Notes : le nom de l'orchestre n'est pas mentionné sur l'étiquette mais l'on se doit de remarquer son apport à l'enregistrement. Quant à la diction de Mayol, on pourrait facilement la comparer, dans cette chanson, aux acrobaties d'Ouvrard (fils). Voirà "Belle Andalouse"
Existe un grand format (Site externe. - Lien inscrit avec la permission de son webmestre.) - Illustration Clérice frères
Notes :Mayol, qui n'a pas beaucoup voyagé à l'extérieur de la France (de rares tournées en Afrique du Nord, en Belgique...), n'a cependant jamais hésité à mettre à son répertoire des chansons, comme celle-ci, qui donnaient l'illusion d'être de lointaines régions plus ou moins "exotiques" :
Notes : à noter : le compositeur de cette "romance" : Gabriel Allier était chef de musique du 4ème régiment du Génie et aussidu 24e régiment d'infanterie.
Avec "Le gâs qu'a perdu l'esprit", une des chansons atypiques de Mayol, atypiques quand on la compare à celles qu'il choisira par la suite, surtout après le succès phénoménal que fut "Viens, Poupoule !" en 1902.
La première est de Gaston Couté, le poète beauceron né en 1880, décédé en 1911.Celle-ci est du poète "des matelots", Yann Nibor, né en Bretagne en 1857, mort à Paris en 1947 qui fut mousse, marin puis... bibliothécaire (sic) au ministère de la Marine avant de se lancer dans la poésie et la chanson.
Les deux datent de 1900 quoique "La boîte de Chine" ait été écrite et chantée par son auteur-compositeur en 1896 avant d'être adoptée par Mayol.
On pourrait ajouter à ces deux chansons les mièvreries de Botrel que, pour plaire à un certain public, Mayol mit à son répertoire avant et même après 1900 même si "La Paimpolaise" (1895) et, quelques années plus tard, "Lilas blanc" (1904) allaient le suivre toute sa vie (il chantait encore "Lilas blanc" en 1941 (Voir à Mayol interviewé, plage 2).
Ce qui aurait été intéressant, si Mayol avait enregistré cette "Boîte de chine", c'eut été d'entendre ce qu'il faisait de l'accent qu'il devait, forcément utiliser pour chanter :
Adieu mon p'tit gas, va j'seu ben chagrinée
De t'voir t'en aller à Pékin là-bas
J'seu ben veille à c't'heure et j'courbe l'échine
Tu n'me r'trouv'ras pu quand tu t'en r'viendras...
On connaît la suite : le scapulaire de la grand-mère autour du cou, la mort au combat, le retour du "morceau d'drap béni" taché de sang et la vieille qui meurt à son tour, le portant à ses lèvres.
Pas très éxotique pour une chanson qui parle de Chine.
Créateur(s) : chantée par Amelet et Mayol à la Scala - Mmes E. Nau et L. France du Théâtre Libre - Dédicace :Hommage à Mévisto Aîné
Notes : tout comme les frères Clarice ("Ah ! Qu' c'est beau la nature")Pousthomis s'est bien gardé ici de dessiner Mayol abordant une dame mais on remarquera à quel point et l'homme, et la femme sur ce petit format ressemble à celui des deux frères. - Et non : malgré tout le talent du dessinateur de ce petit format, les autres l'ont précédé par sept ans.
Éditeur(s) : Charles Mayol Éditeur - circa 1908 - 1910
Auteur(s) : Will et JoëBridge
Compositeur(s) : Roger Guttinguer
Notes : musique de Roger Guttinguer... En plus d'être un compositeur renommé pour ses orchestrations, ce Roger Guttinguer a écrit la musique pour divers chefs-d'œuvre tels que : "Pas de minuit" (une danse de salon), "La marche des poilus de la Ruhr" créée au profit de ces mêmes poilus, "Hullo Clown", une danse acrobatique interprétée par Cariel à Ba-Ta-Clan, "Casse-cœur" créé par Randall...
Notes : auteur, romancier, poète, librettiste, directeur des éditions musicales Francis Salabert pour la Belgique et les Pays-Bas (jusqu'en 1914), directeur artistique et critique dramatique, Gaston Dumestre, le parolier de cette chanson, né en 1875 à Tarbes et mort en 1949 à Nice a été chanté par Damia, Fréhel et beaucoup d'autres.
Notes : on notera parmi les "autres" interprètes de cette chanson, EstherLekain et Anna Thibaud ; également le nom de Christiné en presque deux foisplus grand que celui de Mayol.
Créateur(s) :Mayol au cours d'une des tournées Baret puis à la Scala- Dédicace :À M.Mrs Peyrinet et Georgel
Notes : une autre de ces chansons dites "coloniales" de Mayol. - Trois petits formats publiés, le premier (couleurs avec nègre de service et tout) chez son frère, Charles Mayol, le deuxième chez la veuve de ce dernier (celui avec le muguet) et finalement, un avec chapeau, vers la fin des années vingt, en sa propre maison. - Pour le muguet, voir à "À Salonique" (paragraphe "curiosité"). - Pour le couvre-chef, Mayol semble, la calvitie venant, en avoir porté plusieurs après la guerre. Pas moins de vingt-sept petits formats où il arbore tour à tour un chapeau melon, un haute-forme, un fédora, une casquette et même... un béret. - Voir, notamment, à "C'est la valse du faubourg" où il se montre sous un jour très populo. Voirà "Belle Andalouse" - Paroles et clip vidéo.
Notes : sur ce petit format, l'on se doit de noter des "créations" de Mayol que l'on retrouve nulle part ailleurs : " Idylle de Marin", "Adieux d'amants", "Les cas de mer", "Mascottes et cocottes"...
Notes : les "Ketjes" sont les Poulbot de Bruxelles. N'ayant pas pu jusqu'à ce jour lire le texte de cette chanson, on peut supposer, avec le casque allemand suspendu au bout d'un balai qu'il s'agit d'un hymne à la résistance des Belges lors de l'invasion de 1914. - On notera la mention "Créée par Mayol dans les casernes et dans les hôpitaux" et la date : 1914. Voirà "Belle Andalouse"
Créateur(s) :Mayol dans les casernes et les hôpitaux - Dédicace :Hommage à la Belgique (1914) - Illustrateur : Marcel Capy