l'intérieur pour nous arrêter aux bagatelles de la porte. Entrons, suivons le monde- un véritable torrent humain- le Tout-Paris des premières et des...suivantes.

Passé le contrôle, la féerie continue. La double rangée de palmiers qui borde le vestibule lui donne un faux air de promenade des Anglais ou de Croisette. On se croirait transporté d'un coup d'aile aux bords de la côte d'Azur. Et c'est la côte d'Azur, en effet, dont le peintre Corneiller a, sur des panneaux d'une tonalité charmante, reproduit tous les sites paradisiaques: Marseille, Cannes, Antibes, Nice, Monaco, Monte-Carlo, Menton, etc. On s'attarderait volontiers dans ce coin de rêve, o? il ferait bon se laisser vivre. Les merveilleuses architectures de ce gigantesque vaisseau s'emmêlent dans un orgiaque ruissellement de lumière. Mais d'étranges harmonies nous appellent à d'autres enchantements: c'est le grand hall qui s'emplit de fanfares. Entrons dans le hall.

Tout d'abord, on s'arrête ébloui. Les merveilleuses architectures de ce gigantesque vaisseau se brouillent et s'emmêlent dans un orgiaque ruissellement de lumière. Elle tombe à flots du plafond étincelant o? s'accrochent dix lustres énormes, dont chacun égale en puissance lumineuse le lustre de l'Opéra. C'est en aveugle, comme à tâtons, qu'à travers une marée d'habits noirs et de fra?ches toilettes, je gagne le fauteuil qui m'est réservé. Un fauteuil, que dis-je? un fauteuil-lit, quelque chose de doux, de moelleux, d'hygiénique [..]. De là, voluptueusement étendu, j'embrasse les mille et un détails de ce hall qui ressemble à la galerie de quelque palais babylonien. De quelque côté que je les tourne, c'est une joie pour mes yeux: là-haut, c'est l'Olympe qui, ressuscité par Charles Toché, avec un rago?t très piquant de modernisme, déroule ses fabuleuses légendes en une série de cadres délicieusement ouvragés par Jambon. Au-dessous, règne une double galerie à balustrade dorée, fouillée de main d'artiste, o? s'ouvrent des loges vastes, spacieuses, d'un aménagement ultra-confortable, et le long de laquelle se développe un large promenoir o? des milliers de personnes peuvent circuler à l'aise, sans ces froissements, ces heurts et ces remous qui se produisent dans les établissements analogues. Il semble que tout ait été prévu pour l'agrément et aussi pour la commodité du public.

Un coup de sonnette, c'est le spectacle qui commence. Un joli théâtre, avec son orchestre invisible, comme à Bayreuth. On m'affirme que cette petite scène, dans ses modestes proportions, est machinée de telle sorte que les changements s'opèrent à vue et que les décors se substituent instantanément les uns aux autres par un très ingénieux système d'ascenseurs. Encore un progrès o? le café-concert aura l'honneur d'avoir devancé le théâtre.

On n'e?t pas chicané M. Oller sur son programme théâtral, car, entre nous, ce n'était pas pour cela qu'on était venu. Mais il est de ceux qui, par aucun point, ne veulent prêter à la critique; et le spectacle qu'il nous a donné ne s'est point ressenti de la hâte des débuts. Nous avons eu, comme entrée de jeu, une amusante pantomime; puis de merveilleux tireurs, une ventriloque, des chiens savants, des acrobates de salon, la Soledad et sa troupe, la Goulue et son quadrille, une extraordinaire imitation de la Lo?e Fuller par Mme Bob Valter[4], sur une exquise musique de Gaston Lemaire, et, pour finir, un très ingénieux ballet, de M. Alfred Delilia, joliment rythmé par M. Antoine Banès, délicieusement costumé par Japhet et divinement dansé par la Rivolta. Si l'on n'est pas content c'est qu'on est difficile.

Mais, je le répète, M. Oller n'avait pas besoin de se mettre en si grands frais. Sa salle suffisait et e?t longtemps suffi pour faire recette. On ira, rien que pour elle, à l'Olympia comme, jadis, on allait à l'Opéra, rien que pour son escalier.

Un Monsieur de l'Orchestre [5].


[4]Bob Walter, née Baptistine Adrienne Dorothée Dupré à Toulouse le 29 novembre 1855 et décédée à Paris 7e le 7 février 1907.Chanteuse et danseuse exotique (sic), puis première femme garagiste de Paris en 1900. Elle se produit au Moulin Rouge imitant la danse serpentine (de la Loïe Fuller) et chante notamment les œuvres de Victor Meusy ou Léon Xanrof.

[5]Un Monsieur de l'Orchestre est un des pseudonymes utilisés par Emile Blavet, journaliste et romancier, qui fut aussi secrétaire général de l'Opéra de Paris. Lorsqu'il raconte les soirées théâtrales il est "Un Monsieur de l'Orchestre", lorsqu'il écrit ses chroniques il signe "Parisis".


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Nina Payne (1890/ca.1940)

Le Jazz

La contribution de l'Olympia à la diffusion du jazz est loin d'être négligeable puisque la plupart des artistes représentatifs de cette musique (depuis ses formes originelles) se sont produits dans ce lieu mythique et ont suscité l'enthousiasme, parfois irrépressible, d'un nombreux public. Leurs prestations sont consignées ici par ordre chronologique :

1902

Le 27 décembre : Matinée extraordinaire offerte par le journal “Le Courrier Français”. 30 numéros dont Footitt et Chocolat du NOUVEAU CIRQUE et un concours de cake walk, danse américaine.

1905

En octobre : Show : Song of the Black Folk avec les TENNESSEE STUDENTS, 16 chanteurs, danseurs et musiciens noirs. La vedette est Abbie MITCHELL (1884 / 1960), soprano mulâtre dont la presse souligne les qualités de ferveur dans l’interprétation.?

1912

En d?but d'année : Dans une revue de Rip, se produit le "roi des claquettes" George WHITE et les danseurs Vernon et Irene CASTLE qui chantent le "Alexander's Ragtime Band" et révèlent les pas du "Texas Tommy".?

Selon Jacques Charles qui dirigeait alors l’établissement, le couple CASTLE n’obtint aucun succès ? l’ Olympia alors qu’il fit un triomphe au Café de Paris.

1918

du 15 février au 7 mars Nouveau programme, avec notamment le fameux orchestre des SEVEN SPADES, chanteurs danseurs et instrumentistes américains, présentés par Louis MITCHELL, le premier Trap - Drummer.

1919

En début d'année : Spectacle de music-hall avec participation d’un Jazz band (sans plus de précision).

1920

"On sait le succès des thés-tango de l’OLYMPIA et la Gaîté, l’entrain du jazz-band de SMET que l’on considère comme le meilleur orchestre de dancing." (Comœdia 27 septembre 1920)

"Le soir du réveillon de Noël, à minuit, le hall de l’ OLYMPIA sera transformé en harem, et, toute la nuit on dansera, on soupera aux sons des jazz-bands d’AURIC et de Darius MILHAUD." (Comœdia 23 décembre 1920)

1921

En janvier : RAGARD and BROWNIE, les rois du cake-walk.?

En d?but d’année : Le roi et la reine du shimmy : Madge BROWNIE et RAGARD.

De janvier à juin : “Thé-tango” : Jazz-band de SMET.

  En avril, mai : FRANSKY, l’homme au jazz-band Infernal, "jazz-bander sans jazz"

La merveilleuse "star" américaine Miss Nina Payne débute le 18 novembre. Elle est accompagnée par Billy ARNOLD' S UNIC JAZZ BAND.

1922

En septembre :? Débuts des Rois du Shimmy : Loulou, Gregoire et leur JAZZ.

1923

Du 12 au 18 janvier : après la matinée, de 5 à 7 heures : Exhibition de danses nouvelles au “Thé-Tango” dans le hall avec l’orchestre Jazz Speranza ? Camusat et l’ ORPHEAL de C. de N. ( ?)

Le 10 mars : A 17 H, Grand bal avec au jazz: SPERANZA - CAMUSAT

Pendant l’?t? : A 5 heures : dancing avec, au Jazz : GEDEON.

1924

En fin d’année : La grande revue C'est Paris ! . En attractions: le “drummer” Buddie Gilmore(appr?ci? par Darius Milhaud) et CARIOLATO' S JAZZ

1926

En janvier : OLYMPIA' S JAZZ?

1930

En juin : en attraction : Music-cocktail avec le concours du "plus grand jazz français du monde" qui vient de se produire à l' Empire. Il s'agit de l'orchestre GREGOR.(voir ici)

Sur la scène : Le Jazz en folie avec le concours de l’orchestre Henry Gazon (The King of melody)

Vers fin juillet : en attraction: de retour ? Paris, l'orchestre Sam Wooding (dans lequel le trombone Herbert FLEMMING a remplac? Billy BURNS).

A l'OLYMPIA - Cinéma, appelé aussi Olympia - Théâtre 28, Bd des Capucines : Début août : Les Vikings, film entièrement réalisé en couleurs naturelles. Sur la scène: "Soleils noirs", une production de Louis Lemarchand (qui écrira, de 1919 à 1932 toutes les revues présentées par les Folies Bergère) avec le fameux jazz noir de Sam Wooding. Une semaine plus tard : Film : Derrière la rampe et, sur la scène : "La Jungle Enchantée" de Louis Lemarchand avec le concours du jazz de Sam Wooding et de Miss Lewina Mack.

L’orchestre de Lud Gluskin

En novembre : Film et, sur la scène: GREGOR et ses Grégoriens (voir ici) dans Jazz d'Automne, une production de Louis Lemarchand.?

En fin d’ann?e : Les Frères ALLIER et BERSON?

"Soyez de votre temps, suivez le progrès. Pour la première fois en France, sur la scène de l’Olympia démonstration scientifique de la télévision." (Candide 13 novembre 1930)

1931

en février : Sur scène : Une production de Louis Lemarchand "Quand le chat dort" avec la petite danseuse prodige Irène de Trebert et André Renaud et son jazz à deux pianos.

En mai et juin : le saxophoniste violoniste Roger Berson et son orchestre.?

31 juillet au 13 ao?t : Ray Ventura et son orchestre (et ses 18 Collégiens)

1932

Sur scène : Une production de Louis Lemarchand: Porcelaines romantiques avec l’orchestre Berson.

Roland Dorsay et ses Cadets

Olympia - Théâtre Jacques Haïk Cinéma. Sur la scène : Marionettes de Jazz. Production Paul Oscard.
1933 En février, grand show musical avec Gregor et ses Grégoriens. (voir ici)

Parmi les musiciens de cette formation: le violoniste Michel Warlop, les saxophonistes André Ekyan et Alix Combelle, le trompettiste Pierre Allier et, aux pianos, Michel Emer et Stéphane Grappelly?

1941

15 au 30 septembre : Quintette du Hot Club de France.

1944

24-mars Jacques Helian et son orchestre

Le 24 d?cembre : l'orchestre Glenn Miller, sans son chef disparu dans la Manche dix jours auparavant, dirigé par le batteur Ray Mac Kinley.

1954

5 au 18 f?vrier : Aimé Barelli et son orchestre La chanteuse Lucienne Delyle (épouse du trompettiste, chef d’orchestre et "crooner" précité).

19 février au 4 mars : Claude Luter et son orchestre avec Sidney Bechet
16 au 29 avril : Jacques Helian et son orchestre

1955/56

20 d?cembre 1955 au 17 janvier 1956 : Annie Fratellini et le trompettiste Philippe Brun. (voir à Grands Orchestres)

1956

18 janvier au 7 février : Lionel Hampton et son grand orchestre. 25 musiciens, solistes, danseurs et chanteurs.

7 mars : Paris accueille pour la première fois quelques noms des plus prestigieux du jazz contemporain: Gerry Mulligan, Zoots Sims, Bob Brookmeyer, Stan Getz

11 avril : Concert par Gerry Mulligan et son Sextette, avec Zoot Sims, John Eardley, Bob Brookmeyer, Lena Horne

2 au 25 d?cembre : Les deux batteurs Moustache (François Galépidès) et Mac Kac.

1957

20 mars au 9 avril : Hazel Scott

23 mai au 12 juin : Stéphane Grappelli et son nouveau quartette (Maurice Vander, Guy Pedersen, Al Levitt)

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